Covid-19 : Les vaccins sauvent-ils des vies ?

Une étude menée par des scientifiques danois¹ a passé en revue les essais contrôlés randomisés (ECR) des vaccins COVID-19 à ARNm (Pfizer, Moderna) et à vecteur adénoviral (AstraZeneca, J&J) rapportant la mortalité globale, y compris les décès liés au COVID-19, les décès par accident, les décès cardiovasculaires et les autres décès non liés au COVID-19 afin d’évaluer si les vaccins ont en fait sauvé des vies.

Leur conclusion est surprenante : le risque relatif (RR) pour les deux vaccins à ARNm par rapport au placebo était de 1,03 (IC 95 % = 0,63-1,71) alors que le RR pour les vaccins à vecteur adénovirus par rapport au vaccin placebo/contrôle était de 0,37 (0,19-0,70). Autrement dit, les vaccins à ARNm ne sauvent pas de vies, la réduction de la mortalité Covid étant plus que compensée par la mortalité non-Covid (principalement des problèmes cardiovasculaires) alors que les vaccins à vecteur adénoviral seraient plus efficaces pour réduire la mortalité. Ces résultats étant basés sur les résultats d’ECR mené par les fabricants eux-mêmes.

Quant à dire que l’UE a volontairement favorisé les vaccins à ARNm vendus plus de 20 € la dose au détriment des vaccins à vecteur adénoviral alors que ceux-ci étaient commercialisés à prix coûtant, vu la proximité de la présidente de l’UE Ursula von der Leyen avec le PDG de Pfizer², il n’y a qu’un pas que beaucoup n’hésitent plus à franchir…

Pour en savoir plus sur cette étude, je vous recommande l’article de Maryanne Demasi sur son blog³, ainsi que l’article de Martin Kulldorff sur le site de Brownstone Institute⁴ qui apporte tous deux un éclairage supplémentaire.

Vous pouvez aussi consulter l’étude complète ici : Randomised clinical trials of COVID-19 vaccines: do adenovirus-vectorvaccines have beneficial non-specific effects?