Les ministres qui perdent leurs postes (qui se font virer ?), contrairement aux nombreux employés qui perdent leur emploi et se retrouve à pointer au chômage, n’ont bien souvent aucun souci à se faire. Ils n’ont même pas besoin de traverser la rue pour trouver un job, il se trouvera toujours une âme bien intentionnée parmi leurs relations pour leur en proposer un, souvent honorifique, parfois totalement bidon, où leur présence est rarement nécessaire, mais surtout très bien payé et avec de nombreux avantages.
Pour les cas les plus typiques, j’évoquerai la nomination de Mme Royal comme « Ambassadrice des pôles » et dont le bilan et la présence sont plus que controversés1… M. Bayrou nommé à la tête du « Haut-Commissariat au plan », Mme Duflot au poste de directrice générale d’Oxfam France, Mme Pénicaud bombardée représentante permanente de la France auprès de l’OCDE, ou encore Mme Bachelot qui, après quelques errements sur plusieurs postes de ministre (dont celui de la santé qui a laissé des traces…), a officié comme chroniqueuse salace sur quelques médias pour finalement revenir comme ministre de la Culture.
Et maintenant nous avons Mme Buzin qui, après un bref passage calamiteux comme ministre de la Santé ainsi qu’une tentative d’élection à la mairie de Paris tout aussi calamiteuse, se retrouve « Chargée du suivi des questions multilatérales » à l’OMS. Ce n’est pas ceci qui va me redonner confiance en cette pachydermique et quasi inutile institution.
C’est beau, cette entraide chez les premiers de cordée. J’en verserai presque une larme, tiens…
Le diplomate et écrivain Olivier Poivre d’Arvor a été nommé ce mercredi 25 novembre “ambassadeur des pôles et des enjeux maritimes”, un poste vacant depuis le débarquement en janvier de Ségolène Royal, selon une décision du Conseil des ministres,
MAIS
est par ailleurs visée par une enquête préliminaire sur l’usage fait des moyens mis à sa disposition en tant qu’ambassadrice des pôles.
Aucune raison pour que cette pratique s’arrête. N’oublions pas que ceux qui en profite sont les mêmes que ceux qui votent les lois. Ces gens-là ne vont donc pas scier la branche sur laquelle ils sont assis…