Les labos pharmaceutiques n’ont qu’une priorité : notre santé. Nous prendrait-on pour des imbéciles ?

Cet article fait suite à un mail d’un lecteur de mon site (aussi relecteur puisque qu’il me signale en passant quelques fautes d’orthographe ou de grammaire qui y subsiste, ce dont je l’en remercie vivement) à propos des nombreux procès engrangés par les laboratoires pharmaceutiques depuis quelques décennies. Comme il m’a fait parvenir plusieurs liens supplémentaires sur des affaires qui auraient coûté quelques centaines de millions de dollars (voire quelques milliards…) à ces derniers, j’en ai profité tout d’abord pour mettre la page La guerre des labos pharmaceutiques contre notre santé, et ensuite pour faire un état des lieux sur les pratiques des labos en ces temps troublés de crise COVID-19.

Il n’aura échappé à personne que Pfizer vient de montrer son vrai visage avec l’affaire des 6 doses par flacon de vaccin contre la COVID. Pour ceux qui hibernaient et n’en auraient pas entendu parler, je rappelle brièvement l’affaire : certaines personnes pratiquant les injections se sont aperçus que le surplus de produit dans les flacons permettait de pratiquer 6 injections, ceci avec néanmoins certaines restrictions. Celles-ci étant que la personne pratiquant l’injection soit expérimentée et qu’elle possède seringue et aiguille adaptée (à faible volume résiduel, matériel que le ministère de la Santé peine à fournir…). Et même dans ce cas le taux de réussite peut varier entre 70 et 100 %1.
Pfizer a donc sauté sur l’occasion pour réduire le nombre de flacon livré à l’Union Européenne, le marché ayant été conclu en nombre de doses et non pas en flacon.
Ce qui signifie donc que Pfizer se fiche totalement que l’on puisse vacciner un peu plus de personnes, sans compter que l’opération n’est pas neutre financièrement pour le labo. En effet, sur les 120 millions de flacons promis, celui-ci économiserait donc 20 millions de flacons. En tenant compte d’un prix de vente à l’UE de 12 euros la dose (montant normalement confidentiel pour le commun des mortels…), Cette manipulation permettrait à Pfizer d’engranger un surplus de près de 1,5 milliard d’euros2.

Il n’y a pas de petits profits, dans ce monde de merde !

Mais hélas, ce n’est pas tout…

Je reviens sur une info pour laquelle j’avais écrit un article3 et qui concerne un accord signé dans le plus grand secret entre l’UE et les labos pharmaceutiques produisant un vaccin contre la COVID-19. Celui-ci exonérant les labos de toute responsabilité financière en cas d’effets secondaires graves. Que les labos assurent autant leurs arrières ne laissera pas d’être inquiétant, ce vaccin étant (paraît-il…) strictement sans aucun danger4 5.

Nous aurait-on menti ?

Pour en revenir à ce fumeux contrat dénommé CUREVAC, celui-ci est disponible depuis le 19 janvier sur le site de la Commission Européenne6, hélas en version expurgée.
Voici la partie de l’accord qui concerne les indemnisations (je me suis permis de le traduire pour les non anglophones…) :

 

1.23. INDEMNISATION

1.23.1. La Commission, au nom des États membres participants, déclare que l’utilisation des produits livrés au titre de la présente APP et/ou des bons de commande de vaccins se fera dans des conditions épidémiques nécessitant une telle utilisation, et que l’administration des produits sera donc effectuée sous la seule responsabilité des États membres participants.

1.23.2. Les parties déclarent en outre que les dispositions contenues dans la présente clause d’indemnisation, y compris les exceptions aux engagements d’indemnisation, reflètent les circonstances exceptionnelles de la pandémie COVID-19 et la nécessité de développer de nouveaux vaccins à une vitesse sans précédent afin de permettre une immunisation à très grande échelle.

1.23.3. Sur cette base, chaque État membre participant indemnise et dégage de toute responsabilité le contractant, ses sociétés affiliées, ses sous-traitants et ses sous-licenciés, y compris les partenaires contractuels participant à la recherche, au développement (y compris les essais précliniques et cliniques), à la fabrication et/ou à la livraison, ainsi que les dirigeants, administrateurs, employés et autres agents, représentants et prestataires de services de chacun d’eux (ensemble, les « personnes indemnisées ») pour la responsabilité encourue et normalement supportée par eux en ce qui concerne les dommages, préjudices et pertes (ensemble, les « pertes »), comme précisé à l’article I.23.5 découlant de l’utilisation et du déploiement des produits fournis à l’État membre participant (ou à une autre entité désignée par cet État membre participant) dans le cadre de cet APP, quel que soit le moment où les pertes se produisent.

1.23.4. Une telle indemnisation ne sera pas disponible pour les personnes indemnisées dans la mesure où (NB : à partir d’ici, le reste du paragraphe est grisé et occulte totalement les causes d’exclusions !)

1.23.5. L’indemnisation en vertu de l’article I.23.3 ne sera disponible que pour les pertes qui consistent en (i) la responsabilité envers la partie lésée (NB : de nouveau partie grisée !) en cas de décès, de blessure physique, mentale ou émotionnelle, de maladie, d’invalidité, de coût des soins, de perte ou de dommage matériel, de perte de revenus et d’interruption d’activité ; et (ii) tous les coûts raisonnables et nécessaires liés à ces Pertes, y compris les frais de justice, les frais d’expertise et autres frais de litige ou de règlement.

1.23.5. (NB : Nous ne saurons pas ce que contient ce paragraphe, celui-ci étant entièrement grisé).

1.23.6. Le contractant doit veiller à ce que les personnes indemnisées prennent les mesures commercialement raisonnables pour éviter, défendre ou régler la réclamation de tiers et pour atténuer la responsabilité encourue. Dans (NB : le nombre de jours est grisé, donc impossible de savoir le délai limite de réclamation) les jours civils suivant la présentation par le contractant d’une facture pour les pertes effectivement subies (y compris lorsqu’elles surviennent au cours d’une procédure judiciaire ou de discussions en vue d’un règlement), l’État membre participant confirme par écrit au contractant qu’il indemnisera ces pertes, sous réserve des conditions énoncées dans la présente clause d’indemnisation, en particulier les conditions énoncées ci-dessus. (NB : Phrase grisée). Le contractant tient l’État membre participant raisonnablement informé de la réclamation d’un tiers et le contractant ne peut régler la réclamation d’un tiers qu’avec le consentement préalable de l’État membre participant (ce consentement ne doit pas être conditionné, refusé ou retardé de manière déraisonnable)

1.237. Par ailleurs, le contractant peut demander, dans la mesure où les règles de procédure applicables le permettent, à l’État membre participant d’assumer (avec son propre conseil et à ses propres frais) le contrôle exclusif de la défense ou du règlement de la réclamation d’un tiers ; à condition que : (i) l’État membre participant prenne raisonnablement en considération les intérêts du contractant et ne règle pas la réclamation d’un tiers sans le consentement écrit préalable du contractant (ce consentement ne pouvant être conditionné, refusé ou retardé de manière déraisonnable) ; et (ii) le contractant ait le droit, mais non l’obligation, de participer à la défense ou au règlement de la réclamation d’un tiers et de retenir les services de son propre conseil en relation avec cette réclamation à ses propres frais.(NB : je pense que la suite de cette phrase doit-être primordiale puisque étant occultée…).

1.23.7. Ces dispositions s’appliquent jusqu’à la détermination finale par les tribunaux compétents d’un motif d’exception à l’indemnisation, tel que stipulé aux articles I.23.4. Toute réclamation du contractant en vertu du présent article I.23 est prescrite au plus tôt (NB : Une fois de plus, nous ne saurons rien du délai…) après l’expiration finale de tous les délais de prescription applicables à la réclamation de tiers concernée.

Tout ceci signifie clairement que :

  1. Les labos sont dégagés de toute responsabilité financière et morale en cas de plainte pour effets secondaires indésirables
  2. Même si ce sont les états qui financent les indemnisations, il subsiste un gros flou quant aux conditions d’attribution ou d’exonération de ces dernières (les parties concernant ces points sont effacées)
  3. En cas d’indemnisation de victimes d’effets secondaire dus au vaccin, au final ce sera donc à nous, contribuable, de supporter le coût de ces indemnisations.

À l’heure où l’on parle de plus en plus d’Open-Data et de transparence, il est vraiment scandaleux que de tels agissements puissent encore subsister. N’oublions pas que toutes ces institutions Européennes et gouvernementales ne sont financées au final que par nous, contribuables, grâce l’argent de nos impôts et taxes diverses, de même que le seront les achats des vaccins, leurs transports et stockages ainsi que les campagnes de vaccination. Tout ceci démontre bien le peu de considération dont font preuves ces institutions et ces gouvernements vis-à-vis des simples individus (et malgré tout financeurs…) que nous sommes et qui considèrent que nous n’avons pas à être tenu informés de tous les tenants et aboutissements des accords financiers et autres conclus entre l’Union Européenne, les gouvernements et les industries pharmaceutiques (accords qui engagent quand même notre santé et notre vie…). Tout ceci démontre une fois de plus que ce ne sont plus nos gouvernements qui dirigent le monde, mais bien les gros industriels avides de profits qui imposent leurs conditions dans la plus totale opacité !

Pour conclure, je vous conseille de lire le court billet sur ce sujet de la députée européenne Michèle Rivasi7 qui, bien que siégeant au Parlement Européen, n’a eu accès elle aussi qu’a la version expurgée (ce qui démontre bien l’opacité de la chose !). Je me permets de citer un extrait de ses propos qui résume très bien la situation : De deux choses l’une, soit les fabricants ont confiance dans leur produit et ils n’ont alors aucune raison de demander à être exemptés de leur responsabilité. Soit les discours dont on nous abreuve sur la sécurité des vaccins est infondée et largement surestimée, ce qui place alors des millions de personnes en situation de cobayes de vaccins génétiques développés à la va-vite, sans recul suffisant.