Mouais, ça laisse présager le pire…

Vous avez très certainement remarqué que j’évite de parler ici de l’épidémie de COVID19. Il y a déjà suffisamment d’expert (ou pas…) dont les avis aussi divers que variés, mais bien souvent inutiles, remplissent les nombreuses pages et émissions des sites d’information.

Mais je vais exceptionnellement faire une entorse à cette règle afin de parler d’une info qui, personnellement, me fait froid dans le dos.

Normalement, entre le début de la recherche d’un médicament (ou vaccin) et sa mise sur le marché, il peut s’écouler jusqu’à une dizaine d’années, entre les diverses phases de recherche et les essais cliniques de phase 1, 2 et 3. Les essais cliniques de phase 3 pouvant eux-mêmes durer jusqu’à 3 ans, voir plus pour les essais les plus sérieux, afin de valider l’efficacité du médicament dans le temps et de vérifier l’apparition d’effets secondaires.

Dans le cas de cette épidémie de COVID-19, les labos font la course à celui qui pondra un vaccin en premier (business oblige) et les états font pression sur ces mêmes labos afin qu’ils puissent mettre sur le marché un vaccin le plus rapidement possible, c’est-à-dire en moins d’un an versus une dizaine d’années en temps normal.

Ce qui signifie clairement que le vaccin mis sur le marché dans ces délais extrêmement courts ne pourra avoir pleinement prouvé son efficacité (si tant est qu’il soit efficace…), mais en outre les effets secondaires susceptibles d’apparaître ultérieurement (et dont la plupart se produisent plusieurs années après l’injection) ne seront pas étudiés.

Mais le pire reste à venir : afin d’éviter tout risques financier en cas d’indemnisation des potentielles victimes d’effets secondaires, les labos ont donc demandé à l’Union Européenne que les États membres indemnisent eux-mêmes les fabricants en cas de demande de dédommagement de la part de patients. Le contenu de ces transactions restant bien évidemment confidentiel, le petit peuple que nous sommes n’ayant pas à être informé de décisions qui engage nos vies, notre avenir et… l’argent de nos impôts…

Les labos vont donc mettre sur le marché un produit même pas fini, dont personne n’est sûr ni de l’efficacité, ni de l’innocuité et en cas de problèmes, ce sera à l’Union Européenne (donc à nous, contribuables…) de financer les errements de ces mêmes labos.

Du grand art, je vous dis, du grand art, mais qui signifie clairement que le risque prévu est si important que les labos assurent leurs arrières en s’exonérant des risques financiers des futures indemnisations de victimes.

Je vous le dis franchement, tout ça fait vraiment froid dans le dos…

Info de dernière minute : Le laboratoire AstraZeneca a suspendu les essais de son vaccin contre le coronavirus après l’apparition d’un effet secondaire1 très grave2. Serait-ce le podromone d’une future autre crise sanitaire ?