Un monsieur dont j’ai fait connaissance depuis peu (et oui, là où je m’entraîne, je suis le confident de tous les problèmes de statines, de cholestérol, etc.) m’a raconté l’anecdote suivante : à la suite de problèmes cardiovasculaires ayant imposé la mise en place de stents, il s’est vu prescrire bien évidemment des statines. Hélas pour lui, celles-ci lui ont provoqué non seulement douleurs et crampes, mais aussi une faiblesse musculaire au niveau des membres inférieurs à un point tel qu’il lui arrivait régulièrement de s’écrouler en pleine rue, ses jambes ne le supportant plus.
Il en a bien évidemment fait part à son cardiologue qui n’a rien trouvé de mieux que lui répondre qu’il allait lui falloir envisager le fauteuil roulant.
Donc non seulement ce cardiologue impose un produit qui ne sert à rien, mais en cas d’effets secondaire il se permet de proposer la pire solution que l’on puisse envisager chez un patient : le considérer désormais comme un handicapé et le bloquer dans un fauteuil roulant jusqu’à la fin de sa vie !
Heureusement, ce monsieur a eu la clairvoyance de refuser cette solution. Il a changé de cardiologue pour quelqu’un de plus tolérant, a cessé tout traitement hypocholestérolémiant et depuis, à repris doucement mais régulièrement le sport. La dernière fois que je l’a vu, il transpirait allégrement sur un vélo avec un programme digne du mont Ventoux (bon, j’exagère un peu…).
J’ose espérer que ce n’est qu’un cas isolé, mais je trouve ceci quand même extrêmement inquiétant pour la vie de tous les patients…