Ça, on le savait déjà depuis le fiasco des études sur les inhibiteurs de la CETP mais c’est ce que vient de confirmer l’étude canadienne CANHEART qui a analysé les données provenant de 17 bases de données distinctes et concernant 631 000 individus sur 5 années, .
L’analyse fait ressortir qu’un faible taux de HDL (< 0,51 g/L) est bien corrélé à un accroissement de la mortalité toutes causes confondues. A l’opposé, un niveau de HDL élevé est associé à une majoration de la mortalité non cardiovasculaire, pour un HDL > 0,70 g/L chez les hommes et un HDL > 0,90 g/L chez les femmes.
Il est aussi surprenant de constater que le bénéfice d’un taux de cholestérol HDL élevé est des plus modestes vis-à-vis des maladies cardiovasculaires et que dans l’ensemble, les personnes avec un niveau élevé de HDL ont se trouvaient parmi ceux qui faisaient le plus de sport, avaient moins de triglycérides, moins de diabète, moins de cholestérol LDL, un IMC idéal, et mangeaient plus de fruits et de légumes que les personnes dont le niveau de cholestérol HDL était situé dans les fourchettes moyennes et inférieures…
D’autre part, que ceux qui ont un taux de cholestérol HDL élevé se rassurent, la grande majorité des personnes dans chaque catégorie de HDL, même les plus élevées, ne sont pas mortes. Même les personnes atteintes de HALP (Abréviation pour hyperalphalipoprotéinémie) génétique peuvent être en bonne santé. Les personnes décédées dans les catégories à haut taux de HDL étaient des personnes souffrant d’alcoolisme, de HALP induite par la drogue et d’HALP génétique mal gérée.
- The Science of Human Potential : The CANHEART study: Is higher HDL better? It depends, but the answer is yes.