COVID-19 : Un point sur les problèmes menstruels dus aux vaccins

Dans un précédent billet1, j’avais évoqué le cas des troubles menstruels survenant chez certaines femmes suite à leur vaccination contre le Covid. Troubles qui avaient été initialement écartés, au motif qu’aucun lien n’avait pu être établi avec la vaccination contre la Covid-192.

Depuis, nous assistons, suites à de (trop…) nombreuses réclamations, à un sérieux rétropédalage puisque l’ANSM invite maintenant les femmes à déclarer leurs troubles sur le site du ministère de la Santé3, allant même jusqu’à proposer un guide d’aide à la déclaration ainsi qu’un tutoriel4. Par contre, les instances médicales continuent de minimiser les faits en considérant cet effet secondaire comme l’effet d’un stress ou une anxiété importante, engendré par l’acte de vaccination et/ou le contexte de pandémie. Ah bon ?
Toutes les personnes âgées que l’on a piqué n’ont eu aucun problème avec le stress et ces femmes, pour la plupart dans la force de l’âge et en bonne santé, stresseraient au point de perturber leur cycle ? On continue vraiment de prendre ces femmes pour des abruties !

Une étude vient justement d’être publiée dans laquelle les auteurs font le point sur ces troubles menstruels5. Les labos ayant bâclé les études sur leurs vaccins, il s’agit donc d’une étude déclarative (oui, je sais, relation ne veux pas dire causalité ; mais au-dessus d’un certain seuil, la question doit être reconsidérée…) à laquelle 39 129 femmes ont répondu. Je fais court : « 42 % des personnes ayant des cycles menstruels réguliers ont eu des saignements plus abondants que d’habitude. Parmi les personnes interrogées qui n’ont généralement pas de règles, 71 % des personnes sous contraceptifs réversibles à action prolongée, 39 % des personnes sous hormones d’affirmation du genre et 66 % des personnes ménopausées ont signalé des saignements abondants. ».
On ne va pas me faire croire que toutes ces personnes ont été stressées par la vaccination…

D’après cette même étude, ce n’est pas le premier vaccin qui cause ce problème, ceux contre la typhoïde, l’hépatite B et le papillomavirus avaient déjà produit des irrégularités menstruelles, des menstruations manquées, tardives ou précoces, des malaises et des saignements abondants.

Donc ce problème était connu et il a été consciencieusement évacué sous le tapis, les femmes osant émettre l’hypothèse que leurs troubles étaient dus à la vaccination étant ostracisées, tout ceci afin de ne pas perturber les campagnes de vaccination contre la Covid-19.

C’est attendrissant, cette soumission aux labos…