Une fois de plus, le gouvernement va céder devant les industries agroalimentaires

Depuis le 26 février, les débats sur la réforme de l’audiovisuel ont démarré au sein de la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Et il n’est toujours pas prévu d’interdire toute publicité pour ce que ces gens appellent pudiquement des produits « trop gras, trop sucré, trop salés ». Il est juste prévu de conclure un code de bonne conduite vis-à-vis de ces pourvoyeurs de malbouffe1. Vu l’énergie que ces industriels avaient développé afin de torpiller le Nutriscore2, je ne doute pas un instant que ces derniers vont tout faire pour reléguer aux oubliettes ce code de bonne conduite qui risquerait de perturber leur juteux business…

Alors que toute publicité pour l’alcool et le tabac sont interdites, il est aberrant de constater que celles pour les produits favorisant l’obésité ne le sont toujours pas, alors que le coût des maladies liées à l’obésité et au surpoids est comparable à celui de l’alcool et du tabac3.