Les inhibiteurs de la pompe à proton (I.P.P.), utiles mais surprescrits et dangereux…

Ça faisait quelques temps que je travaillais sur les inhibiteurs de la pompe à proton. Et bien l’article est en ligne et consultable à la rubrique « Autres traitements », puis « Les inhibiteurs de la pompe à proton (I.P.P.) » ou plus directement ici.

Pour résumer, les I.P.P. sont normalement prescrits en cas de maladie ulcéreuse ou de reflux gastro-œsophagien, mais aussi après une pose de stent et dans le cadre d’une double agrégation par antiplaquettaire + aspirine. Je dis bien normalement car, selon les études, la surprescription d’I.P.P. est estimée entre 25 % et 86 % et 50 % des prescriptions d’I.P.P. ont lieu hors AMM. En outre, la prescription d’I.P.P., dans la plupart des cas ne doit pas être systématique et surtout conditionnée à la recherche préalable d’une infection par Helicobacter pylori (je doute fortement que ce soit toujours le cas…).

Il sont aussi très dangereux sur le long terme avec une augmentation spectaculaire des insuffisances rénales chroniques, démences, infections gastro-intestinales, ostéoporoses ainsi que cancers de l’estomac.

Une dernière chose : comme beaucoup d’autres médicaments, le dernier arrivé sur le marché (Rabéprazole), bien que commercialisé 3 fois le prix du moins cher (Lansoprazole), n’est même pas plus efficace !