Ayant déjà un peu fouillé l’étude Fourier faisant le panégyrique de l’évolocumab, j’ai creusé plus sérieusement celle-ci.
Quelques éléments plutôt surprenants (entre autres…) :
- Il est cité dans l’étude
De même, chez FOURIER, l’ampleur de la réduction du risque par rapport au point final secondaire a semblé croître avec le temps, passant de 16% au cours de la première année à 25% au-delà de 12 mois, ce qui suggère que la réduction des taux de cholestérol LDL concernant les bénéfices cliniques cardiovasculaires nécessite du temps
. Et donc pourquoi avoir stoppé l’étude prématurément alors que le traitement demande du temps pour agir et que la courbe était soit-disant en pleine progression ? - Selon les auteurs de l’étude,
En termes de résultats individuels, l’évolocumab n’a eu aucun effet observé sur la mortalité cardiovasculaire »
. Bon, Avouons plutôt une très légère augmentation, ce qui est tout de même étonnant de la part d’un médicament faisant fortement baisser le cholestérol et qu’il paraît que plus on fait baisser le cholestérol, plus la mortalité baisse… Mais là où ça devient comique (enfin, finalement, pas trop…), c’est que la mortalité est passée d’une réduction de -4% la première année à une augmentation de +12% la deuxième année dans le groupe evolocumab. Quel dommage que l’étude ait été interrompue avant la 3eme année…
Le reste ci-dessous :
Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : le grand mensonge : Trial FOURIER