Pourquoi les pourcentages relatifs devraient être interdits (2) !

Imaginons une quelconque officine qui propose un placement financier comportant un rendement de 75 % par an. Les plus crédules sauteront sur l’affaire en se disant que s’ils placent 1 000 €, ces derniers leur rapporteront 750 € d’intérêts au bout d’un an.

Sauf que…

Sauf que la mariée est trop belle, car cette société parle de rendements en pourcentages relatifs, calculé à partir du rendement du livret A. Le rendement de celui-ci étant d’actuellement de 1 %, cela nous donne donc un pourcentage de rendement absolu de 1,75 %. Ce qui, en soi, n’est pas si mauvais en ce moment vu la conjoncture, mais n’a strictement rien à voir avec les 75 % annoncés…

Cette pratique, étant assimilé à de la publicité mensongère, est totalement illégale et je ne doute pas un instant que cette société se fera immédiatement assigner en justice par les associations de consommateurs.

Or, nous avons 2 poids, 2 mesures, car les laboratoires pharmaceutiques usent et abusent de cette pratique en toute impunité, comme on a pu le voir dans l’article précédent1 avec les 95,6 % d’efficacité du vaccin Pfizer. Pourcentages qui ne veulent strictement rien dire, mais sont surtout de nature à tromper le profane en lui faisant croire que 95,6 % des personnes vaccinées sont immunisées contre la Covid, ce qui est entièrement faux.

Nous pouvons donc supposer que les labos sont au-dessus des lois. À moins qu’ils ne soient suffisamment puissants pour imposer leurs pratiques aux gouvernements…
Lorsque l’on connaît les sommes que dépensent ces industries en lobbying2 et 3, que ce soit au niveau de nos députés, de l’Union européenne ou encore auprès de l’administration Américaine, ces deux possibilités ne sont pas à écarter !

 

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