Une nouvelle étude confirme la dangerosité des inhibiteurs de la pompe à proton (IPP)

Les IPP sont couramment utilisés après une pose de stents afin de compenser les risque de saignements intestinaux dus à la prise d’aspirine ou d’antiagrégants (voire des deux). Or, même dans ces cas, il semblerait qu’une prescription systématique ne s’impose pas1.

Que dire alors de tous les autres cas où les IPP sont prescrits indûment alors que ces derniers ne devraient être prescrits que sur une très courte durée, dans certains cas précis et après examens permettant de déterminer si la prise de ceux-ci sont vraiment nécessaires.

Le pire étant que les IPP ne sont pas dénués d’effets secondaires, devenant même extrêmement préjudiciables à la santé sur le long terme, pour ne pas dire dangereux.

Une nouvelle étude prospective2 a examiné les conséquences le la prise d’IPP chez les diabétiques de type 2 et les chercheurs ont constaté une augmentation relative de 27 % de l’incidence de la maladie coronarienne, de 34 % des infarctus du myocarde, de 35 % de l’insuffisance cardiaque et de 30 % des décès toutes causes confondues.

Ce n’est d’ailleurs pas la seule allant dans ce sens puisqu’une étude de 20213 faisait état d’un doublement des risques de maladies cardiovasculaires et d’insuffisance cardiaque chez des patients non-diabétiques, cette fois-ci…

Tout ceci s’ajoutant à la longue liste d’augmentation des effets secondaires graves déjà répertoriés : néphropathies, démence, pneumonies, ostéoporose, lupus, cancer de l’estomac, etc.

 

2 réflexions au sujet de “Une nouvelle étude confirme la dangerosité des inhibiteurs de la pompe à proton (IPP)”

    • Merci pour ce lien qui confirme que rien n’a changé depuis leur précédente évaluation : non seulement les IPP sont dangereux, mais qu’ils sont massivement prescrits et souvent en dehors de toute AMM…

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