Pourquoi faut-il privilégier les pourcentages relatifs dans les essais cliniques ?

Parce que c’est bon pour le business…

C’est en substance ce qui ressort d’une étude publié par un groupe de chercheur français¹ (et oui, parfois aussi la France peut avoir le monopole de la connerie…). Ceux-ci prennent comme exemple la vaccination contre le COVID où Les résultats préliminaires des vaccins à ARNm COVID-19 ont suggéré une réduction du risque relatif pour les cas confirmés de COVID-19 d’environ 95 % dans le groupe vacciné par rapport au groupe placebo, ce qui a sans aucun doute contribué à l’adhésion du public à la vaccination. Cela aurait peut-être été beaucoup moins le cas si la réduction du risque absolu avait été discutée, qui était d’environ 1 % (et encore, d’après ce que j’ai pu lire ici ou là, ça se situerait plutôt aux alentours de 0,3%…).

Tout est dit…

Et bien évidemment, il faut continuer à exprimer les résultats des effets secondaires en % absolus, sinon cela risquerait fort, là aussi, de provoquer l’effet inverse. Par exemple si je me réfère au cas du vaccin de Johnson & Johnson², annoncer un pourcentage d’efficacité de 65,8 % et 72,73 % d’événements thromboemboliques veineux aurait eu un effet dissuasif certain…

On dit toujours qu’il vaut mieux un mensonge qui rassure qu’une vérité qui dérange. Et si en plus c’est bon pour les dividendes des actionnaires, pourquoi s’en priver !