Une consommation élevée de graisses (y compris animales) diminue la mortalité, à contrario une consommation élevée d’hydrates de carbones augmente celle-ci

L’étude « Prospective Urban-Rural Epidemiology PURE », une vaste étude observationnelle sur l’impact des sucres et des graisses sur la mortalité toutes causes et la mortalité cardiovasculaire (CV) démontre que non seulement des apports élevés en graisse et notamment en graisses animales diminueraient le risque de mortalité, mais aussi que des apports élevés (plus de 60 %) en glucides entraînent une augmentation des décès toutes-causes (sans effets sur la mortalité spécifiquement cardiovasculaire). L’idéal semblerait un niveau d’environ 55 % d’hydrates de carbones pour environ 35 % pour les graisses (y compris animales).

Bien sûr, de nombreuses voix s’élèvent pour dire que depuis très longtemps, la littérature médicale prône exactement l’inverse. Ces mêmes voix ne doivent pas être au courant que Coca-Cola a payé de nombreux scientifiques et corrompu de nombreux organismes publiques afin de minimiser les dangers du sucre dans l’alimentation…

Un autre conclusion intéressante de cette étude concerne le bienfait du régime méditerranéen puisqu’il a été constaté qu’une consommation élevée de fruits, de légumes et de légumineuses était inversement associé aux maladies cardiovasculaires majeures, à l’infarctus du myocarde, à la mortalité cardiovasculaire, à la mortalité non cardiovasculaire et à la mortalité totale.

Pour une fois que la France, avec le « Programme national nutrition santé » qui recommande 5 fruits et légumes par jour, est un précurseur en la matière et va dans le bon sens…

Pour rappel, les différents articles sur les malversations de Coca-Cola et consors :