Ah, la sécu… Comment dire ?

Suite au renouvellement de mon ALD, je devais mettre ma carte vitale à jour. Ma pharmacie habituelle ne possédant pas de borne Ameli et ne souhaitant pas faire la tournée des pharmacies, j’ai donc décidé d’aller directement à la source, c’est-à-dire à la caisse d’assurance maladie.

Je vous passe les détails pour trouver une place de stationnement, mais celle que j’ai réussi à trouver me laissait une vingtaine de minutes de marche. Je ne m’étendrais pas non plus sur le fait qu’à mi-chemin je me suis aperçu que j’avais oublié mon masque, donc demi-tour pour récupérer celui-ci et me voici enfin devant la porte de la CPAM, enfin plus précisément dans la file d’attente (3 personnes devant moi). Je n’épiloguerai pas non plus sur le vigile en mode monotâche, incapable de traiter plusieurs choses en même temps, quitte à attendre les bras ballants pendant 10 minutes qu’une personne de la sécu daigne se déplacer.

Enfin mon tour arrive, j’explique donc que je suis là juste pour mettre à jour ma carte vitale. La sentence tombe, tel un coup de matraque sur la tête d’un manifestant : pas possible, les bornes libre-service sont fermées au public pour des questions de sécurité COVID et il faut impérativement aller dans une pharmacie possédant cette dernière.

J’ai réussi à ne pas être grossier, mais je voudrais que l’on m’explique en quoi mettre à jour sa carte vitale dans un hall de la sécu comporte plus de risque que la mettre à jour dans une pharmacie ?

Pour l’anecdote, dans les années 80, j’ai travaillé comme prestataire lors de changement de certains systèmes d’information de la sécu ; et la plus grosse interrogation du personnel des services informatiques dans lesquels j’ai sévi était pour cette occasion était comment trouver des autocollants Bull à coller par-dessus le logo d’IBM…

Véridique !