Ce n’est pas nouveau, mais ça se confirme une fois de plus !
A l’occasion d’une interview publiée par l’excellent magazine Reporterre des deux journalistes à l’origine des « Monsanto papers », on peut découvrir l’étendu des falsifications, manipulation et corruptions en tout genre dont s’est rendu coupable cette société afin de masquer la dangerosité de son produit phare (le Glyphosate, alias RounUp) alors que la causalité de celui-ci avec les cancers (notamment lymphome non-hodgkinien) est prouvée.
Un élément très instructif est la conclusion fournie par l’une des deux journalistes et que je me permets de citer : « Monsanto n’est cependant pas la seule firme à falsifier des documents à propos de produits chimiques dangereux pour l’environnement ou l’humain, même si elle a sans doute été le plus loin. Ces abus sont fréquents dans l’industrie chimique, comme avec l’industrie du tabac ou pharmaceutique. Ils calculent combien d’argent ils peuvent gagner et combien d’argent ils risquent de perdre en dommages et intérêts s’ils sont démasqués. »