Vous vous souvenez de la fameuse variole du singe1 dont les médias avaient fait leurs choux gras en 20222. Les autorités de santé étaient d’ailleurs dans les starting-blocks afin de préparer la prochaine campagne de vaccination massive3…
Eh bien, figurez-vous qu’aux USA, depuis octobre 2022, les membres républicains de la Commission de l’énergie et du commerce (E&C or the Committee) enquêtent sur un projet de recherche sur le MPXV, un virus responsable du mpox (anciennement connu sous le nom de « variole du singe »), mené à l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID)4.
En effet, cette dernière mène des recherches visant à échanger des dizaines de gènes du clade II MPXV, beaucoup plus transmissible, mais moins mortel, vers le clade le plus mortel I MPXV. Ce que l’on appelle communément, dans ce genre de recherches, un GOF (Gain of Function).
Autrement dit, ce labo cherche à rendre le virus mortel beaucoup plus transmissible afin d’augmenter la capacité de propagation (et donc la mortalité) de ce virus5.
Ceci dit, est-ce dans le but de tuer encore plus de gens ou bien de forcer la vente d’un nouveau vaccin ?
Et dire que c’est dans ce monde de merde là que nous vivons…
1 Santé publique France : Cas de variole du singe : point de situation au 16 juin 2022
2 Le Monde : Variole du singe : comment se transmet-elle, quels sont les symptômes ?
3 HAS : Avis n°2022.0039/AC/SESPEV du 7 juillet 2022 du collège de la Haute Autorité de santé relatif à la vaccination contre le virus Monkeypox en préexposition des personnes à haut risque d’exposition
4 Maryanne Demasi : The NIAID is a repeat offender
5 U.S. House of Representatives : Interim Staff Report on Investigation into Risky MPXV Experiment at theNational Institute of Allergy and Infectious Diseases