Il y a, comme ça, des articles qui vous mettent du baume au cœur…

Concernant la réduction les maladies cardiovasculaires, il n’aura échappé à personne que la seule hypothèse retenue est une baisse intensive du cholestérol, quand bien même celle-ci ne montre que des résultats extrêmement moyens (et encore je suis gentil…).

Et voici donc un cardiologue qui, à contre courant de la pensée dominante, prône… le bonheur pour aider à la guérison.

Après un syndrome coronarien aigu, 20 % des patients présenteraient une dépression, 30 % de l’anxiété, tandis qu’un syndrome de stress post traumatique peut-être caractérisé dans 30 % des cas également. Ce qui a pour conséquence de multiplier la mortalité par 21.

Selon ce cardiologue, il y a deux maladies : celle soignée par le médecin et celle vécue par le patient, et qui n’ont souvent rien à voir. Et donc celui-ci conseille, plutôt que traiter ces problèmes à coup d’anti-dépresseurs et autres psychotropes, d’aider les patients à aller mieux par une prise en charge psychologique et par différentes techniques : respiration consciente, relaxation, cohérence cardiaque, méditation. Cette pratique faisant baisser le risque de récidive d’infarctus de 22 %.

Dans un autre article cité lors de cette interview, des chercheurs ont analysé 15 études comprenant 229 391 participants dont 10 études ont rapporté des données sur les événements cardiovasculaires et 9 études ont rapporté des données sur la mortalité toutes causes confondues, ce pendant une durée moyenne de 13,8 années. Les personnes les plus optimistes avaient un risque (relatif) de mortalité cardiovasculaire réduit de 35 %, et de mortalité toutes causes réduit de 26 %2.

Dans le même registre, une étude a suivi 4 139 participants, âgés de 45 à 75 ans, sans maladie cardiovasculaire connue pendant une moyenne de 13,4 ans3. La constatation est sans appel : l’isolement social est associé à un risque accru d’événement cardiovasculaire de plus de 40 % et à une mortalité toutes causes approchant 50 %.

Bon, alors ? Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?

Surtout pas le feu vert des labos, qui voient ainsi s’envoler une partie de leurs juteux bénéfices…

En résumé : Soyez heureux, ayez plein d’amis et mangez méditerranéen. Ça vous sauvera des maladies cardiovasculaires plus sûrement que n’importe quelle statine et strictement sans aucun effet secondaire !

Doigts de pieds en éventail

 

 

2 réflexions au sujet de “Il y a, comme ça, des articles qui vous mettent du baume au cœur…”

  1. Je suis suivi depuis 1980 pour un rétrécissement aortique assorti d’une dilatation de l’aorte ascendante. Les deux cardiologues qui m’ont suivi en Moselle, ne m’ont jamais prescrit de rosuvastatine mon taux de cholestérol étant correct. Arrivé en retraite dans l’ouest, changement de cardiologue assorti de rosuvastatine Crestor 5 mg/j et à partir de juin 2017 celle de Biogaran. Entre temps opération de remise en état du coeur, changement valve aortique et aorte ascendante, opération technique, le muscle cardiaque n’étant pas atteint, et mon taux de cholestérol étant toujours correct suivant les avis des laboratoires pharmaceutiques avec le Crestor. Novembre 2017 essoufflements et toux sèches, contrôle cardiaque, contrôle angiéologique, test d’effort, rien n’a signaler. Avril 2018 radio des poumons, suivie d’un scanner : pneumopathie interstitielle. Exploration complète des poumons par une pneumologue, bilan sanguin, biopsie glande salivaire et pulmonaire : pneumopathie interstitielle non spécifique d’origine autre que maladie. Cette PINS est comme les problèmes de crampes, rénaux, gynécomastie que j’ai eu fait partie des effets indésirables de la rosuvastatine, bizarre non? A savoir que j’ai arrêté de prendre ce poison en février 2019, et l’état de mes poumons même s’ils ne s’améliorent pas est pour l’instant stabilisé. Un gus de chez Goldman Schach a écrit à l’intention des labos pharmaceutiques, qu’il était financièrement plus intéressant de soigner que de guérir des patients. Mais de là à donner des médicaments en préventif contre une maladie que l’on a pas, il faut quand même le faire! Que font les sbires de l’ANSM?

    • Merci pour ce témoignage.
      Comme vous le dites si bien, il est plus intéressant financièrement pour les labos de soigner que guérir. Ce d’autant plus lorsque que c’est pour soigner les effets secondaires… de leurs propres médicaments… que l’on a prescrit à des gens bien portant qui n’en avait pas franchement besoin. Mais bon, le monde moderne n’est plus à un paradoxe près !
      Quant à l’ANSM, ses membres sont pour la plupart composés de professeurs largement rémunérés par les labos, donc pas grand chose à espérer de ce côté-là.
      Bon courage à vous.

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