Cette étude avait pour but d’étudier si une adhésion au régime méditerranéen pendant une année pouvait altérer favorablement le microbiote intestinal, réduire la fragilité et améliorer la santé.
Les auteurs de celle-ci ont donc suivi plus de 1200 personnes âgées de 65 à 79 ans, réparties dans cinq pays différents (Pologne, Pays-Bas, Royaume-Uni, France et Italie) pendant 12 mois.
Voici un bref résumé de leurs conclusions :
Sans surprise, l’adhésion au régime méditerranéen a été associée à des altérations spécifiques du microbiote intestinal. Il a été constaté une association positive de la baisse de plusieurs marqueurs de fragilité et une association négative des marqueurs inflammatoires dont la protéine C-réactive et l’interleukine-17.
Une association significative a aussi été observée entre une adhérence accrue au régime méditerranéen et l’amélioration de la capacité cognitive globale et de la mémoire épisodique. De plus, il a été démontré qu’une adhérence plus élevée au régime méditerranéen réduit le taux de perte osseuse chez les personnes atteintes d’ostéoporose et améliore la fonction immunitaire innée, la pression artérielle et la rigidité artérielle.
On peut noter que dans cette étude, il n’est pas fait mention de l’impact du régime méditerranéen sur les maladies cardiovasculaires (ni, hélas, sur le COVID-19…), mais plusieurs autres études ayant fait état de son impact positif1 sur les maladies cardiovasculaires, voici une raison de plus d’adopter celui-ci…
1 Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : Essais cliniques sur le régime méditerranéen
Merci pour l’info il ne faut pas perdre de vu que le Docteur Michel de Lorgeril a fait énormément de travail sur le régime méditerranéen
Et encore merci pour vos aides que vous nous apportez
Roland