C’est le fond d’un article fort intéressant (et non dénué d’humour) proposé par le Pr Pierre Biron (Professeur honoraire de pharmacologie à l’Université de Montréal) sur les consentements des patients sollicités pour participer à un essai clinique.
Face aux arguments présentant cette participation comme permettant de faire progresser la recherche médicale et pourquoi pas d’améliorer le propre traitement du patient volontaire, il serait plus convenable que le praticien présente la chose différemment : Cet essai permettra de mettre sur le marché de nouveaux produits vendu plus cher. En outre, le contrat est alléchant pour le praticien, car de plusieurs milliers de dollars par patient participant et avec un bonus pour ceux qui restent dans l’essai jusqu’à la fin.
Quant aux effets secondaires possibles, le patient ayant signé le protocole de cet essai s’engage à en accepter les conséquences…