Titre officiel :
Effects of Dalcetrapib in Patients with a Recent Acute Coronary Syndrome
Date de publication :
29 novembre 2012
Durée :
2 ans
Sponsor :
Hoffmann–La Roche
Conflits d’intérêts :
Dr. Schwartz reports receiving grant support on behalf of his institution from Anthera Pharmaceuticals, Resverlogix, Roche, and Sanofi; Dr. Olsson, receiving lecture fees from AstraZeneca and serving on an advisory board for Karo Bio and Merck; Drs. Abt, Kallend, Brumm, and Mundl, being employees of Roche; Dr. Ballantyne, receiving consulting fees from Abbott, Adnexus, Amarin, Amylin, AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, Esperion Therapeutics, Genentech, GlaxoSmithKline, Idera Pharmaceuticals, Kowa Pharmaceuticals, Merck, Novartis, Omthera Pharmaceuticals, Pfizer, Resverlogix, Roche, Sanofi, and Takeda Pharmaceuticals, lecture fees from Abbott, GlaxoSmithKline, and Merck, and grant support on behalf of his institution from Abbott, Amarin, AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, Genentech, GlaxoSmithKline, Kowa Pharmaceuticals, Merck, Novartis, Sanofi, and Takeda Pharmaceuticals; Dr. Barter, receiving consulting fees from CSL Behring and Merck, lecture fees from AstraZeneca, Kowa Pharmaceuticals, Merck, Pfizer, and Roche, and reimbursement for travel expenses from AstraZeneca, CSL Behring, Merck, and Pfizer; Dr. Chaitman, receiving consulting fees from Merck, Pfizer, and Abbott; Dr. Leiter, receiving consulting fees from Abbott, Amgen, AstraZeneca, Eli Lilly, Merck, Roche, and Sanofi, lecture fees from AstraZeneca, Eli Lilly, Merck, and Roche, fees for development of educational materials from Merck, and grant support on behalf of his institution from Amgen, AstraZeneca, Eli Lilly, Merck, Roche, and Sanofi; Dr. Leitersdorf, serving on a board for and receiving consulting fees from Novartis and Merck, receiving lecture fees from Merck, and receiving grant support on behalf of his institution from Merck; Dr. McMurray, receiving reimbursement for travel expenses from Roche and consulting fees on behalf of his institution from Roche; Dr. Nicholls, receiving consulting fees from Boehringer Ingelheim, CSL Behring, Merck, Omthera Pharmaceuticals, Roche, and Takeda Pharmaceuticals and grant support on behalf of his institution from Anthera Pharmaceuticals, AstraZeneca, Eli Lilly, Novartis, Resverlogix, and Roche; Dr. Shah, receiving consulting fees from Roche; Dr. Tardif, receiving lecture fees from Roche and Servier and grant support on behalf of his institution from Cerenis Therapeutics, Merck, Roche, and Servier; and Dr. Wright, receiving fees for the development of educational presentations from Vindico Medical Education and consulting fees from Roche for himself and on behalf of his institution.
Participants :
Patients de 45 ans ou plus ayant été hospitalisés pour un syndrome coronarien aigu, caractérisé par des biomarqueurs cardiaques élevés, avec des symptômes d’ischémie myocardique aiguë, des anomalies électrocardiographiques ischémiques qui étaient nouvelles ou présumées être nouvelles ou la perte de fonctionnalité du myocarde visible sur l’imagerie.
Interventions :
- DALCETRAPIB 600 mg
- Placebo
Sources :
NEJM – Effects of Dalcetrapib in Patients with a Recent Acute Coronary Syndrome
Quelques réflexions concernant cette étude clinique :
Nouvelle étude, suite à la catastrophique étude ILLUMINATE, qui tente de prouver, via une inhibition du CETP ( cholesteryl ester transfer protein), qu’augmenter artificiellement le taux de cholestérol « DHL » est efficace contre les maladies cardiovasculaires.
Sauf que…
Sauf que une fois de plus, rien n’a été prouvé puisque les auteurs de l’essai le reconnaissent eux-mêmes Chez les patients ayant eu un syndrome coronarien aigu récent, le Dalcetrapib a augmenté les niveaux de cholestérol HDL, mais n’a pas réduit le risque d’événements cardiovasculaires récurrents.
Le Dalcetrapib a provoqué une augmentation d’environ 30 % du cholestérol HDL mais n’a eu aucune incidence sur le cholestérol LDL.
Pour ce qui est des effets sur les maladies cardiovasculaires et autres, je cite : Le Dalcetrapib n’a eu aucun effet significatif sur le critère principal final, qui a eu lieu pour 8,3 % des patients dans le groupe de Dalcetrapib et pour 8,0 % des patients du groupe placebo. Le Dalcetrapib n’a également eu aucun effet notable sur n’importe quel composant du critère principal final, sur le taux de revascularisation coronarienne imprévu ou sur le taux de mortalité toutes causes confondues.
On peut noter aussi une augmentation de 18 % du taux de protéine C-Réactive ce qui, je cite : peut indiquer un effet pro-inflammatoire de traitement associé à un risque accru d’événements
. Il est tout à fait remarquable que cette même protéine, dans l’étude JUPITER, était présentée, lorsque son taux était élevé, comme étant un marqueur infaillible pour la prédiction des maladies cardiovasculaires…
On découvre aussi une augmentation de 0.6 mm Hg de la pression artérielle systolique moyenne. Ce qui, je cite les auteurs : est peu probable d’avoir eu des grandes conséquences cliniques directes, mais pourrait indiquer d’autres effets vasculaires sous-jacents.
En conclusion :
Encore un coup d’épée dans l’eau pour cette étude cherchant à démontrer qu’augmenter artificiellement le taux de cholestérol HDL peut éviter les maladies cardiovasculaires.