C’est ce que l’on peut retenir de deux études que je viens de découvrir !
La première, NutriNet-Santé1, est une étude prospective qui a collecté pendant 10 ans (2009 – 2019) les données concernant les apports alimentaires quotidiens de 104 805 adultes français (âge moyen à l’inclusion : 42,8 ans). Les apports totaux en produits laitiers, lait, fromage, yaourts, produits laitiers fermentés et allégés en matières grasses ont été étudiés.
La consommation d’au moins 160 g/j de produits laitiers fermentés (par exemple fromage et yaourts) était associée à un risque réduit de maladies cérébro-vasculaires par rapport à des apports inférieurs à 57 g/j.
Bien qu’ils soient une source alimentaire majeure de graisses saturées, cette étude n’a révélé aucune association directe entre la consommation de produits laitiers et le risque total de maladie cardiovasculaire ou coronarienne, bien qu’ils contribuent à 28,9 % des acides gras saturés dans l’alimentation.
Il faut se souvenir que l’assertion des graisses saturées qui provoquent des maladies cardiovasculaires fut une invention des industriels du sucre afin de détourner l’attention sur la nocivité de leurs propres produits2. Cette dernière a été tellement reprise qu’elle en est devenue un dogme dont il est difficile de se départir encore maintenant. Comme les œufs qui augmenteraient le cholestérol3, ou encore les statines qui sont absolument sans danger et sauveraient des milliards de vies…
La deuxième est une revue systématique et méta-analyse4 qui a examiné l’association entre la consommation de vin et la mortalité cardiovasculaire, les maladies cardiovasculaires (MCV) et les maladies coronariennes (MC) et analysé si cette association pouvait être influencée par des facteurs personnels et liés à l’étude, notamment l’âge moyen des participants, le pourcentage de femmes, la durée du suivi et le pourcentage de fumeurs actuels.
Cette recherche a révélé que la consommation de vin a une relation inverse avec la mortalité cardiovasculaire, les MCV et les MCV. Le RR (Risque Relatif…) groupé pour l’association de la consommation de vin et le risque de cardiopathie congénitale en utilisant l’approche de DerSimonian et Laird était de 0,76, pour le risque de MCV de 0,83 et pour le risque de mortalité cardiovasculaire de 0,73. Cette étude a confirmé que la consommation de vin a une relation inverse avec la mortalité cardiovasculaire, les MCV et les MCV.
En effet, le resvératrol présent dans le vin rouge semble avoir de nombreux avantages pour la santé, car il est anti-inflammatoire, antioxydant et antimutagène dans des maladies telles que le cancer ; il a un effet anti-neuro-inflammatoire et neuroprotecteur contre les toxines pour les troubles cognitifs ; il inhibe l’oxydation des LDL, favorise la relaxation endothéliale, supprime l’agrégation plaquettaire et a des fonctions anti-athérosclérotiques (c’est-à-dire qu’il offre une multitude d’avantages pour la santé cardiovasculaire).
À condition de le consommer avec modération, bien évidemment !
Pour terminer, l’âge, la proportion de femmes dans les échantillons et la durée de suivi n’ont pas influencé cette association.
Bref, voici deux études qui font du bien et qui confirment que le régime méditerranéen est ce qu’il y a de meilleur pour votre santé !
1 Cambridge University Press : Consumption of dairy products and CVD risk: results from the French prospective cohort NutriNet-Santé
2 Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : Dans les années 1960, l’industrie du sucre a payé des scientifiques chargés de minimiser le lien entre le sucre et les maladies cardiovasculaires
3 Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : Manger des œufs ferait mourir ?
4 NIH : Association between Wine Consumption with Cardiovascular Disease and Cardiovascular Mortality: A Systematic Review and Meta-Analysis
Très réconfortant effectivement !