2 études ont étudié les effets indésirables d’un taux très élevé de cholestérol à lipoprotéines de haute densité (HDL-C).
La première a constaté que les individus avec des taux de HDL-C supérieurs à 80 mg/dL avaient un risque plus élevé de mortalité toutes causes confondues et un risque 71 % plus élevé de mortalité cardiovasculaire après ajustement pour les covariables, par rapport à ceux dont les taux de HDL-C se situent entre 40 et 60 mg/dL1.
Quant à la deuxième, elle a observé que chaque augmentation de 1 SD du niveau de HDL-C était associée à un risque de fractures de 14 % plus élevé, et lorsque le niveau de HDL-C était analysé en catégories, les individus du quintile le plus élevé avaient un risque de 33 % plus élevé de fractures que celles du quintile inférieur2.
De quoi enterrer définitivement toutes les études de sinistre mémoire sur les inhibiteurs de CETP3…
1 Jama Cardiology : Association Between High-Density Lipoprotein Cholesterol Levels and Adverse Cardiovascular Outcomes in High-risk Populations
2 Jama Cardiology : Association of Plasma High-Density Lipoprotein Cholesterol Level With Risk of Fractures in Healthy Older Adults
3Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : Essais cliniques des inhibiteurs de CETP