L’affaire Levothyrox, un nouveau rebondissement

La journaliste d’investigation Aurore Gorius révèle que la décision de modifier la formule du Levothyrox en 2012 à effectivement été initiée par l’ANSM suite à une étude qui aurait montré un manque de stabilité du produit. Sauf que l’ANSM ne veut pas fournir cette fameuse lettre, se retranchant derrière l’enquête préliminaire en cours, mais surtout que la demande initiale a été effectué par le Pr Lechat de l’ANSM qui a travaillé de longues années pour… Merk.
Dans une interview sur France Inter, elle y révèle aussi qu’une hypothèse du changement de formule serait de pouvoir commercialiser le Levothyrox en Chine (les Asiatiques étant intolérants en grande majorité au lactose), un document interne à Merk prouvant la volonté de Merk de conquérir le marché chinois avec un changement de formulation de ce produit.
Elle y explique aussi que tous les plus grands défenseurs de la nouvelle formule du Levothyrox, et que l’on a pu entendre ou lire dans les médias suite à cette affaire, sont tous grassement rémunérés par l’industrie pharmaceutique (dont Merk…), ce qui expliquerait leur acharnement à défendre cette nouvelle formule…
On peut aussi noter que Merk étant par ailleurs le 3e labo qui dépense le plus en lobbying auprès des doyens des facs de médecines, ce qui permet évidemment de conditionner tous les futurs médecins qui sortiront de ces mêmes facs.

Bref, encore et toujours une sale histoire de pognon !

 

1 réflexion au sujet de « L’affaire Levothyrox, un nouveau rebondissement »

  1. Autre élément troublant dans cette affaire :le levothyrox générique Biogaran n’a plus été disponible quasiment au moment où le nouveau levothyrox est sorti….. Je ne sais pas si il en est allé de même pour le générique commercialisé par Teva

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