Je n’éprouve strictement aucune admiration pour les milliardaires, ces derniers étant bien souvent de sinistres individus à l’égo surdimensionné. Je citerai par exemple le PDG de (entre autre…) Tesla qui, non content de traiter ses employés comme des esclaves1, nous présente une vision de l’avenir de l’humanité qui dépasse les pires cauchemars que l’on puisse imaginer2 ; ou encore Bill Gates dont le seul mérite a été d’avoir bâti sa fortune en ayant réussi à imposer au monde entier un système d’exploitation des plus merdiques, ce qui lui permet maintenant de défiscaliser une grosse part de ses revenus via une fondation dont l’aspect humanitaire est loin d’être le but ultime3. N’oublions pas non plus un futur ex-président dont le prénom correspond à celui d’un canard débile et dont les frasques interrogent fortement quant à son intégrité mentale…
Pour revenir en France, je vais parler d’un évènement qui atteint un sommet dans l’absurdité. En effet, le groupe Canal+, détenu par un milliardaire bien connu qui tente de faire taire tous ceux qui dérangent ses intérêts4, a déposé auprès de l’INPI le mot « planète » et fait pression pour interdire toute utilisation de ce nom5. De nombreux médias en ligne et associations ont dû modifier leur intitulé, suite à des menaces et intimidation diverses.
Encore heureux que ce site ne s’appelle pas « planète statine » ou encore « planète cardiovasculaire », car je ne doute pas un instant que, aussi petit que soit ce site par rapport à Canal+, ceci lui aurait porté outrage et m’aurait valu les foudres de cette institution.
Quant au jour ou les mots « oui », « non », « terre » ou encore « humain » seront la propriété de sinistres individus, il va devenir compliqué de s’exprimer…
1 Le Monde : En Californie, le confinement avive les inégalités sociales
2 Wikipedia : Elon Musk – Politique et avenir
3 Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : La fondation Bill & Melinda Gates, le summum de l’hypocrisie
4 Basta : Bolloré contre Bastamag : la saison 2
5 Reporterre : Canal+ veut garder le mot « planète » pour lui tout seul