C’est la conclusion de cette étude1 qui a analysé l’influence de 5 facteurs de risque modifiables associés à une maladie cardiovasculaire et à la mort de quelque cause que ce soit.
Les éléments sont les suivants : indice de masse corporelle, pression artérielle systolique, cholestérol des lipoprotéines non haute densité, tabagisme actuel et diabète.
L’hypertension artérielle est associée à jusqu’à 13,5 % de tous les décès par an dans le monde et est considérée comme le principal facteur de risque de maladie cardiovasculaire. Le contrôle de la pression artérielle stricte à une pression artérielle systolique inférieure à moins de 120 mm/Hg a été associé à des taux plus faibles d’événements cardiovasculaires et de mortalité toutes causes.
L’indice de masse corporelle et le tabagisme actuel (du moins dans certaines parties du monde) ont été associés à des fractions relativement modestes attribuées à la population d’événements de maladies cardiovasculaires.
L’association avec le diabète a diminué avec l’âge.
Quant au cholestérol, accusé de tous les maux, les auteurs ont observé une association inversée en forme de J du taux de cholestérol non-HDL avec une mortalité toutes causes plus élevée chez les participants ayant des niveaux très faibles, du moins dans le suivi à plus long terme.
Autrement dit, même si un cholestérol élevé favorise (un peu…) les maladies cardiovasculaires, vous aurez finalement moins de risque de mourir.
Ce n’est pas la seule étude à obtenir ces conclusions (j’en ai répertorié plus d’une centaine…)2 mais hélas, les labos pharmaceutiques ne l’entendent pas de cette oreille.
Trop d’argent et de profits en jeux !
1 NEJM : Global Effect of Modifiable Risk Factors on Cardiovascular Disease and Mortality
2 Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : 1001 raisons de ne pas faire baisser son cholestérol à l’aide de médicaments hypocholestérolémiants