COVID-19 : Lorsque que le gouvernement confirme que le pass sanitaire n’a absolument rien de sanitaire

Je n’épiloguerai pas sur la prolongation de celui-ci votée par nos députés avec 74 voix pour, 73 contre et 1 abstention1. Les 429 autres députés ayant préféré rester chez eux bien au chaud, à moins qu’ils aient préféré faire le tour des marchés afin de serrer des mains pour préparer la future campagne présidentielle…
Ceci n’étant pas la première fois qu’une loi d’importance réussi à passer simplement parce que seule une poignée de député est présente, nous sommes raisonnablement en droit de se demander à quoi ces messieurs servent-ils vraiment, surtout si l’on considère leur rémunération de base totale (7 239,91 € brut mensuel), plus divers autres avantages2

Bref, pour en revenir au pass sanitaire, celui-ci est obligatoire pour prendre un café en terrasse mais pas pour aller chanter dans les églises (Dieu protégerait-il du COVID ?), pour prendre l’avion ou le TGV mais pas pour s’entasser dans un RER ou un métro bondé.

On ne peut qu’admirer le sens des priorités de ce gouvernement qui vient d’en rajouter une couche par la voix du ministre de l’Intérieur en déclarant que le pass sanitaire ne sera pas exigé pour les réunions politiques3.

Ah bon ? Il semblerait donc que boire un café en terrasse soit éminemment plus dangereux que d’entasser plusieurs centaines de braillards dans un meeting politique…

  1. Ceci confirme une fois de plus que le pass sanitaire (et il fallait être vraiment aveugle pour ne pas s’en être aperçu avant…) n’a rien de sanitaire, mais reste un moyen de coercition et de restriction des libertés.
  2. Ceci confirme aussi, hélas, que distiller la peur permet de faire passer n’importe quelle mesure liberticide sous des prétextes bidons.
  3. Ceci confirme aussi, hélas, que ce gouvernement prend vraiment les gens pour des abrutis.
  4. Ceci confirme aussi, hélas, que beaucoup d’individus sont prêts à gober n’importe quel mensonge poussant à accepter n’importe quelle décision supprimant les plus élémentaires de nos libertés.

Je terminerai ce coup de gueule en citant, une fois de plus, Benjamin Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux ».

 

3 réflexions au sujet de “COVID-19 : Lorsque que le gouvernement confirme que le pass sanitaire n’a absolument rien de sanitaire”

  1. Il n’y a plus de mots suffisamment forts pour exprimer nos ressentis !

    Honte aux députés absents et la question est, pourquoi encore les payer, quand ils ne sont pas capables d’honorer leurs fonctions avec un minimum de courage !

    Honte à ce gouvernement

    Que dire des Français qui suivent le mouvement, qui ne se posent pas de questions, qui nous entraînent toujours plus bas

    Si nous ne pouvons plus faire de sports, nous cultiver, nous rendre à l’hôpital ou auprès de nos aînés, réjouissons-nous, sous-citoyens que nous sommes devenus, nous pourrons aller écouter Jupiter dans ses meetings

  2. Effectivement, c’est effarant. Et le fait que le texte ait été voté avec si peu de députés présents, désolant.

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