C’est le constat effectué par cette étude initiée en 2015 mais parue fin 2016 : « Healthcare Access and Quality Index based on mortality from causes amenable to personal health care in 195 countries and territories, 1990–2015: a novel analysis from the Global Burden of Disease Study 2015 » qui compare les systèmes de santé de 195 pays et régions grâce à un indice : le HAQ (Health Quality and Access). Celui-ci est basé sur une analyse de la mortalité évitable et va de 0 à 100.
Au général, la France se classe en 15° place grâce un bon score sur les maladies infectieuses et cardiovasculaires. Par contre, concernant les effets indésirables, elle se retrouve en 77° place sur 195 avec un score de 62 sur 100.
Un signal alarmant qui prouve bien qu’en France, il y a encore du chemin a faire concernant les bons usages des médicaments et la prise en compte des effets secondaires (il n’y a qu’a voir l’affaire du Médiator ou plus récemment celle de la Depakine…).
J’en profite d’ailleurs pour faire un rappel sur la déclaration des effets secondaires des médicaments (et plus particulièrement des statines) que vous pouvez effectuer sur le Portail de signalement des événements sanitaires indésirables