Certains jours, il y a de quoi pleurer !

Autant le dire tout de suite, ce billet est un coup de gueule et je ne vais pas être tendre…

Je cite simplement le titre de l’article : « Deux-Sèvres : un enfant grièvement blessé attend trois heures qu’un CHU l’accepte1 ».

Voilà à quoi on en est réduit à cause de la réduction des crédits accordés aux hôpitaux pratiquée depuis quelques décennies par les gouvernements successifs, les règles administratives à la con définies par ces mêmes gouvernements, le manque de considération et les salaires minables proposés au personnel soignant. Tout ceci aura fini par provoquer une hémorragie du personnel hospitalier. C’est un métier difficile qui demande beaucoup d’abnégation, si en plus ces personnes sont sous-payées et qu’on les traite comme des merdes, je comprends très bien leur désaffection pour les métiers de la santé.

Combien de mort faudra-t-il pour que ce gouvernement de merde prenne vraiment les vraies mesures qui s’impose ?

Mais hélas, celui-ci préfère acheter plus de 12 millions de doses de vaccin pédiatriques contre le Covid2 qui ne servent strictement à rien3 (sauf à engraisser ces xxx [censuré…] de dirigeants et actionnaire des labos pharmaceutiques) que d’investir dans l’hôpital.

Deux causes ne devraient jamais faire l’objet de restrictions financières ou autres, ce sont la santé et l’éducation. Attention, je ne dis pas que l’on doit gaspiller l’argent public, mais réduire constamment la dotation des hôpitaux en comptant sur le dévouement et l’abnégation de son personnel est un très mauvais calcul. Idem pour l’éducation, sans compter les réformes de merde prônées par des gens qui n’ont jamais mis le moindre pied dans une classe…
Lorsque l’appât du gain l’emporte sur la santé et la vie des gens, voilà où on en arrive.

Monde de merde !

 

2 réflexions au sujet de “Certains jours, il y a de quoi pleurer !”

  1. Je pense que ce n’est pas un cas unique, que ce type d’errance reste confidentielle ou non ébruitée …

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