Tiens, c’est nouveau… Les statines ont des effets secondaires ?
Jusqu’à ces dernières années, les statines étaient parées de toutes les vertus : efficacité maximum et aucun effet secondaires (ou vraiment si peu…). Les essais cliniques sur les statines reconnaissant tout juste quelques cas minimes de douleurs musculaires et encore, c’étaient surtout parce que les patients s’écoutaient trop !
Jusqu’à ce que commencent à être dénoncés les nombreux cas de diabète de type 2 apparus au cours de l’essai clinique JUPITER. Cette augmentation des cas de diabète ayant été soigneusement dissimilée par le labo, avant d’être dénoncé par des chercheurs indépendants plusieurs années après la fin de l’étude[1].
Depuis, les effets secondaires indésirables sont de plus en plus dénoncés, à l’instar de l’augmentation des cas de diabètes, mais aussi de la découverte récente de l’augmentation spectaculaire (jusqu’à 10 600 % quand même…) des cas de SLA (Sclérose latérale amyotrophique) ou encore de celle des malformations cardiaque chez les nourrissons dont les mères ont été soumises au traitement par statines.
Mais qu’en est-il réellement ?
Pour commencer avec les effets secondaires des statines :
Deux chercheurs en chirurgie vasculaire et endovasculaire ont fourni un rapport sous licence « Creative commmons » (ce qui est suffisamment exceptionnel pour être signalé !) et dans lequel ils font état de tous les effets secondaires dus aux statines qu’ils ont extrait des bases de données Pubmed, EMBASE et Cochrane[2]. Même si ce rapport date de 2013 et que de nouveaux effets secondaires dus à celles-ci sont sortis de l’hombre, leur constat est tout simplement édifiant !
Je vous en cite quelques extraits :
Il y a eu peu ou pas d’impact (favorable) des statines sur le risque de maladies coronariennes en mortalité ou morbidité
Nous observons la révélation de la plus grande tragédie médicale de tous les temps.
En prévention primaire, nous avons découvert que pour 10 000 patients prenant une statine, il y avait 307 patients supplémentaires atteints de cataractes, 23 autres patients présentant une insuffisance rénale aiguë et 74 patients supplémentaires atteints de dysfonction hépatique. En outre, les statines augmentent la fatigabilité du muscle de 30 % avec 11,3 % d’incidence de rhabdomyolyse à fortes doses. De plus, il induit une myopathie inflammatoire, y compris myopathie auto-immune nécrosante.
Un effet supplémentaire des statines est le dysfonctionnement érectile, qui est 10 fois plus élevé chez les jeunes hommes prenant la dose la plus faible des statines. Suite à l’arrêt des statines, 50 % avait une récupération de leurs facultés érectiles dans les 6 mois.
L’étude la plus récente de la Womens Inititative a étudiée 153 840 femmes ménopausées sans diabète sucré. Il y avait 10 242 nouveaux cas de diabète auto-déclaré sur 1 004 466 personnes-années de suivi. l’utilisation des statines a été associée à un risque accru de diabète sucré et de cette association est restée après ajustement des autres facteurs de confusion potentiels et a été observée pour tous les types de statine. Les auteurs ont conclu que le risque accru de diabète sucré chez la femme ménopausée est un effet de classe des statines
Une forte association entre la réduction du cholestérol et le risque de maladie de Parkinson a été signalée, telle que chaque mmol/L d’augmentation du cholestérol total était accompagné par une baisse de 23 % du risque de développer la maladie de Parkinson.
Un examen systématique a trouvé une preuve modérée que les statines augmentent le risque de cancers cutanés non mélanocytaires (ratio risque médian 1.6, gamme 1.2-2. 2). Pour des raisons inconnues, depuis ces publications, le carcinome épidermoïde a été exclu dans tous les rapports d’essais subséquents de statines.
Vinogradova et coll. ont documenté qu’à long terme l’utilisation des statines a été associée à un risque accru de cancer colorectal, cancer de la vessie et cancer du poumon
Une autre corrélation inquiétante a été détectée avec les statines : l’utilisation et l’apparition prématurée de la cataracte. Il pourrait y avoir une explication à la hausse soudaine du nombre de cataractes chez les hommes d’âge moyen. Il y a une probabilité de 50 % du développement de la cataracte chez les patients sous statines à un âge plus jeune que ceux qui n’en prennent pas, qui les développent à un âge nettement plus avancé
En outre, l’utilisation de statine était corrélée à une incidence plus élevée de la sténose coronarienne sévère ainsi que l’augmentation du nombre des vaisseaux coronaires développant une maladie coronarienne obstructive.
Quels risques représentent les effets secondaires des statines :
Augmentation des risques d’effets secondaires dus aux statines :
Lors de la conclusion des études cliniques sur les statines, les labos ont la fâcheuse habitude de publier les résultats des effets secondaires en % absolus, alors que les maigres résultats sont présentés en % relatifs, ces derniers étant plus avantageux. Pour mettre tout le monde d’accord, j’ai donc mis dans le tableau ci-dessous les pourcentages relatifs des risques les plus représentatifs concernant l’augmentation des risques pour les effets secondaires dus aux statines[3].
De quoi vous faire peur et vous dégoûter définitivement de prendre des statines…
- Sclérose latérale amyotrophique (maladie irréversible et mortelle !) : Environ 900 % à 10 600 % (*)
- Femmes enceintes exposées aux statines (nouveau-né présentant une anomalie septale ventriculaire) : 400 % (*)
- Femmes enceintes exposées aux statines (nouveau-né avec malformation cardiaque) : 200 % (*)
- Cancer du sein : invasive lobular carcinoma : 97 % et invasive ductal carcinoma : 83 %
- Parkinson : Jusqu’à 95 %
- Décès par Insuffisance rénale : 83,33 %
- Myopathie inflammatoire idiopathique (maladie irréversible et mortelle !) : 79 %
- Douleurs musculaires : 73,4 %
- Fatigue : Plus de 70 %
- Hospitalisation imprévue pour angine instable : 70 %
- Réduction d’efficacité du vaccin antigrippal : 67 % (d’efficacité en moins…)
- Cognitive Dysfunction : 61,39 %
- Pneumonie grave nécessitant une hospitalisation : 61 %
- Décès par Suicides : 60 %
- Zona : 57,49 %
- Dysfonction érectile : 53,66 %
- Décès par AVC : 51,61 %
- Diabète : 51 %
- Perte d’audition soudaine : Environ 30 à 49 %
- Myopathies : 42 %
- Décès par Infarctus : 40 %
- Hospitalisation pour hémorragie gastro-intestinale : 38 %
- Cancers des ovaires : 30 %
- Gynécomastie (augmentation de la taille des seins chez les hommes) : 20 à 38 %
- Cataracte: Jusqu’à 30 %
- Décès par Cancers : 26,37 %
- Cancers : Colorectal : 23 %, Vessie : 29 %, Poumon : 22 %, Prostate : 9 %
- Cataracte : 27 %
- Pneumonie : 26 %
- hémorragie gastro-intestinale : 19 %
- Alzheimer : 3 à 18 %
(*) : Valeurs initialement exprimées en OR (ODD-RATIO). Fautes de données permettant d’extraire le RRR (Réduction de Risque Relatif), celui-ci a été converti à la louche en pourcentages de cas supplémentaires par rapport à la normale afin de fournir un ordre d’idée. Si quelqu’un possède néanmoins la valeur exacte, je suis preneur !
Présenté de cette manière, je ne doute pas un instant que toute personne prenant des statines va stopper immédiatement son traitement…
Quelle est véritablement la fréquence d’apparition des effets secondaires dus aux statines :
Maintenant que je vous ai fait bien peur et afin d’être plus proche de la réalité, j’ai regroupé dans le tableau ci-dessous la fréquence d’apparition des effets secondaires les plus significatifs dus aux statines[4]. Ceux-ci indiquent, pour 100 personnes traitées, la fréquence d’apparition annuelle des effets secondaires :
Effet secondaire | Fréquence d’apparition | NNH annuel(a) |
---|---|---|
Zona | 3,12 % | 32 |
Diabète | 10,4 % | 10 |
Dysfonction érectile | 6,49 % | 15 |
Douleurs musculaires | Jusqu’à 70 % | 1,4 |
Fatigue | 40 % | 2,5 |
Cancers | 0,83 % | 121 |
Cancers du sein | 0,11 % | 909 |
Vaccin antigrippal (Réduction d’efficacité) | 13,6 % | 7 |
Myopathie modérée à sévères | De 0,39 % à 1,10 % | De 259 à 91 |
Insuffisance rénale aiguë | 0,23 % | 434 |
Dysfonction hépatique modérée ou sévère | 0,74 % | 136 |
Alzheimer | 0,26 % | 344 |
Cataracte | 3,03 % | 33 |
Femmes enceintes exposées aux statines: nouveau-né avec anomalies cardiaques fœtales | 2,9 % | 34 |
Femmes enceintes exposées aux statines: nouveau-né prématuré | 16 % | 6 |
Femmes enceintes exposées aux statines: insuffisance pondérale à la naissance (moins de 2 500 g) | 10 % | 10 |
Femmes enceintes exposées aux statines: tout type d’anomalie cardiaque | 3,1 % | 32 |
Perte d’audition soudaine | 1,475 % | 67,8 |
(a) NNH : Number Needed to Harm, c’est-à-dire le nombre de personnes qu’il faut traiter annuellement pour observer un évènement négatif (effet indésirable nuisible ou décès) consécutif à l’intervention. Plus le chiffre est petit, plus il signifie que l’apparition de l’effet secondaire est élevé ; à contrario un chiffre élevé indique qu’il faut traiter plus de personnes avant de voir apparaître l’effet secondaire et signifie donc que le produit est moins nocif.
Comme on ne peut que le constater, les statines ne sont pas sans danger. La fréquence d’apparition des effets secondaire étant extrêmement importante et surtout beaucoup plus que ce qui est reconnu par les instances cardiologiques. On peut d’ailleurs aussi constater que les effets secondaires cités ci-dessus sont infiniment plus importants que la (très…) maigre efficacité des statines !
De nombreuses études cliniques détaillent les effets secondaires dus aux statines :
Accrochez-vous, la liste est longue et les effets secondaires indésirables plus ou moins graves, plus ou moins mortels ! En tous cas ils sont suffisamment nombreux et importants pour s’interroger sérieusement sur la pertinence d’un traitement par statines, alors que celui-ci peut avantageusement être remplacé par une hygiène de vie correcte (voir Les alternatives : les éléments importants).
En outre, cette liste est loin d’être exhaustive. Je m’attache à la compléter dès que j’en ai l’occasion, mais j’ai sûrement dû oublier quelques études…
Augmentation de la mortalité :
Eh oui, j’ai même trouvé des études démontrant une augmentation de la mortalité directement induite par la prise de statines.
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
---|---|---|
Pravastatin for Primary Prevention in Older Adults: Restricted Mean Survival Time Analysis. | 2018 | Sur une période de 6 ans, les personnes traitées par la pravastatine ont vécu (RMST 2 008,1 jours), en moyenne, 33,7 jours de moins que celles recevant des soins habituels (RMST 2 041,8 jours) (différence -33,7 jours, intervalle de confiance (IC)=-67,0 à -0,5 jour, p=.047). La projection sur 10 ans a montré que les personnes traitées à la pravastatine vivraient 108,1 jours de moins (IC 95 % = 204,5 à -14,1, p = 0,03) que celles recevant des soins habituels. |
Statins stimulate atherosclerosis and heart failure: pharmacological mechanisms. | 2015 | Contrairement à la croyance selon laquelle la réduction du cholestérol avec les statines diminue l'athérosclérose, nous présentons en perspective que les statines peuvent être causal dans la calcification des artères coronaires et peuvent se conduire comme toxines mitochondriales qui altèrent la fonction musculaire dans le cœur et les vaisseaux sanguins par l'épuisement de la coenzyme Q10 et 'heme A', et de ce fait la génération d'ATP. Les statines inhibent la synthèse de la vitamine K2, le co-facteur pour l'activation matricielle Gla-protéine, ce qui protège les artères de la calcification. Les statines inhibent la biosynthèse des protéines contenant du sélénium, dont l’une est du glutathion peroxydase servant à supprimer le stress de peroxydation. Une altération de la sélénoprotéine biosynthèse peut être un facteur dans l'insuffisance cardiaque congestive, qui rappelle les cardiomyopathies dilatées observés avec une carence en sélénium. Ainsi, l'épidémie de l'insuffisance cardiaque et l'athérosclérose qui sévit dans le monde moderne peut paradoxalement être aggravée par l'utilisation généralisée des médicaments statine. Nous proposons que les directives de traitement de statine actuelles soient réévaluées. |
Low Levels of Low-Density Lipoprotein Cholesterol: A Negative Predictor of Survival in Elderly Patients with Advanced Heart Failure. | 2014 | Les patients ont été divisée en tertiles selon les niveaux de LDL-c: LDL 115 mg/dl (groupe 3). Résultats : L'analyse de régression de Cox a révélé que les patients du groupe 3 avaient le meilleur résultat (p = 0,01 vs groupes 2 et 3), avec 58 % d'entre eux survivant plus de 50 mois comparées à 34 % dans le groupe 1. La même tendance a été observée dans le groupe de patients souffrant de cardiomyopathie ischémique et chez les patients ayant reçu un traitement par statines (p = 0,04). Conclusion : Un niveau bas de c-LDL est associé à une réduction de la survie chez les patients âgés avec une HF modérée et sévère cliniquement contrôlée. Les statines ont été indépendamment et de manière significative associées à un risque plus élevé de mortalité. |
Baseline low-density lipoprotein cholesterol levels and outcome in patients with heart failure. | 2010 | Les patients ayant les taux de cholestérol LDL de base les plus élevés avaient des résultats significativement améliorés, tandis que ceux avec les plus bas taux de cholestérol LDL avaient la mortalité la plus élevée. Lorsqu'il a été analysé en ce qui concerne l'utilisation des statines, il est apparu que l'association négative entre le taux de cholestérol LDL et la mortalité était présente seulement chez les patients atteints de insuffisance cardiaque qui ont été traités avec des statines. En conclusion, des taux de cholestérol LDL plus faibles semblent prédire des résultats moins favorables chez les patients atteints d'IC, en particulier ceux qui prennent des statines, ce qui soulève des questions sur la nécessité d'une stratégie agressive de réduction du cholestérol LDL chez les patients atteints d'IC, quelle qu'en soit la cause. |
Estimation of effect of lipid lowering treatment on total mortality rate and its cost-effectiveness determined by intervention study of hypercholesterolemia. | 2007 | Nous avons estimé les taux de mortalité des personnes âgées de 30-69, avec chaque groupe de classement du niveau de TC (Total Cholesterol) pour chaque cause. Dans l'hypothèse où le niveau TC diminue de 240-259 mg / dl à 160-179 mg / dl ou 180 à 199 mg / dl avec la thérapie de drogue, nous avons calculé les différences entre les taux de mortalité de la classification. Quand nous avons trouvé un effet positif de la réduction du niveau TC, nous avons effectué des analyses coût-efficacité du nombre nécessaire à traiter (NNT). La réduction du niveau de TC a augmenté les taux de mortalité à l'exception de celle des maladies cardiaques, et le NNT pour les maladies cardiaques était de l'ordre de 4,202 à 17,533. Le coût de la simvastatine, par exemple, est de 0,25 à 1050000000 yen par an. CONCLUSIONS : Une réduction du niveau de TC de 240-259 mg / dl à 160-199 mg / dl conduit à une augmentation du taux de mortalité totale dans la population japonaise. Le traitement doit être réévaluée à partir des deux points de vue bénéfice/risque et coût-efficacité. |
The Effect of Pravastatin on Coronary Events after Myocardial Infarction in Patients with Average Cholesterol Levels. | 1996 | Il y avait 11 décès de causes cardiovasculaires (non-coronaire) dans le groupe placebo et 16 dans le groupe Pravastatine (+45,45%) ; 45 dus au cancer dans le groupe placebo et 49 dans le groupe Pravastatine (+8,89%); 4 morts violentes dans le groupe placebo et 8 dans le groupe Pravastatine (+100%); |
Lowering cholesterol concentrations and mortality: a quantitative review of primary prevention trials | 1990 | Aucune relation cohérente n'a été trouvée entre la réduction des concentrations de cholestérol et la mortalité par cancer, mais il y avait une augmentation significative des décès non liés à la maladie (décès par accident, suicide ou violence) dans les groupes recevant un traitement pour abaisser les concentrations de cholestérol par rapport aux témoins (p = 0,004). 'association entre la réduction des concentrations de cholestérol et les décès non liés à la maladie justifie une enquête plus approfondie. De plus, l'échec de la réduction du cholestérol à affecter la survie globale justifie une évaluation plus prudente des avantages probables de la réduction des concentrations de cholestérol dans la population générale. |
Douleurs musculaires :
Moins de 10 % des patients seraient concernés d’après la version officielle des labos, mais l’étude PRIMO datant de 2005[5] reconnaît que les symptômes musculaires peuvent être plus fréquents et exercer un plus grand impact sur la vie quotidienne qu’on ne le pensait.
Effectivement 10,5 % des patients ont signalés des problèmes musculaires dans un délai d’un mois après le début du traitement. Parmi ces patients, 315 (38 %) ont ressenti des douleurs musculaires qui ont empêché tout effort même modéré au cours des activités quotidiennes, tandis que 31 (4 %) ont été confinés au lit ou incapables de travailler… Ce qui est confirmé dans d’autres essais cliniques, comme ACCORD dans laquelle 40 % des patients sous statines se sont plaints de douleurs musculaires intense et confirmé dans une étude plus récente[6] (2013) qui va jusqu’à reconnaître que les douleurs musculaires peuvent affecter jusqu’à 75 % des patients sportifs !
De plus il faut savoir que ces douleurs musculaires peuvent évoluer vers des pathologies beaucoup plus graves (voire mortelles) telle que myopathies (y compris myosites) et rhabdomyolyses avec les statines fortement dosées. Une étude récente faisant même état d’une augmentation inquiétante (entre 800 % et 10 600 % selon la statine concernée…) des cas de SLA (Sclérose latérale amyotrophique)[7], maladie dégénérative très grave conduisant à une paralysie progressive des muscles des jambes et des bras, des muscles respiratoires, ainsi que des muscles de la déglutition et de la parole.
Une autre étude[8], effectuée sur des rats, a découvert que le stress oxydatif, une mesure des dommages cellulaires possibles, a augmenté de 60 % chez les animaux sédentaires recevant des statines, comparativement au groupe témoin non médicamenteux; l’effet étant amplifié chez les coureurs, dont les cellules ont montré que le stress oxydatif était 226 % plus élevé et avec un taux respiratoire mitochondriale 25 % plus faible que chez les animaux n’ayant pas eu de statines.
Alors que le sport est fortement recommandé pour la prévention des maladies cardiovasculaire, il est paradoxal de se voir prescrire un médicament qui empêche justement de faire du sport…
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Diagnosis of osteoporosis in statin-treated patients is dose-dependent. | 2019 | L'ostéoporose était moins présente chez les patients avec un traitement par de faibles doses de statines (0-10 mg par jour), y compris la lovastatine (OR1 : 0,39), la pravastatine (OR : 0,68), simvastatine (OR : 0,70) et rosuvastatine (OR : 0,69). Par contre, le dépassement du seuil de 40 mg pour la simvastatine (OR : 1,64) et le dépassement du seuil de 20 mg pour l’atorvastatine (OR : 1,78) et la rosuvastatine (OR : 2,04) était lié à une surreprésentation de l’ostéoporose. L'apparition de l’ostéoporose était nettement plus fréquente dans la classe d’âge de 40 à 50 ans et que la relation entre le traitement par statines et l’augmentation des risques d’ostéoporose est plus forte dans tous les groupes d’âge chez les femmes. |
Association of Statin Exposure With Histologically Confirmed Idiopathic Inflammatory Myositis in an Australian Population | 2018 | Dans cette étude cas-témoin de 221 patients atteints de myosite inflammatoire idiopathique et de 662 témoins appariés selon l'âge et le sexe, on a observé une augmentation statistiquement significative de 79 % de la probabilité d'exposition aux statines chez les patients atteints de myosite inflammatoire idiopathique comparativement aux témoins. La probabilité d'exposition aux statines était presque deux fois plus élevée chez les patients atteints de MII que chez les témoins Conclusions et pertinence Dans cette vaste étude en population, l'exposition aux statines a été associée de façon significative à la MII confirmée sur le plan histologique. Compte tenu de l'utilisation accrue des statines dans le monde entier et de la gravité de la MII, il est nécessaire de mieux faire connaître et reconnaître cet effet indésirable potentiellement rare de l'exposition aux statines. |
Statins Affect Skeletal Muscle Performance: Evidence for Disturbances in Energy Metabolism. | 2018 | L'absorption maximale d'oxygène, la charge de travail maximale et l'efficacité de la ventilation étaient comparables d'un groupe à l'autre, mais les deux groupes de statines avaient un seuil anaérobie déprimé par rapport au groupe témoin (P = 0,01). Le temps de relaxation musculaire a été prolongé dans les deux groupes de statines par rapport au groupe témoin et le taux d'augmentation maximale de la force a diminué (Ptime×groupe ‹ 0,001 pour les deux mesures). L'activité mitochondriale des complexes II et IV était plus faible chez les utilisateurs de statines symptomatiques que chez les sujets témoins et avait tendance à être plus faible pour le complexe (C) III (CII : P = 0,03 ; CIII : P = 0,05 ; CIV : P = 0,04). La teneur en mitochondrial avait tendance à être plus faible dans les deux groupes de statines que chez les sujets témoins. L'utilisation des statines a atténué l'utilisation du substrat pendant l'exercice maximal, induit la fatigue musculaire pendant les contractions musculaires répétées et réduit la capacité d'oxydation mitochondriale du muscle. Cela suggère que des troubles de la capacité d'oxydation mitochondriale se produisent avec l'utilisation de statines, même chez les patients qui n'ont pas de plaintes musculaires induites par les statines. |
Amyotrophic Lateral Sclerosis Associated with Statin Use: A Disproportionality Analysis of the FDA’s Adverse Event Reporting System | 2018 | Les ROR pour la SLA étaient élevés pour toutes les statines, avec des élévations peut-être plus fortes pour les statines lipophiles. Les ROR allaient de 9,09 et 16,2 pour la rosuvastatine et la pravastatine (hydrophile) à 17, 23 et 107 pour l'atorvastatine, la simvastatine et la lovastatine (lipophile), respectivement. Dans le cas de la simvastatine, un ROR de 57,1 était présent séparément pour la maladie des motoneurones. NDLR : en pourcentage, ça nous fait donc une augmentation du risque de développer une SLA de 809 % pour la Rosuvastatine, de 1502 % pour la Pravastatine, de 1600 % pour la Pravastatine, de 2200 % pour la Simvastatine et de 10600 % pour la Lovastatine...) |
Statin-associated cerebellar ataxia. A Brazilian case series. | 2016 | Nous avons décrit quatre patients atteints d'ataxie cérébelleuse, principalement l'ataxie de la démarche, en raison de l'utilisation des statines. L'âge moyen était de 67,5 ans, à prédominance masculine, avec plusieurs comorbidités, comme la dyslipidémie, le diabète sucré, l'hypertension et la revascularisation myocardique. Après le retrait des statines et le traitement par la coenzyme Q10 chez certains patients, une amélioration progressive de l'ataxie de la démarche a été observée. Nous avons présenté une série de cas de quatre patients atteints d'ataxie cérébelleuse due à l'utilisation de statines, ce qui représente un nouvel effet secondaire rare des statines, probablement lié au déficit en coenzyme Q10 |
Statins accelerate disease progression and shorten survival in SOD1(G93A) mice. | 2016 | Les inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines) et le polymorphisme H63D HFE peuvent modifier la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Nous avons émis l'hypothèse que les statines aggraver le phénotype chez les souris ALS, dépendant du génotype HFE. La simvastatine et H67D Hfe (homologue au H63D HFE humain) accéléraient la progression de la maladie. La simvastatine a diminué la survie. La coenzyme Q10 n'a pas sauvé les effets induits par les statines. |
Efficacy and Tolerability of Evolocumab vs Ezetimibe in Patients With Muscle-Related Statin Intolerance - The GAUSS-3 Randomized Clinical Trial | 2015 | Pour ceux qui ont reçu l’atorvastatine en premier, 126 (51,4%) ont développé un événement musculaire défavorable avec l'atorvastatine, mais pas avec le placebo. Pour ceux recevant le placebo d'abord, 83 (33,7%) ont développé un événement indésirable musculaire l'atorvastatine, mais pas avec le placebo. Dans l'ensemble, 209 des 491 patients (42,6%) avec un historique d’effets indésirables musculaires ont signalé des symptômes intolérables dans la phase « A » quand on leur a réadministré de l’atorvastatine. |
Statin adverse effects: patients' experiences and laboratory monitoring of muscle and liver injuries. | 2015 | Sur le total des 718 réponses valides, 76,0% des patients ont rapporté au moins un symptôme, dont la plupart (69,0%) étaient de probables effets indésirables dus aux statines. Les symptômes Musculo-squelettiques et ceux liés au foie ont été rapportés par 283 (39,4%) et 134 patients (18,7%), respectivement. Les effets secondaires probables / possibles ont été déterminés dans 56,7% des symptômes musculo-squelettiques et gastro-intestinaux. Ceux qui ont reporté des symptômes musculo-squelettiques ont également un niveau moyen significativement plus élevé de CK que ceux ne déclarant pas des symptômes musculo-squelettiques (207,35 ± 155.40 vs 143.95 ± 83.07 U / L, respectivement; P = 0,037). CONCLUSION: De nombreux patients ont présenté au moins un des effets néfastes possibles sur une statine. Les résultats suggèrent que la surveillance en laboratoire est relativement sélectif par rapport aux risques et les symptômes indésirables rapportés par les patients. |
An insight into statin use and its association with muscular side effects in clinical practice. | 2015 | Nous avons identifié 85 patients avec un traitement par statine à l'admission de l'hôpital sur 521 inclus. Neuf (10,59%) patients ont rapporté des plaintes musculaires associés à un traitement par statine. Un ensemble de symptômes (crampes, raideurs, a diminué la puissance musculaire) a été rapporté, affectant les deux membres supérieurs et inférieurs. La sévérité de la douleur était dans la plupart des cas, modérée ou sévère. Tous les patients ont rapporté que la douleur était intermittente. Cinq ont indiqué que la douleur a été généralisée. Les symptômes sont apparus dans le premier mois de traitement ou trois mois après le début de celui-ci. Dans l'ensemble des patients étudiés symptômes musculaires sont un effet assez fréquent lors du traitement par statine. Comme cet effet secondaire pourrait être gênant pour les patients et pourrait conduire à des résultats plus graves, leur détection et la gestion en temps opportun est important. |
Muscle- and skeletal-related side-effects of statins: tip of the iceberg ? | 2015 | Actuellement, il n'y a pas de consensus sur la définition de «myopathie statine". Les preuves suggèrent que les effets délétères peuvent aussi être associés avec le volume ou le dosage d'exercice structuré et / ou l'intensité de l'activité physique. En outre, les effets indésirables non-musculaires sur les articulations et les tendons sont souvent négligés et sous-estimé. L'incidence de la myopathie associée à un traitement par une statine est généralement comprise entre 1,5% et 10%. Peu de données sont disponibles concernant la prévalence des symptômes musculaires associés aux différentes statines et la répartition des muscles touchés. En outre, les divergences entre les essais cliniques et la pratique quotidienne peuvent émaner, en partie, à cause de définitions incohérentes ou critères d'exclusion. La physiopathologie de la myopathie reliée aux statines est incomplètement comprise. Avec le nombre croissant de patients traités avec des statines et avec plus de patients étant prescrit de fortes doses de statines puissants pour atteindre les objectifs de lipoprotéines de basse densité, les effets secondaires liés aux muscles vont devenir plus fréquents. Actuellement, le seul traitement efficace est l'arrêt de l'utilisation des statines. |
Statins and Activity, Proceed With Caution | 2014 | Les statines (coenzyme A [HMG-CoA réductase] inhibiteurs de la 3-hydroxy-3-méthylglutaryl) sont des médicaments pris par les patients à haut risque de maladies cardio-vasculaires, dont l'activité physique est une partie importante des recommandations de traitement du comportement. Cependant, les statines sont également liées à des symptômes musculaires et de la fatigue, ce qui peut conduire à une activité physique réduite. Lee et ses collègues, étudiant plusieurs milliers d’hommes âgés de 65 ans et plus, ont constaté que l'activité a plus diminué parmi ceux qui avaient récemment démarré un traitement par statine que chez les non-utilisateurs de statine. L’activité de ces nouveaux utilisateurs de statines était comparable aux non-utilisateurs avant que l'utilisation des statines ait été démarrée. Ceux recevant des statines ont eu une activité physique moins intensive (de l'ordre de 10%, ou 40 minutes de moins par semaine par accélérométrie). Ils sont également engagés dans un comportement plus sédentaire. Cela porte son propre risque cardiovasculaire défavorable, indépendamment d’une activité modérée à intensive. |
Statins and Physical Activity in Older Men : The Osteoporotic Fractures in Men Study | 2014 | Notre étude à long terme, qui a suivi des hommes pendant une moyenne de 6,9 ans, suggère que les statines sont associées à une activité physique moins intense aussi longtemps que les statines sont utilisées. L'utilisation de statines a été associée à une activité physique légèrement plus faible chez les hommes sous statines, même après avoir tenu compte des antécédents médicaux et autres facteurs potentiellement confondants. La signification clinique de ces résultats mérite un enquête. |
Incidence of skeletal muscle disorders after statins' treatment: consequences in clinical and EMG picture. | 2014 | Nous avons observé un groupe de 198 patients traités avec des statines, principalement fluvastatine et rosuvastatine. Il y avait 126 patients dans un sous-groupe où nous avons administré de la rosuvastatine. Signes et symptômes musculaires indésirables étaient présents chez 32 patients (25,39%). Dans 11 (8,73% du total de 126) le taux de CPK ont augmenté au maximum de 4 fois la LSN (Limite Normale Supérieure), 6 (4,7%) statines ont été exclues à cause de souffrances subjectives très intenses. Le taux de CPK de 2-5 fois la LSN étaient présents dans 9 (7,14%). Les taux sanguins de CK de plus de 10 fois LSN ou plus ont indiqué un arrêt des statines dans 2 cas (1,58%). Une augmentation des niveaux de la poursuite AST enzymatique musculaire de 5 fois LSN ont été présents dans 16 cas (12,69%), jusqu'à 10 fois la LSN chez 2 cas (1,58%), et plus de 10 fois la LSN aussi pour 2 cas (1,58%). Nous avons observé une rhabdomyolyse chez 6 patients (3,03% du total du groupe de 198 patients) en utilisant d'autres types de statines (trois d'entre eux subissent une hémodialyse chronique). Dans le groupe des patients traités par rosuvastatine, nous avons découvert aucun cas de rhabdomyolyse. Dans chaque patient avec rhabdomyolyse (coloration brune de l'urine, mal-odorante urine, des crampes musculaires douloureuses, faiblesse musculaire, fatigue), au moins un polymorphisme de gènes "statine'" était présent. |
Who Becomes Weak on Statins? Effect Modification Exposed in a RCT by Risk Factor Compounding. | 2013 | Dans les sous-groupes suggérés par le couplage des facteurs de risque dans la littérature existante, l'analyse identifie une augmentation significative de la faiblesse musculaire avec les statines par rapport au placebo, fournissant, à notre connaissance, la première preuve d'ECR de faiblesse musculaire avec les statines. Les femmes âgées représentent un groupe important dans lequel les faiblesses musculaires ont augmenté. Chez les personnes ayant une faiblesse musculaire de référence qui font régulièrement de l'exercice (tel que recommandé), la faiblesse musculaire s'est aggravé avec les statines. Les résultats étaient les mêmes dans tous les groupes de randomisation des statines. Cela peut offrir une approche pour mieux démasquer les effets indésirables dans les essais cliniques. |
Statins and musculoskeletal conditions, arthropathies, and injuries. | 2013 | Parmi les paires appariées, les utilisateurs de statines avaient un OR plus élevé pour Msk1 (OR, 1,19, IC 95%, 1,08-1,30), Msk1b (1,13 1,05-1,21) et Msk2 1,09 1,02-1,18; l'OR pour Msk1a était de 1,07 (0,99-1,16; P = 0,07). Les analyses secondaires et de sensibilité ont révélé des OR ajustés plus élevés pour les utilisateurs de statines dans tous les groupes de résultats. CONCLUSIONS ET PERTINENCE: Les affections musculo-squelettiques, les arthropathies, les blessures et la douleur sont plus fréquentes chez les utilisateurs de statines que chez les non-utilisateurs similaires. |
Incidence of musculoskeletal and neoplastic diseases in patients on statin therapy: results of a retrospective cohort analysis. | 2013 | Un total de 92360 patients ont été identifiés: 12980 utilisateurs de statines et 45997 non-utilisateurs. Après ajustement pour l'âge, le sexe et l’indice de comorbidité Charlson, les utilisateurs de statines présentaient des taux significativement plus élevés d'arthrose et d'arthropathie (odds ratio: 1,26; intervalle de confiance à 95%: 1.19-1.33), de dorsopathies, rhumatismes et chondropathies (odds ratio: 1,20; 95 % intervalle de confiance: 1,12 à 1,27). |
The Ugly Side of Statins. Systemic Appraisal of the Contemporary Un-Known Unknowns | 2013 | En outre, les statine augmentent la fatigabilité du muscle de 30 % avec 11,3 % d'incidence de rhabdomyolyse à fortes doses. De plus, il induit une myopathie inflammatoire, y compris myopathie auto-immune nécrosante. |
Simvastatin impairs exercise training adaptations. | 2013 | Cette étude a examiné les effets de la simvastatine sur les changements de la condition cardiorespiratoire et du contenu mitochondrial du muscle squelettique en réponse à la pratique d'exercices aérobiques. L'endurance cardiorespiratoire augmenté de 10% en réponse aux exercices aérobiques, mais a été atténuée par l'addition de la simvastatine avec pour résultat une augmentation de seulement 1,5%. De même, l'activité de la citrate synthase du muscle squelettique a augmenté de 13% dans le groupe d'exercice seulement, mais a diminué de 4,5% dans le groupe simvastatine plus exercices. CONCLUSIONS : La simvastatine diminue l'augmentation des conditions cardiorespiratoires et du contenu mitochondrial du muscle squelettique lorsqu'elle est combinée avec l'entraînement chez les patients en surpoids ou obèses à risque de syndrome métabolique. |
Discontinuation of statin therapy due to muscular side effects: a survey in real life. | 2013 | Des symptômes musculaires ont été rapportées par 104 (10%) patients traités par statine et ont conduit à l'arrêt de ces dernières chez 30% des patients symptomatiques. Les principales statines prescrites étaient de faibles doses de rosuvastatine, atorvastatine et la simvastatine. Les douleurs étaient les symptômes les plus fréquemment décrits (87%), mais de nombreux patients ont également signalé la rigidité (62%), des crampes (67%), une faiblesse ou une perte de force pendant l'effort (55%). La douleur a été localisé dans 70% des cas mais surtout décrite comme affectant plusieurs groupes musculaires. Environ 38% des patients ont rapporté que leurs symptômes ont même empêché des efforts modérés au cours des activités quotidiennes, tandis que 42% des patients ont souffert de graves perturbations de leur vie quotidienne. CONCLUSION : Symptômes musculaires associés à un traitement par statine de dose moyenne sont plus fréquents que dans les essais cliniques et avoir un plus grand impact sur la vie de patients qu'on ne le pensait généralement. |
Cholesterol medicine affects energy production in muscles | 2013 | Jusqu'à 75 pour cent des patients qui prennent des statines pour traiter les niveaux élevés de cholestérol peuvent souffrir de douleurs musculaires. Nous avons maintenant démontré que le traitement par statine affecte la production d'énergie dans les muscles. Nous travaillons sur l'hypothèse que cela peut être la cause directe de la faiblesse musculaire et de la douleur chez les patients. |
Statins induce biochemical changes in the Achilles tendon after chronic treatment. | 2013 | Les doses de statines ont été calculées en utilisant l'échelle allométrique en référence aux doses de 80 mg / jour et 20 mg / jour, recommandées pour les humains. Les rats ont été répartis dans les groupes suivants: traités par la simvastatine (S-20 et S-80), traités par l'atorvastatine (A-20 et A-80) et le groupe témoin n'ayant reçu aucun traitement (C). La concentration de protéines non collagéniques dans S-20 était inférieure au groupe C. Il ya eu une augmentation significative de l'activité pro-MMP-2 dans le groupe A-80 et dans la MMP-2 active dans le groupe S-20 par rapport au groupe C. Une augmentation significative de l'activité latente de MMP-9 a été observée dans les groupes A-80 et S-20 par rapport au groupe C. Dans le groupe A-20, il y avait une quantité plus faible de collagène I par rapport au groupe C. En outre, une concentration plus élevée d'hydroxyproline a été trouvée dans le groupe S-20 que dans le groupe C. L'analyse des GAG a montré une augmentation significative du groupe A-20 par rapport au groupe C. Le traitement induit des altérations remarquables dans le tendon d'Achille et la réponse du tissu semble dépendre du dosage de statine utilisé. La présence de MMP-2 et de MMP-9 témoigne des processus de dégradation et de remodelage dans la matrice extracellulaire des tendons. Nos résultats montrent que les statines induisent un déséquilibre des composantes de la matrice extracellulaire et peuvent éventuellement induire des microdommages dans les tendons. |
A Survey of the FDA's AERS Database Regarding Muscle and Tendon Adverse Events Linked to the Statin Drug Class | 2012 | Nous avons analysé tous les rapports de cas de la base de données FDA AE Reporting System (AERS) reliant les EI liés aux muscles à l'utilisation des statines (07/01 / 2005--03 / 31/2011). Les médicaments examinés étaient: l'atorvastatine, la simvastatine, la lovastatine, la pravastatine, la rosuvastatine et la fluvastatine. Résultats: Les taux de risque relatifs pour la rosuvastatine étaient systématiquement plus élevés que les autres statines. L'atorvastatine et la simvastatine présentent des risques intermédiaires, tandis que la pravastatine et la lovastatine semblent présenter les taux de risque les plus faibles. En incorporant toutes les catégories musculaires, les taux d'atorvastatine, de simvastatine, de pravastatine et de lovastatine étaient respectivement de 55%, 26%, 17% et 7,5% aussi élevés que la rosuvastatine, suivant approximativement la puissance par milligramme (Rosuvastatine> Atorvastatine> Simvastatine> Pravastatine) ‰ ˆLovastatin) et en accord avec les résultats d'autres études. Les données présentées dans ce rapport offrent des points de référence importants pour la sélection des statines pour la gestion du cholestérol en général et, en particulier, pour la remise en question des patients qui ont connu des EI liés aux muscles (pour lesquels des agents de puissance attendue inférieure devraient être préférés). |
Statin use and musculoskeletal pain among adults with and without arthritis. | 2012 | Parmi les 5 170 participants non arthritiques, la prévalence non ajustée de la douleur musculo-squelettique était significativement plus élevée chez les utilisateurs de statines déclarant une douleur dans n'importe quelle région (23 % chez les utilisateurs de statines, intervalle de confiance à 95 %[IC], 19-27, comparativement à 18 % chez ceux ne prenant pas de statines, 95 % IC, 17-20 ; P=.02) et aux membres inférieurs (12 % chez ceux ne prenant pas de statines, 95 % IC, 8-16, contre 8 % chez les autres, IC 95 %, 7-9, P=.02). Après avoir tenu compte des facteurs de confusion, chez les personnes non arthritiques, l'utilisation de statines a été associée à une prévalence significativement plus élevée de douleurs musculo-squelettiques dans toutes les régions, dans le bas du dos et dans les membres inférieurs (ratios de prévalence ajustés : 1,33[IC, 1,06-1,67] ; 1,47[IC, 1,02-2,13] ; 1,59[IC, 1,12-2,22], respectivement). Dans cette étude en population, l'utilisation de statines a été associée à une prévalence plus élevée de douleurs musculo-squelettiques, en particulier aux membres inférieurs, chez les personnes non arthritiques. |
Effect of Statins on Creatine Kinase Levels Before and After a Marathon Run | 2012 | L'augmentation liée à l'exercice de la CK (créatine kinase totale) 24 heures après l'exercice, ajusté des variations de volume plasmatique, était plus grande dans les utilisateurs de statines que chez les témoins. L'augmentation de la CK-MB ( infarctus du CK) 24 heures après l'exercice était également plus élevé chez les utilisateurs de statines que chez les témoins. L'augmentation de la CK à deux points de mesures de la course (à l'arrivé et 24h après) étaient directement liées à l'âge pour utilisateurs de statines, mais pas pour ceux du groupe de contrôle, ce qui suggère que la probabilité de blessures musculaires pendant l'exercice dues aux statines augmente avec l'âge. En conclusion, nos résultats montrent que les statines augmentent les blessures musculaires liées à l'effort. |
Necrotizing autoimmune myopathy. | 2011 | La NAM associée à la statine a été liée à un anticorps contre la protéine 3-hydroxy-3-méthylglutaryl-coenzyme A réductase (HMGCR), qui est régulée à la hausse dans les fibres régénératrices. Ce résultat suggère que le NAM est une maladie à médiation anticorps et peut expliquer la progression continue de la maladie malgré l'arrêt de la statine. |
Statin myopathy: A common dilemma not reflected in clinical trials. | 2011 | En outre, au moins 25% des adultes qui commencent à prendre des statines arrêter de les prendre avant 6 mois, et jusqu'à 60 % arrêtent avant 2 années. L'ampleur de l' élévation du taux de créatine kinase (CK) nécessaire pour définir la rhabdomyolyse a été augmentée de 500 UI / L en 1982 à 1000 UI / L en 1988, soit 50 fois la limite supérieure de la normale. Ces études suggèrent la fréquence de la myopathie à cause des statines est de 9% à 20% Dans cette étude, 10,5% des patients ont rapporté des symptômes musculaires. Aux États-Unis, où l'on estime que 33 millions d'adultes utilisent les statines, les douleurs musculo-squelettiques peuvent être prévu de se produire pour 7 millions de personnes, probablement induite par la thérapie aux statines dans 25% des cas. Les patients physiquement actifs étaient plus susceptibles de souffrir de symptômes musculaires que les patients sédentaires. |
Atorvastatin treatment reduces exercise capacities in rats: involvement of mitochondrial impairments and oxidative stress. | 2011 | L'exercice physique exacerbe les effets cytotoxiques des statines dans le muscle squelettique. Les déficiences mitochondriales peuvent jouer un rôle important dans le développement des symptômes musculaires après un traitement par statine. Les exercices ont montré que la distance qui a été couverte par les animaux traités a été réduite. Nos résultats montrent que l'exercice exacerbe la perturbation métabolique et la production de ROS dans le muscle squelettique, ce qui peut réduire la capacité d'exercice et promouvoir les symptômes musculaires chez les animaux sédentaires traités à l'atorvastatine. |
Prevalence and risk factors of muscle complications secondary to statins | 2011 | Les effets indésirables (complications musculaires) ont été signalés par 21% des patients et 5,9% des contrôles (P = 0,0013). Faiblesse objective a été trouvé dans 15% des patients qui ont signalé des symptômes musculaires (3,2% de la cohorte totale), mais pas chez les témoins. L'âge avancé, la durée d'utilisation des statines, le diabète, l'accident vasculaire cérébral, et un indice de masse corporelle bas ont été associés à un risque accru de développer ces symptômes. CONCLUSIONS : Les réactions indésirables aux statines peuvent être plus fréquents que précédemment rapporté, et ils peuvent être affectés par les caractéristiques spécifiques du patient et de la maladie. |
Immune-mediated necrotizing myopathy associated with statins | 2010 | Nous rapportons des patients de deux centres neuromusculaires qui ont été évalués entre les années 2000 et 2008 et qui répondaient aux critères suivants : (1) faiblesse musculaire proximale survenant pendant ou après le traitement par statines ; (2) créatine kinase sérique (CK) élevée ; (3) persistance de la faiblesse et de la CK élevée malgré l'arrêt du traitement par statines ; (4) amélioration par immunosuppresseurs ; et (5) biopsie musculaire montrant une myopathie nécrosante sans inflammation importante. Vingt-cinq patients répondaient à nos critères d'inclusion. Vingt-quatre patients ont eu besoin de plusieurs agents immunosuppresseurs. Quinze patients ont fait une rechute après avoir cessé leur traitement immunosuppresseur. L'exposition aux statines avant l'apparition des symptômes était significativement plus élevée chez les patients atteints de myopathie nécrosante (82 %) que chez ceux atteints de dermatomyosite (18 %), de polymyosite (24 %) et de myosite à inclusion (38 %) observés pendant la même période. L'absence d'amélioration après l'arrêt des statines, la nécessité d'un traitement immunosuppresseur et les rechutes fréquentes lorsque le traitement s'effile suggèrent une étiologie à médiation immunitaire pour cette myopathie nécrosante rare et associée aux statines. |
Statin use associated with increased risk of cataract, myopathy, liver dysfunction and acute renal failure with varying numbers needed to harm | 2010 | L'utilisation des statines était associée à une augmentation des risques de dysfonction hépatique modérée ou grave, d'insuffisance rénale aiguë, de myopathie modérée ou grave et de cataracte. Les effets indésirables étaient semblables d'un type de statine à l'autre pour chaque résultat, sauf la dysfonction hépatique où les risques étaient les plus élevés pour la fluvastatine. Un effet dose-réponse était apparent dans les cas d'insuffisance rénale aiguë et de dysfonction hépatique. Chez les femmes, le NNH pour un cas supplémentaire d'insuffisance rénale aiguë sur 5 ans était de 434 (284 à 783), de myopathie modérée ou sévère de 259 (186 à 375), de dysfonction hépatique modérée ou sévère de 136 (109 à 175) et de cataracte de 33 (28 à 38). Dans l'ensemble, les NNH et les NST pour les hommes étaient semblables à ceux des femmes, à l'exception de la myopathie où la NNH était de 91 (74 à 112). |
Statin-associated muscle-related adverse effects: a case series of 354 patients. | 2010 | Patients : Trois cent cinquante-quatre patients (tranche d'âge de 34 à 86 ans) avec des problèmes musculaires auto-déclarées associés à un traitement par statine. Les patients ont signalé des douleurs musculaires (93%), de la fatigue (88%), et de la faiblesse (85%). Trois cents patients (85%) répondaient aux critères de la littérature concernant la causalité avec des effets nocifs probables ou avérés. Quatre-vingt-quatorze pour cent des usagers de l'atorvastatine (240/255) ont subis des MAE (Muscle-Related Adverse Effects) contre 61% des usagers de la lovastatine (38/62). Les statines de puissance plus élevée ont causé des MAE dans 100% des 39 réadministrations contre 73% (29/40) avec des réadministrations de puissance inférieure. Bien sûr, le moment d'apparition après le début de la prise des statines varie (médiane de 14 semaines); certains MAE ont eu lieu après une longue période d'utilisation sans symptômes. La récurrence avec la reprise du traitement a eu un temps de latence à l'apparition beaucoup plus court (médiane 2 semaines). Les MAE ont affecté tous les domaines fonctionnels et la QOL (Quality Of Life). La plupart des patients avec MAE probable ou certaine rentraient dans les catégories pour lesquelles des preuves disponibles lors des essais comparatifs randomisés ne montraient aucune tendance à l'amélioration de la mortalité toutes causes confondues avec un traitement par statine. CONCLUSION: Cette étude complète les informations disponibles sur les propriétés et l'historique des MAES associés aux statines, confirmant la dépendance vis-à-vis de la dose et de l'impact important sur la qualité de vie. Les données, indiquant une relation dose-dépendante entre le risque et la récurrence des MAE, suggèrent que des statines de puissance inférieure ou l’arrêt de celles-ci peut améliorer les symptômes. |
Statin therapy, muscle function and falls risk in community-dwelling older adults. | 2009 | Lors du suivi, les utilisateurs de statines avaient la force moyenne des jambes significativement plus faible que les non-utilisateurs après ajustement pour l'âge et le sexe. Ils ont également montré une plus grande tendance à la baisse de la LMQ (Leg Muscle Quality) et de la % ALM (Percentage Appendicular Lean Mass) que les non-utilisateurs. Le ratio des risques de chutes sur 2,6 ans était significativement plus élevé pour les utilisateurs de statines par rapport aux non-utilisateurs à la base. Les résultats ont démontré que ceux qui ont continué les statines avait une baisse de la force des jambes et de la LMQ qui étaient nettement aggravées (-16.17 kg et -1.13 kg / kg, respectivement) par rapport à ceux qui avaient cessé le traitement par statine entre le début et le suivi, après ajustement pour les facteurs confondants. Conclusion : l'utilisation des statines peuvent exacerber la baisse de performance musculaires et les chutes risque associé au vieillissement sans une diminution concomitante de la masse musculaire, et cet effet peut être réversible avec l'arrêt du traitement. |
Tendinous disorders attributed to statins: A study on ninety-six spontaneous reports in the period 1990–2005 and review of the literature | 2008 | Les données ont été recueillies auprès de 96 patients avec un âge médian de 56 ans; Les patients ont présenté une tendinite (n = 63) et une rupture du tendon (n = 33). La tendinopathie s'est produite plus souvent dans la première année après l'initiation de la statine (59%). Les manifestations tendineuses étaient liées à l'atorvastatine (n = 35), à la simvastatine (n = 30), à la pravastatine (n = 21), à la fluvastatine (n = 5) et à la rosuvastatine (n = 5). La statine a été réinitialisée chez 7 patients, entraînant une récurrence de la tendinopathie dans tous les cas. Le délai médian pour le début des symptômes tendineux après l'institution de la thérapie par statine était de 243 jours (plage 0-5.659 jours). Dans 1 patient, la tendinite a été, en fait, décrite pour se produire dès les premières 24 heures après l'initiation de la thérapie statine. Cependant, la tendinopathie s'est produite plus souvent dans la première année après l'initiation de la statine (dans 59% des cas). Dans notre population, les patients présentaient les tendinites associées aux statines suivantes: tendinite (n = 63), tendinite avec rupture du tendon (n = 12) et rupture du tendon de novo (n = 21). Les symptômes suivants sont plus fréquents chez nos 96 patients: douleur (n = 96), gonflement (n = 59), chaleur et érythème (n = 28), rigidité et difficulté de mouvement de la zone tendineuse impliquée (n = 62 ). Le tendon d'Achille était le site le plus fréquent de lésion du tendon (n = 50, 52,1% des cas). On a également observé d'autres localisations de manifestations tendineuses associées à la statine chez nos patients, soit le tendon du quadriceps fémoral (n = 14), le tendon du muscle fessier médius (n = 3) et le tibia antérieur (n = 1) 1), du tendon du sous-capillaire (n = 1), du muscle supra-épineux (n = 2) et de l'infraspinatus (n = 3), des épicondyles (n = 9), du tendon du muscle biceps brachii Gaine du tendon (n = 5). De plus, les manifestations tendineuses induites par statine étaient bilatérales de façon concomitante chez 26 patients (41,3% des cas). Cependant, les complications tendineuses attribuées à la statine ont été considérées comme graves chez 36 patients (37,5% des cas). En fait, 17 patients ont été admis à l'hôpital. De plus, 19 patients présentaient des séquelles fonctionnelles importantes (difficulté à marcher, diminution de la flexion, des ecchymoses et de la douleur) liées à une rupture tendineuse attribuée aux statines. Aucun de nos patients n'est mort. Enfin, après l'apparition des complications tendineuses associées à la statine, la statine a été réinitialisée chez 7 patients, ce qui a entraîné une récidive des manifestations tendineuses associées à la statine (100% des cas). Nous avons en outre constaté que les doses de statines utilisées étaient dans les limites recommandées chez les 96 patients. En effet, les doses médianes de statine au début des manifestations tendineuses étaient les suivantes: atorvastatine: 26,3 mg / jour (gamme 10-80), simvastatine: 18,3 mg / jour (plage 10-40), pravastatine: 21,8 mg / jour (intervalle 5-40), fluvastatine: 40 mg / jour (gamme 20-80) et rosuvastatine: 10 mg / jour. |
Prevalence of musculoskeletal pain and statin use. | 2008 | Parmi les utilisateurs de statines (n = 402), 22,0% (IC à 95% de 18,0 à 26,7%) ont signalé des douleurs musculo-squelettiques dans au moins 1 région anatomique au cours des 30 derniers jours, comparativement à 16,7% (IC à 95% de 15,1 à 18,4%) de ceux qui n'ont pas utilisé de statine. Par rapport aux personnes qui n'utilisent pas de statines, ceux qui ont utilisé des statines avaient des rapports de cotes multivariables ajusté (IC à 95%; valeur p) de 1,50 (01/07 à 02/11; p = .01) pour toute la douleur musculo-squelettique, 1,59 (1,04 à 2,44, p = .03) pour la douleur au bas du dos, et 1,50 (de 1,02 à 2,22, p = .03) pour douleur des membres inférieurs. CONCLUSION: Les douleurs musculo-squelettiques sont fréquentes chez les adultes> ou = 40 ans sans arthrite. Dans cet échantillon représentatif au niveau national, les utilisateurs de statines étaient significativement plus susceptibles de signaler des douleurs musculo-squelettiques. |
Statin induced myotoxicity: the lactone forms are more potent than the acid forms in human skeletal muscle cells in vitro. | 2008 | Les statines existent sous forme acide et lactone in vivo. De hauts niveaux plasmatiques de la forme lactone ont été observés chez des patients atteints de myopathie induite par les statines. Dans la présente étude, nous avons l'hypothèse que les formes de la lactone ont une plus grande puissance d'induire une myotoxicité par rapport aux formes acides. La lactone de l'atorvastatine a montré un risque multiplié par 14, la lactone de la pravastatine un risque multiplié par 26,la lactone de la pravastatine un risque multiplié par 23 et la lactone de la simvastatine un risque multiplié par 37 d'induire de la myotoxicité par rapport à leurs formes acides correspondantes. |
Myotoxicity associated with lipid-lowering drugs. | 2007 | Le risque de myotoxicité augmente avec l’association statine-fibrate, ainsi que de facteurs qui augmentent les taux tissulaires de médicament hypolipidémiant, notamment la dose, les interactions médicamenteuses et les facteurs hôte. Les maladies neuromusculaires sous-jacentes peuvent devenir cliniquement apparentes pendant le traitement par les statines et peuvent prédisposer à la myotoxicité. La physiopathologie de la myotoxicité implique très probablement des effets métaboliques des statines sur le pool d'isoprénoïdes et sur la fonction mitochondriale. La gestion de la myotoxicité nécessite une évaluation des facteurs de risque avant de prescrire des hypolipidémiants, une attention aux symptômes musculaires et un sevrage du médicament en cas d'anomalies significatives. |
Statins, Neuromuscular Degenerative Disease and an Amyotrophic Lateral Sclerosis-Like Syndrome | 2007 | Sur un total de 172 rapports de sécurité sur ce terme, 43 concernaient des statines, dont 40 ont été examinés plus avant : tous les cas sauf un ont été déclarés comme SLA. Dans 34/40 rapports, une statine était le seul médicament soupçonné. Les critères diagnostiques étaient variables et sept des cas de statines présentaient également des caractéristiques de neuropathie périphérique. Sur un total de 5 534 rapports de surveillance de la neuropathie périphérique liés à un médicament de Vigibase, 547 étaient sous statines. La déclaration disproportionnée des statines et des lésions des motoneurones supérieurs a persisté après la stratification selon l'âge, |
Progressive myopathy with up-regulation of MHC-I associated with statin therapy. | 2007 | Les statines peuvent causer une myopathie nécrosante et une hyperCKaémie qui est réversible à l'arrêt du traitement. Ce qui est moins bien connu est un phénomène par lequel les statines peuvent induire une myopathie, qui persiste ou peut progresser après l'arrêt du médicament. Nous avons examiné la pathologie musculaire dans 8 de ces cas. Tous avaient une nécrose de myofibres mais seulement 3 avaient un infiltrat inflammatoire. Dans tous les cas, l'expression du CMH-I était régulée de façon diffuse ou multifocale, même dans les fibres non nécrotiques. Une amélioration progressive s'est produite dans 7 cas après le début du traitement par la prednisolone et le méthotrexate, et dans un cas spontanément. Ces observations suggèrent que les statines peuvent déclencher une myopathie à médiation immunitaire qui persiste après le retrait du médicament et répond au traitement immunosuppresseur. |
Effect of the Magnitude of Lipid Lowering on Risk of Elevated Liver Enzymes, Rhabdomyolysis, and Cancer | 2007 | Il est intéressant de noter que pour le seul essai avec une dose élevée de simvastatine (80 mg dans l'essai A à Z), le taux de rhabdomyolyse était plus de 7 fois plus élevé que le taux rapporté dans les essais de la simvastatine à dose intermédiaire (67 contre 9 cas de rhabdomyolysis pour 100.000 personnes-années). Toutefois, le pourcentage incrémental de réduction du LDL-C avec la simvastatine à dose élevée ou intermédiaire n'a été que de 9%, ce qui est cohérent avec l'hypothèse selon laquelle le risque de rhabdomyolyse était lié à l'augmentation de la dose et non à la réduction incrémentielle du LDL-C. |
HMG-CoA-reductase inhibitors and neuropathy: reports to the Netherlands Pharmacovigilance Centre | 2006 | Les ADR les plus sérieux des inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase sont des symptômes musculo-squelettiques, y compris la myopathie et la myosite (rhabdomyolyse potentiellement mortelle) et une insuffisance hépatique. En outre, une neuropathie périphérique pourrait également se produire, surtout après l'utilisation à long terme d'inhibiteurs de HMG-CoA-réductase. Jusqu'en juin 2005, Lareb a reçu 17 rapports de neuropathie, de neuropathie périphérique et de polyneuropathie et, en plus, deux rapports d'aggravation de la polyneuropathie existante associée à l'utilisation d'inhibiteurs de HMG-CoA-réductase. Les associations de neuropathie, de neuropathie périphérique et de polyneuropathie et l'utilisation d'inhibiteurs de la hMg-CoA-réductase sont statistiquement significativement plus fréquemment rapportées à Lareb. Le temps moyen d'apparition soutient les conclusions d'études antérieures et les rapports de cas qui, en particulier, l'exposition à long terme augmente le risque de neuropathie périphérique. Compte tenu du nombre croissant de patients prenant des inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase, les professionnels de la santé devraient être conscients du rôle possible de ces médicaments dans la neuropathie. |
Toxicity of statins on rat skeletal muscle mitochondria. | 2006 | Nous avons étudié la toxicité mitochondriale de quatre statines lipophiles (cérivastatine, la fluvastatine, l'atorvastatine, simvastatine) et une statine hydrophile (pravastatine). Dans les cellules L6 du rat, les quatre statines lipophiles (100 micromol / l) ont induit la mort de 27 à 49% des cellules. La pravastatine est non toxique jusqu'à 1 mmol / l. La cérivastatine, la fluvastatine et l'atorvastatine (100 micromol / l) ont diminué le potentiel de la membrane mitochondriale de 49 à 65%, tandis que la simvastatine et la pravastatine sont moins toxiques. Les statines lipophiles altèrent la fonction du muscle squelettique mitochondries, tandis que la pravastatine hydrophile est beaucoup moins toxique. |
Clinical perspectives of statin-induced rhabdomyolysis. | 2006 | N'ayant pas accès à l'article complet, je vous en livre néanmoins un extrait intéressant : « L'incidence de la rhabdomyolyse induite par la statine est plus élevé dans la pratique que dans les essais contrôlés dans lesquelles les sujets à haut risque sont exclus. Les risques reconnus comprennent l'âge ; la dysfonction rénale, hépatique et thyroïdienne et hypertriglycéridémie. De nouvelles données suggèrent que l'exercice, être de race asiatique et le statut péri-opératoire peuvent aussi augmenter le risque de toxicité musculaire de statine. |
Mild to moderate muscular symptoms with high-dosage statin therapy in hyperlipidemic patients--the PRIMO study | 2005 | Dans l'ensemble, les symptômes musculaires ont été rapportées par 832 patients (10,5%), avec un délai médian d'apparition d'un mois après le début du traitement par statine. Les douleurs musculaires ont empêché tout effort même modérée durant les activités quotidiennes pour 315 patients (38%), tandis que 31 (4%) ont été confinés au lit ou dans l'incapacité de travailler. L'étude PRIMO a démontré que les symptômes musculaires légers à modérés faisant suite à la prise de statines à forte dose peut être plus communs et exercer un plus grand impact sur la vie quotidienne qu'on ne le pensait. |
Treatment of statin adverse effects with supplemental Coenzyme Q10 and statin drug discontinuation. | 2005 | Tous les patients ont arrêté la thérapie par statines en raison d'effets secondaires et ont commencé une supplémentation en CoQ(10) à une moyenne de 240 mg / jour lors de la visite initiale. Les patients ont été suivis pendant une moyenne de 22 mois avec 84% des patients suivis depuis maintenant plus de 12 mois. La prévalence des symptômes du patient sur la visite initiale et sur le suivi plus récent a montré une diminution de la fatigue de 84% à 16%, de la myalgie de 64% à 6%, de la dyspnée de 58% à 12%, de la perte de mémoire de 8% à 4 % et de la neuropathie périphérique de 10% à 2%. Les mesures de la fonction cardiaque se sont améliorées ou sont restées stables chez la majorité des patients. Nous concluons que les effets secondaires liés aux statines, y compris la cardiomyopathie aux statines, sont beaucoup plus fréquents que ceux publiés précédemment et sont réversibles avec la combinaison de l'arrêt des statines et d'un supplément de CoQ Nous n’avons constaté aucune conséquence indésirable suite à l’arrêt des statines. |
Treatment of statin adverse effects with supplemental Coenzyme Q10 and statin drug discontinuation. | 2005 | Tous les patients ont arrêté la thérapie par statines en raison d'effets secondaires et ont commencé une supplémentation en CoQ(10) à une moyenne de 240 mg / jour lors de la visite initiale. Les patients ont été suivis pendant une moyenne de 22 mois avec 84% des patients suivis depuis maintenant plus de 12 mois. La prévalence des symptômes du patient sur la visite initiale et sur le suivi plus récent a montré une diminution de la fatigue de 84% à 16%, de la myalgie de 64% à 6%, de la dyspnée de 58% à 12%, de la perte de mémoire de 8% à 4 % et de la neuropathie périphérique de 10% à 2%. Les mesures de la fonction cardiaque se sont améliorées ou sont restées stables chez la majorité des patients. Nous concluons que les effets secondaires liés aux statines, y compris la cardiomyopathie aux statines, sont beaucoup plus fréquents que ceux publiés précédemment et sont réversibles avec la combinaison de l'arrêt des statines et d'un supplément de CoQ10 Nous n’avons constaté aucune conséquence indésirable suite à l’arrêt des statines. |
Statins and risk of polyneuropathy: a case-control study | 2005 | L'odds ratio reliant la polyneuropathie idiopathique à l'utilisation de statines était de 3,7 (IC à 95 % : 1,8 à 7,6) pour tous les cas et de 14,2 (5,3 à 38,0) pour les cas certains. Les rapports de cotes correspondants chez les utilisateurs actuels étaient de 4,6 (2,1 à 10,0) pour tous les cas et de 16,1 (5,7 à 45,4) pour les cas définis. Pour les patients traités par statines pendant 2 ans ou plus, le rapport de cotes d'une polyneuropathie idiopathique certaine était de 26,4 (7,8 à 45,4) Une exposition à long terme aux statines peut augmenter considérablement le risque de polyneuropathie. |
Problèmes tendineux (tendinopathies, ruptures de tendons, etc.) :
Encore un effet secondaire des statines plutôt occulté. Les grandes études n’en font même pas mention alors que cet effet indésirable, bien que peu fréquent, n’en est pas moins présent. Une étude récente[9] (2014) fait un point exhaustif sur ces problèmes :
Les statines, une famille de médicaments bien connus pour induire des effets secondaires musculaires potentiellement graves (myopathie et rhabdomyolyse), ont été récemment incriminées dans la survenue de tendinopathies. Les premiers cas ont été signalés au début des années 2000, plus de 10 ans après que les premières statines sont devenues disponibles sur le marché. La tendinopathie est un effet de classe des statines, qui sont très largement prescrites (avec quatre statines parmi les 30 médicaments les plus prescrits en France en 2004).
La lésion tendineuse induite par les statines est un effet secondaire rare qui ne représente que 2,1 % de tous les effets secondaires signalés. Il n’y a aucune preuve de dépendance à la dose. Le délai moyen entre l’initiation des statines et les lésions des tendons est de 10 mois. La tendinopathie représente 65,6 % des cas et la rupture tendineuse 34,4 %. L’atteinte du tendon d’Achille prédomine (52,1 % des cas) et est généralement unilatérale (58,7 % des cas). Les autres sites d’implication signalés sont les tendons de la coiffe des rotateurs, le tendon du biceps brachial, le tendon extenseur radial du carpe radial, les tendons extenseurs des doigts et fléchisseurs, le tendon gluteus medius et le tendon quadricipital. Dans une étude rétrospective de plus de 100 cas de rupture du tendon du biceps brachial, le risque de rupture spontanée a été presque doublé chez les patients traités par statine par rapport aux autres patients.
Les fondements physiopathologiques de la toxicité tendineuse induite par les statines n’ont pas été élucidés. Une étude des tendons d’Achille de rats traités aux statines a montré des changements dans la composition de la matrice extracellulaire et une augmentation de l’activité des métalloprotéinases par rapport à contrôles. Certains auteurs suggèrent un effet néfaste des statines sur la croissance et la différenciation des ténocytes, analogue à celui observé avec les myocytes et éventuellement lié à des altérations de la teneur en lipides du milieu intracellulaire et de la membrane des ténocytes. Comme pour les quinolones, un âge avancé, une tendinopathie préexistante et une activité physique intense augmentent le risque de lésion tendineuse induite par les statines.
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Statin treatment increases the clinical risk of tendinopathy through matrix metalloproteinase release – a cohort study design combined with an experimental study | 2019 | Les taux d'incidence du seuil de déclenchement étaient de 1,4 / 1000 années-personnes chez les femmes et de 1,5 / 1000 chez les hommes. Par rapport aux non-utilisateurs, les utilisateurs actuels de statines ont conféré un risque global plus élevé de doigt déclenchement Dans les mêmes cohortes, nous avons identifié 1102 femmes et 957 hommes atteints de tendinopathie de l'épaule (Fig. 2 et Tableau 3 ). Nous avons observé une incidence plus élevée de tendinopathie de l'épaule chez les hommes et les femmes qui utilisaient actuellement des statines (aHRs 1,43; IC à 95%: 1,24–1,65 et 1,41; IC à 95% 0,97–2,05, respectivement) par rapport aux hommes et aux femmes qui n'ont jamais été utilisateurs. La tendinopathie n'a été observée que chez 88 femmes et 131 hommes et des ruptures chez seulement 71 femmes et 237 hommes, ce qui limite la précision de nos estimations. Pourtant, il y avait une tendance à un risque accru de tendinopathie chez les hommes et les femmes qui avaient déjà utilisé des statines. L'aHR pour les hommes était de 1,36 (IC à 95%: 0,92–2,00) et de 1,25 (IC à 95%: 0,81–1,92) pour les femmes (figure 3 ). L'aHR correspondant pour une rupture du tendon d'Achille était de 1,16 chez les hommes (IC à 95%: 0,88-1,54) et de 1,41 chez les femmes (IC à 95%: 0,88-2,27). Nous avons utilisé un modèle de culture cellulaire en trois dimensions (3D) avec des tendons artificiels, pour rechercher mécaniquement si les MMP étaient impliqués dans l'effet indésirable des statines. L'administration de simvastatine pendant 7 jours a entraîné une réduction de la force et de la rigidité maximales d'environ la moitié sans altérer la section transversale. Les propriétés du matériau, la contrainte maximale et le module élastique ont également été réduits. Les analyses des protéines du surnageant de culture cellulaire n'ont montré aucune augmentation globale des niveaux de protéines mais une augmentation spécifique des niveaux de MMP-1 de 6 fois et de MMP-13 de 1,3 fois après le traitement aux statines, tandis que les niveaux de MMP-3 étaient pratiquement inchangées. Les images histologiques avec coloration à l'hématoxyline et à l'éosine (H&E) ont confirmé une apparence de matrice plus perturbée après exposition à la simvastatine. Nous avons trouvé un risque plus élevé de tendinopathie déclenchée des doigts et des épaules chez les utilisateurs actuels de statines, mais pas chez les anciens utilisateurs dans deux grandes cohortes basées sur la population. De plus, nos études in vitro ont confirmé un effet indésirable de la simvastatine sur la matrice extracellulaire des tendons, ainsi qu'une augmentation de la libération des collagénases MMP-1 et MMP-13 par les fibroblastes tendineux humains. Nous avons constaté un risque accru de tendinopathie uniquement chez les utilisateurs actuels de statines et non d'anciens utilisateurs, ce qui soutient un rôle de l'utilisation des statines dans le développement des tendinopathies. Il a déjà été décrit que la plupart des patients éprouvent leurs problèmes tendineux au cours de la première année après l'initiation des statines, avec un délai médian d'apparition de 8 mois après l'initiation. Nous avons pu confirmer un effet néfaste de la simvastatine, la statine la plus couramment utilisée, sur les tendons artificiels des fibroblastes tendineux humains. |
Statin-Associated Achilles Tendon Rupture and Reproducible Bilateral Tendinopathy on Repeated Exposure | 2018 | Nous décrivons un patient qui a présenté une tendinopathie sévère lors du redémarrage du traitement aux statines après une rupture présumée du tendon d'Achille associée aux statines, qui s'était complètement rétablie alors que le patient ne recevait pas de traitement aux statines. Le patient présentait des symptômes tendineux bilatéraux sévères et additifs lors d'un nouveau défi avec 2 statines différentes, ce qui suggère que les statines ont des effets cliniquement importants sur la guérison des tendons. La chronologie des symptômes suggère également fortement un effet induit par le médicament, qui s'est produit à des doses plus faibles que celles typiques pour les deux agents. En effet, le score de probabilité de réaction indésirable au médicament4 est égal à 11 dans ce cas, ce qui suggère une association définitive entre le traitement par statine et l'événement indésirable. Compte tenu de la demi-vie de 77 heures de la pravastatine, le patient avait probablement des concentrations importantes pendant des semaines après l'arrêt du médicament, ce qui correspond à la poursuite des symptômes et à l'épaississement des tendons, en particulier aux deux jonctions musculo-tendineuses. |
Simvastatin and atorvastatin reduce the mechanical properties of tendon constructs in vitro and introduce catabolic changes in the gene expression pattern | 2017 | Dans la présente étude, nous avons étudié l'effet du traitement aux statines sur la résistance mécanique, la prolifération cellulaire, la teneur en collagène et le modèle d'expression génique dans un tissu de type tendineux fabriqué à partir de ténocytes humains in vitro. La force et la rigidité maximales ont été réduites par les deux statines au bout de 7 jours. De plus, la teneur en collagène a été réduite par l'atorvastatine (p = 0,01) et le taux de prolifération cellulaire a été diminué par les deux types de statines (p <0,05). Le traitement aux statines a également introduit une augmentation des niveaux d'ARNm de MMP-1, MMP-3, MMP-13, TIMP-1 et une diminution des niveaux de collagène de type 1 et 3. En conclusion, le traitement aux statines semble avoir un effet négatif sur la qualité de la matrice tendineuse comme on le voit par une résistance réduite des constructions tendineuses. De plus, des changements cataboliques activés dans le modèle d'expression génique et une teneur réduite en collagène ont indiqué un équilibre perturbé dans la production matricielle du tendon en raison de l'administration de statines. |
Do different tendons exhibit the same response following chronic exposure to statins? | 2017 | Au cours des dernières années, un certain nombre de cas de blessures aux tendons associés à un traitement aux statines ont été signalés. Dans cette étude, nous avons évalué si les statines peuvent affecter la matrice extracellulaire (ECM) du tendon fléchisseur numérique profond (DDFT) et du tendon rotulien (PT). Les rats Wistar ont été assignés à des groupes traités avec de l'atorvastatine (A20, A80), traités avec de la simvastatine (S20, S80) et des témoins. Des quantifications de zymographie, de transfert de Western pour le collagène I, de protéines non collagènes (NCP), de glycosaminoglycanes (GAG) et d'hydroxyproline ont été effectuées. Résultats DDFT: NCP ont augmenté dans A20 et A80; une concentration plus élevée d'hydroxyproline a été trouvée dans S80; les niveaux de GAG ont augmenté dans tous les groupes traités aux statines; le collagène I a augmenté dans S80 et l'activité pro-MMP-2 a été réduite dans A80, S20 et S80. Résultats PT: NCP ont été réduits en A20, A80 et S80; GAGs a été réduit en A80 et S20; le collagène I a été augmenté dans l'A20 et l'activité pro-MMP-2 a été réduite dans le S20. Les deux statines ont provoqué des changements marqués dans les deux tendons. Tous ces changements peuvent rendre les tendons plus sujets aux microdommages et aux ruptures. Par conséquent, une meilleure compréhension du comportement des composants ECM du tendon sous traitement aux statines peut fournir des informations importantes sur les mécanismes derrière les lésions des tendons induites par les statines. |
Statin-induced calcific Achilles tendinopathy in rats: comparison of biomechanical and histopathological effects of simvastatin, atorvastatin and rosuvastatin. | 2017 | Des statines ont été administrées par gavage à des rats à des doses quotidiennes de 20 et 40 mg / kg pendant 3 semaines. Une semaine plus tard, les tendons d'Achille ont été disséqués et leurs propriétés biomécaniques, y compris la force de traction ultime, la limite d'élasticité et le module élastique, ont été déterminées. Toutes les statines ont provoqué une détérioration des paramètres biomécaniques du tendon d'Achille. L'analyse histopathologique a montré des foyers de calcification dystrophique uniquement dans les groupes traités aux statines. Toutes les statines testées sont associées à un risque de tendinopathie calcique dont la pleine conscience est requise lors de la pratique médicale quotidienne. |
Simvastatin and atorvastatin reduce the mechanical properties of tendon constructs in vitro and introduce catabolic changes in the gene expression pattern | 2017 | Le traitement avec des médicaments hypolipidémiants, les statines, est répandu dans le monde entier. Dernièrement, l'apparition de ruptures spontanées du tendon ou de tendinose a suggéré une influence négative des statines sur le tissu tendineux. La force et la rigidité maximales ont été réduites par les deux statines après 7 jours (p <0,05), tandis que la section transversale n’était pas affectée. De plus, le contenu en collagène était réduit par l'atorvastatine (p = 0,01) et le taux de prolifération cellulaire par les deux types de statines (p <0,05). Le traitement par les statines a également entraîné une augmentation des niveaux d’ARNm de MMP-1, MMP-3, MMP-13, TIMP-1 et une diminution des niveaux de collagène de types 1 et 3. En conclusion, le traitement par les statines semble avoir un effet négatif sur la qualité de la matrice tendineuse. par une force réduite des constructions tendineuses. En outre, des modifications cataboliques activées dans le schéma d'expression des gènes et une teneur réduite en collagène ont indiqué un équilibre perturbé dans la production de la matrice du tendon en raison de l'administration de statines. |
Drug-Induced Tendon Disorders. | 2016 | Les troubles des tendons d'origine médicamenteuse sont un facteur de risque souvent sous-estimé. La gamme d'effets néfastes sur le tendon comprend la tendinopathie ainsi que la rupture potentielle du tendon. Aujourd'hui, quatre principales classes de médicaments seraient associées à des propriétés potentiellement détériorées des tendons: 1. Corticostéroïdes, 2. Antibiotiques Chinolon, 3. Inhbiteurs d'aromatase, 4. Statines comme inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase. Le plus souvent, le tendon d'Achille est affecté en termes de tendinopathie et / ou de rupture de tendon ultérieure. Cependant, presque tous les tendons du corps entier peuvent être affectés de manière préjudiciable par un ou une combinaison des agents susmentionnés. |
Hmg-Coa Reductase Inhibitors (Statins) associated Tendon Rupture: An Analysis of Reports from the Food and Drug Administration’s Adverse Reporting System | 2016 | Les données FAERS ont été examinées pour les rapports de rupture de tendon associés à chaque statine de leur date d'approbation respective jusqu'en janvier 2016. Il y a eu un total de 611 rapports FAERS de rupture des tendons avec les statines actuellement approuvées comme principal médicament suspecté. Le nombre de déclarations associées à chaque médicament est le suivant: atorvastatine (n = 218), simvastatine (n = 186), rosuvastatine (n = 104), pravastatine (n = 68), fluvastatine (n = 32), lovastatine (n = 2) et la pitavastatine (n = 1). Les résultats de détection des signaux pour les statines étaient significatifs pour l'atorvastatine (PRR = 4,38, IC 95% = 3,83-5,01), la simvastatine (PRR = 8,76, IC 95% = 7,57-10,13), la rosuvastatine (PRR = 4,03, IC 95% = 3,32 –4,89), pravastatine (PRR = 12,97, IC 95% = 10,23 –16,45), fluvastatine (PRR = 18,18, IC 95% = 12,88 –25,67), mais pas pour la lovastatine (PRR = 1,70, IC 95% = 0,43 –6,81 ) et pitavastatine (PRR = 1,85, IC 95% = 0,26 –13,09). Une recherche dans les notices a révélé que seules l'atorvastatine et la pravastatine identifiaient la rupture du tendon comme un événement indésirable possible. L'utilisation de statines peut être associée à un risque accru de rupture des tendons. Des directives récentes recommandent l'utilisation de statines en fonction du risque cardiovasculaire, ce qui peut entraîner une augmentation de l'utilisation de ces médicaments. Les prestataires doivent donc tenir compte du potentiel de rupture du tendon dans leur prise de décision clinique et les patients doivent être informés des signes précurseurs de rupture du tendon, tels qu'une douleur ou une faiblesse articulaire ou cicatrisante sévère. |
Structural and biomechanical changes in the Achilles tendon after chronic treatment with statins. | 2015 | Des cas de tendinopathie et de ruptures de tendons ont été signalés comme effets secondaires associés au traitement par des statines. Ce travail a évalué les changements possibles dans les propriétés structurelles et biomécaniques des tendons après un traitement chronique par des statines. Dans tous les groupes traités par des statines, l'épaisseur de l'épiténon était plus mince que dans le groupe C. Lors des essais biomécaniques, les tendons des groupes A-20, A-80 et S-20 étaient moins résistants à la rupture. Par conséquent, les statines ont affecté l'organisation des fibres de collagène et ont diminué la résistance biomécanique des tendons, les rendant plus prédisposés aux ruptures. |
Lovastatin-Mediated Changes in Human Tendon Cells. | 2015 | Les cellules ont été cultivées avec différentes concentrations de lovastatine pendant une semaine. Aucun changement dans la viabilité ou la morphologie cellulaire n'a été observé dans les ténocytes incubés avec des doses thérapeutiques. L'exposition à court terme à des concentrations de lovastatine en dehors de la plage thérapeutique n'a eu aucun effet sur la viabilité des ténocytes ; toutefois, la migration cellulaire a été réduite. La simvastatine et l'atorvastatine, deux autres médicaments de la famille, ont également réduit les propriétés migratoires des cellules. L'exposition prolongée à de fortes concentrations de lovastatine a induit des changements dans le cytosquelette, ce qui a entraîné un arrondissement des cellules et une diminution des niveaux d'ARNm pour les protéines matricielles, mais une expression accrue de la BMP-2. La communication entre les jonctions était altérée, mais en raison d'une modification de la forme et de la séparation des cellules plutôt que d'une inhibition directe de la jonction entre les interstices. Ces effets se sont accompagnés d'une inhibition de la prénylation de Rap1a petite GTPase. Collectivement, nous avons montré que les statines d'une manière dose-dépendante diminuent la migration des cellules tendineuses humaines, modifient leur profil d'expression et altèrent le réseau fonctionnel, mais n'inhibent pas la fonction de jonction de l'espace. |
Drug-induced tendinopathy: From physiology to clinical applications | 2014 | La lésion tendineuse induite par les statines est un effet secondaire rare qui ne représente que 2,1 % de tous les effets secondaires signalés. Il n’y a aucune preuve de dépendance à la dose. Le délai moyen entre l’initiation des statines et les lésions des tendons est de 10 mois. La tendinopathie représente 65,6 % des cas et la rupture tendineuse 34,4 %. L’atteinte du tendon d’Achille prédomine (52,1 % des cas) et est généralement unilatérale (58,7 % des cas). Les autres sites d’implication signalés sont les tendons de la coiffe des rotateurs, le tendon du biceps brachial, le tendon extenseur radial du carpe radial, les tendons extenseurs des doigts et fléchisseurs, le tendon gluteus medius et le tendon quadricipital. Dans une étude rétrospective de plus de 100 cas de rupture du tendon du biceps brachial, le risque de rupture spontanée a été presque doublé chez les patients traités par statine par rapport aux autres patients. Les fondements physiopathologiques de la toxicité tendineuse induite par les statines n’ont pas été élucidés. |
Statins induce biochemical changes in the Achilles tendon after chronic treatment. | 2013 | Les statines ont été largement prescrites comme médicaments hypolipidémiants et sont associées à la rupture du tendon. Cette étude visait donc à évaluer les éventuels changements biochimiques du tendon d’Achille chez le rat après un traitement chronique aux statines. Le traitement a induit des altérations remarquables du tendon d’Achille et la réponse du tissu semble dépendre du dosage de statine utilisé. La présence de MMP-2 et de MMP-9 témoigne des processus de dégradation et de remodelage de la matrice extracellulaire des tendons. Nos résultats montrent que les statines induisent un déséquilibre des composants de la matrice extracellulaire et, éventuellement, des microdommages dans les tendons. |
Patients on statins at increased risk of developing distal biceps tendon ruptures | 2012 | Les patients sous statines ont un risque double de développer des ruptures spontanées du tendon du biceps distal. L'administration de statines a été associée à l'incidence de ruptures spontanées du tendon du biceps distal. Savvidou et son co-auteur de l'étude Rodrigo Moreno, MD , ont effectué une analyse rétrospective de 104 patients atteints de ruptures du tendon du biceps distal, 102 hommes et 2 femmes, avec un âge moyen de 47 ans. Les patients ont été divisés en un groupe de rupture spontanée du tendon et un groupe avec rupture après une force d'extension sévère aux coudes fléchis avec des contractures excentriques du tendon. Ils ont mesuré la démographie, l'administration de statines, l'amplitude des mouvements et la force des extrémités opérées et non opérées. La tendance aux ruptures spontanées du tendon du biceps distal a augmenté chez les patients prenant des statines qui étaient deux fois plus susceptibles d'avoir des ruptures. |
Simultaneous and spontaneous bilateral quadriceps tendons rupture. | 2012 | La rupture bilatérale simultanée et spontanée du tendon du quadriceps est une lésion rare qui est généralement associée à de multiples problèmes médicaux et à certains médicaments. Nous signalons un cas de rupture bilatérale simultanée et spontanée du tendon du quadriceps bilatéral qui peut être lié à l'utilisation à long terme d'une statine. |
Spontaneous distal biceps tendon ruptures: are they related to statin administration? | 2012 | Le but de cette étude est d'identifier une éventuelle corrélation entre l'administration de statines et l'incidence de ruptures spontanées du tendon du biceps distal. Nous avons examiné rétrospectivement 104 patients présentant une rupture du tendon du biceps distal qui ont été traités chirurgicalement de 2004 à 2010, 102 hommes et deux femmes avec un âge moyen de 47 ans (extrêmes: 22-78). Les patients étaient divisés en fonction du mécanisme de blessure et de l'administration de statines. Après analyse statistique, il a été découvert qu'il y avait près de deux fois plus de risques de rupture spontanée du tendon du biceps distal avec l'utilisation de statines. Sur la base des résultats de notre étude, nous concluons qu'il existe une tendance à l'association de ruptures spontanées du tendon du biceps distal avec l'administration de statines. |
Tendon, tendon healing, hyperlipidemia and statins | 2012 | L'atorvastatine administré après la réparation chirurgicale d'un tendon rompu semble affecter la revascularisation, le collagénisation, l'infiltration de cellules inflammatoires et la construction du collagène. Les effets secondaires de l'atorvastatine sur le système musculo-squelettique sont les suivants: myalgie, faiblesse musculaire, myosite, rhabdomyolyse, tendinopathie et rupture spontanée du tendon Le traitement par statine réduit l’épaisseur du tendon d’Achille chez les patients hypercholestérolémiques présentant une échostructure du tendon d’Achille normale Les statines affectent la synthèse des glycoprotéines membranaires, diminuent l'activation des canaux Cl 2 dans la membrane musculaire et augmentent les concentrations de Ca intracellulaire, entraînant une altération de la fonction membranaire. Toutes ces actions peuvent entraîner des lésions myocytaires |
Ultrasound diagnosis of bilateral quadriceps tendon rupture after statin use. | 2010 | La rupture bilatérale simultanée du tendon du quadriceps est une lésion rare. Nous rapportons le cas d'une rupture bilatérale du tendon du quadriceps du quadriceps qui s'est produite avec une force minimale lors d'un match de football. La blessure était soupçonnée d'être associée à l'utilisation de statines, car le patient ne présentait aucun autre facteur de risque identifiable. Le diagnostic a été confirmé par échographie au chevet du patient. |
Tendon disorders due to statins. | 2010 | Les auteurs français ont analysé environ 100 cas de troubles du tendon attribués à des statines. Le tendon d'Achille était le plus souvent touché. Cet effet indésirable s'est principalement manifesté au cours de la première année de traitement et semblait être plus fréquent chez les patients présentant un diabète, une hyperuricémie ou des antécédents de troubles des tendons, ainsi que chez les personnes pratiquant un sport intense. En pratique, la tendinopathie semble être un effet indésirable rare des statines, mais les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite au cours de la première année de traitement, en particulier lorsqu'ils présentent des facteurs de risque associés. |
Association between statin therapy and tendon rupture: a case-control study. | 2009 | Nous avons comparé l'exposition aux statines dans 93 cas de rupture du tendon à une exposition similaire chez 279 témoins de même sexe et âge. L'exposition aux statines a été définie comme une documentation dans le dossier médical électronique de l'utilisation des statines au cours des 12 mois précédant la rupture du tendon. Sur la base d'analyses de sous-groupes prédéterminées, l'exposition aux statines s'est révélée être un facteur de risque significatif de rupture du tendon chez les femmes (OR ajusté = 3,76, IC à 95% 1,11-12,75) mais pas chez les hommes (OR ajusté = 0,66, IC à 95% 0,29-1,51 ). |
Simultaneous bilateral Achilles tendon ruptures associated with statin medication despite regular rock climbing exercise. | 2009 | Nous rapportons un cas de rupture simultanée du tendon d'Achille bilatéral chez un patient prédisposé à la rupture en raison de la présence prolongée de lipoprotéines sériques et d'un traitement thérapeutique à base de statines. Le patient était également un passionné d'escalade et avait régulièrement entrepris des exercices de chargement. CONCLUSION: Ce cas montre que l’effet thérapeutique des exercices de chargement mixte pour le tendon d’Achille peut ne pas être suffisant pour surmonter la prédisposition à la rupture causée par l’hyperlipidémie et la prise de statines. |
Tendinous disorders attributed to statins: a study on ninety-six spontaneous reports in the period 1990-2005 and review of the literature. | 2008 | Toutes les déclarations dans lesquelles une statine a été spontanément listée comme médicament suspect suspect de complications au tendon dans le réseau des 31 centres de pharmacovigilance français de 1990 à 2005 ont été incluses dans cette étude. Les données ont été recueillies auprès de 96 patients âgés de 56 ans en moyenne; les patients présentaient une tendinite (n = 63) et une rupture du tendon (n = 33). Les tendinopathies sont plus fréquentes dans la première année suivant l’initiation de la statine (59%). Les manifestations tendineuses étaient liées à l'atorvastatine (n = 35), à la simvastatine (n = 30), à la pravastatine (n = 21), à la fluvastatine (n = 5) et à la rosuvastatine (n = 5). La statine a été réintroduite chez 7 patients, entraînant une récidive de la tendinopathie dans tous les cas. Nous suggérons que les prescripteurs soient au courant des complications tendineuses liées aux statines, en particulier dans les situations à risque, y compris les efforts physiques et leur association à des médicaments connus pour augmenter la toxicité des statines. |
Tendon Rupture Associated With Simvastatin/Ezetimibe Therapy | 2007 | La rupture du tendon se produit généralement dans les tendons blessés. La réparation physiologique d'un tendon lésé nécessite une dégradation et un remodelage de la matrice extracellulaire par le biais de métalloprotéinases matricielles (MMP). Les statines sont connues pour inhiber les MMP. Il a été émis l'hypothèse que les statines peuvent augmenter le risque de rupture du tendon en modifiant l'activité MMP. En conclusion, les statines peuvent augmenter le risque de rupture du tendon en modifiant l'activité MMP. |
Tendon rupture associated with simvastatin/ezetimibe therapy. | 2007 | Un cas de rupture spontanée du tendon du biceps chez un médecin au cours du traitement par l'association de simvastatine et d'ézétimibe (Vytorin) est rapporté. La récidive a entraîné une tendinopathie du tendon controlatéral du biceps qui a diminué avec l’arrêt du traitement. La rupture du tendon survient généralement dans les tendons blessés. La réparation physiologique d'un tendon blessé nécessite une dégradation et un remodelage de la matrice extracellulaire par le biais de métalloprotéinases matricielles (MMP). Les statines sont connues pour inhiber les MMP. On a émis l’hypothèse que les statines pourraient augmenter le risque de rupture du tendon en modifiant l’activité du MMP. En conclusion, les statines peuvent augmenter le risque de rupture du tendon en modifiant l'activité de la MMP. |
Four cases of tendinopathy in patients on statin therapy. | 2001 | Nous signalons les quatre premiers cas de tendinopathie chez les patients sous statinothérapie. Il y avait trois hommes et une femme. Les diagnostics étaient l'extensortenosynovite des mains (cas 1), la ténosynovite du tendon antérieur du tibialis (cas 2) et la tendinopathie d'Achille (cas 3 et 4). Deux patients prenaient de la simvastatine et deux de l'atorvastatine. La tendinopathie s'est développée 1 à 2 mois après le début du traitement. Le résultat a toujours été favorable dans les 1 à 2 mois suivant l'arrêt du traitement. Des cas similaires ont été signalés aux centres français de pharmacovigilance. Ce rapport de quatre cas de tendinopathie attire l'attention sur un effet secondaire possible et jusque-là méconnu d'une classe de médicaments qui devient de plus en plus populaire. |
Diabète de type II :
Entre 1 et quelques % selon la version officielle des labos…
Mais le temps passant, les études démontrent un risque un risque de plus en plus important de développer un diabète de type II. Telle celle-ci qui démontre 48 % de risque en plus de développer un diabète de type II chez les femmes ménopausées prenant des statines[10], ou encore celle-ci parue en janvier 2015[11] qui accrédite les statines d’un risque accru de développer un diabète de type II de presque 50 % (soit 5 % des patientes prenant des statines, quand même…) !
Comme on peut le constater, ces chiffres alarmistes sont bien loin des infos rassurantes et complaisantes des hautes instances médicales…
Un document de l’Agence européenne des médicaments faisait déjà état en 2011 de l’augmentation des risques de voir développer de nouveaux cas de diabète de type II chez les patients sous statines[12]. Recommandations qui, hélas, n’ont jamais été prises en compte par l’ANSM… Cette dernière étant coutumière de l’attentisme !
De plus en plus de publications se font l’écho de cette augmentation des cas de diabètes chez les patients sous statine. À lire cet excellent article chez Voix médicales : L’effet diabétogène des statines : Premières notifications et revue de la littérature comprenant le lien vers la thèse de Frédérick STAMBACH (parue le 20 mai 2014) et qui évoque ses recherches sur les liens entre les statines et le diabète de type II ainsi que son évolution.
Il faut aussi savoir que le diabète de type II est le plus dangereux car évoluant souvent vers de graves complications (troubles de la vision, cécité, neuropathies, amputations, maladies rénales, infarctus, accidents vasculaires…). Ces complications aggravent le diabète et diminuent l’espérance de vie des personnes atteintes de cette maladie. Il est d’ailleurs paradoxal que l’on prescrive des statines en prévention des maladies cardiovasculaires, celles-ci provoquant une augmentation des cas de diabète II, ce dernier favorisant… les maladies cardiovasculaires…
En plus, une meta-analyse démontre que le risque augmente avec la durée du traitement ainsi qu’avec l’âge du patient[13], et comme la tendance est de commencer les traitements avec les statines de plus en plus tôt, on peut aisément deviner quelles en seront les conséquences sur une durée de traitement de plus d’une trentaine d’années !
Il est à noter qu’aux États-Unis, Pfizer se trouve confronté à une vague de poursuites de la part de femmes accusant le Lipitor de leur avoir provoqué un diabète de type II[14]. Pfizer nie évidemment toute responsabilité et se retranche avec cynisme derrière le fait qu’en 2012, la Food and Drug Administration a publiée un avertissement sur un « risque légèrement accru » de diabète dû au Lipitor et autres statines…
Et pour finir un témoignage étonnant de la part d’un médecin qui a réussi à améliorer sérieusement le traitement du diabète parmi certains de ses patients diabétiques en réduisant, voire supprimant les statines[15].
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Rosuvastatin versus atorvastatin treatment in adults with coronary artery disease: secondary analysis of the randomised LODESTAR trial | 2023 | Parmi les participants sans diabète sucré au départ, le groupe rosuvastatine présentait une incidence plus élevée d'apparition d'un diabète sucré nécessitant l'instauration d'un traitement antidiabétique (7,2 % contre 5,3 %) et une tendance vers une incidence plus élevée d'apparition d'un diabète sucré (10,4 % contre 8,4 %). |
Phenotypic and Genetic Characterization of Lower LDL Cholesterol and Increased Type 2 Diabetes Risk in the UK Biobank | 2020 | Dans un échantillon de 375 783 personnes après exclusion d'individus sous hypolipémiants, la prévalence du DT2 était de 0,8% et était plus élevée chez les hommes (1,15%) que chez les femmes (0,54%). Les personnes atteintes de DT2 prévalent avaient des LDL-C et HDL-C circulants plus faibles, des TG circulants plus élevés, une HbA 1c plus élevée et un IMC plus élevé. Parmi les personnes sous traitement hypocholestérolémiant ( n = 78626), la prévalence du DT2 était de 18,2%, et les personnes atteintes de DT2 avaient des LDL-C et HDL-C circulants plus faibles et des TG, HbA 1c et IMC circulants plus élevés. En conclusion, nos résultats suggèrent qu'un faible taux de LDL-C circulant peut être un facteur de risque de DT2, bien qu'une étude plus approfondie soit justifiée. Nous avons identifié une collection de variantes génétiques qui peuvent fournir un aperçu des mécanismes sous-jacents au risque diabétogène d'un niveau peu élevé de LDL-C circulant et de médicaments hypolipidémiants, et la diminution du risque de DT2 chez les personnes atteintes d'hypercholestérolémie familiale. |
Association of Lowering Low-Density Lipoprotein Cholesterol With Contemporary Lipid-Lowering Therapies and Risk of Diabetes Mellitus: A Systematic Review and Meta-Analysis | 2019 | Un traitement hypolipidémiant plus intensif était associé à un risque plus élevé de diabète par rapport à un traitement moins intensif (risque relatif : 1,07 ; IC à 95 %, 1,03-1,11 ; P < 0,001 ; I 2 = 0 %). Ces résultats étaient motivés par un risque plus élevé de diabète avec les statines (rapport de risque : 1,10 ; IC à 95 %, 1,05-1,15 ; P<0,001 ; I 2 = 0 %) |
Risk of new-onset diabetes among patients treated with statins according to hypertension and gender: Results from a nationwide health-screening cohort | 2018 | Il y avait 17 798 non-utilisateurs de statines et 22 366 utilisateurs de statines. Au cours des 7,66 ± 3,21 années de suivi, le DM incident est apparu chez 5,68% des non-utilisateurs de statines et chez 7,64% des utilisateurs de statines. Dans l'ensemble de la population étudiée, l'utilisation de statines était associée à un diabète nouvellement apparue après ajustement pour les facteurs de risque cliniques. En sous-analyse en fonction de l'hypertension, l'utilisation de statines augmente significativement le risque de diabète chez les patients normotendus [hazard ratio (HR) 1,31], et pas chez les patients hypertendus (p> 0,05). De plus, l'utilisation continue de statines était fortement associée à la survenue d'un diabète chez les femmes, indépendamment de la présence d'hypertension. Cependant, chez les hommes, la statine était associée à un nouveau diabète uniquement chez les mâles normotendus et non chez les mâles hypertendus |
Statin Use and the Risk of Type 2 Diabetes Mellitus in Children and Adolescents | 2017 | L'utilisation de statines était associée à un risque accru de DT2 chez les enfants sans dyslipidémie (risque relatif 1,96, intervalle de confiance à 95 % 1,20-3,22), mais pas chez les enfants atteints de dyslipidémie (risque relatif 1,11, intervalle de confiance à 95 % 0,65-1,90). L'utilisation de statines était associée à une probabilité accrue de développer un DT2 chez les enfants sans dyslipidémie. Les médecins et les patients doivent peser le risque possible de DT2 par rapport aux avantages à long terme du traitement par statine à un jeune âge. |
Statin use and risk of developing diabetes: results from the Diabetes Prevention Program | 2017 | L'utilisation de statines a été associée à un risque accru de diabète, quel que soit le groupe de traitement, avec des ressources humaines mises en commun (IC à 95 %) pour un diabète incident de 1,36 (1,17 à 1,58). Afin de déterminer si toutes les statines étaient liée au risque de diabète, nous avons regroupé l'utilisation des statines dans les catégories "faible activité" (pravastatine, lovastatine, fluvastatine, 19 %) ou "forte activité" (atorvastatine, simvastatine, rosuvastatine, cerivastatine, 81 %). Le risque de diabète n' a pas différé selon les statines à faible ou à forte activité, avec une HR de 0,96 (0,68 à 1,35) Au cours des 10 années de l'étude, l'utilisation de statines a été associée à un risque accru de 36 % d'être diagnostiqué avec le diabète de type 2. |
New-Onset Diabetes After Statin Exposure in Elderly Women: The Australian Longitudinal Study on Women’s Health | 2017 | Les participants comprenaient 8372 femmes australiennes nées entre 1921 et 1926, vivant au 1er janvier 2003, sans diabète, et admissibles à la liaison de données. L'exposition aux statines a été déterminée sur la base des prescriptions délivrées entre le 1er juillet 2002 et le 31 août 2013. Plus de 10 ans de suivi, 49% de la cohorte avait rempli une prescription pour les statines et 5% avaient commencé le traitement pour un diabète nouvellement apparu. La régression multivariable de Cox a montré que l'exposition à la statine était associée à un risque plus élevé de traitement pour le diabète nouvellement apparu (hazard ratio 1,33; intervalle de confiance à 95% [IC] 1,04-1,70; p = 0,024). Cela équivaut à un nombre nécessaire de nuire (NNH) de 131 (IC 95% 62-1079) pendant 5 ans d'exposition aux statines. Le risque augmente avec l'augmentation de la dose de statine à partir du rapport de risque de 1,17 (IC 95% 0,84-1,65) pour la dose la plus faible à 1,51 (IC 95% 1,14-1,99) pour la dose la plus élevée. |
Long-Term Outcomes of Short-Term Statin Use in Healthy Adults: A Retrospective Cohort Study. | 2016 | les utilisateurs de statines étaient beaucoup plus susceptibles de souffrir de diabète et de complications diabétiques qui persistaient tout au long du suivi (rapport de cotes[OU 1,93, intervalle de confiance à 95 %[IC] 1,55-2,41 et OU 2,15, IC à 95 % 1,20-3,86, respectivement). L'utilisation de statines à court terme n'a pas été associée à une diminution des risques d'événements cardiovasculaires aigus majeurs (RC 1,17, IC à 95 %, 0,72-1,92) CONCLUSIONS : L'utilisation de statines à court terme pour la prévention primaire dans cette cohorte en santé était associée à un risque accru de diabète à long terme et de complications diabétiques sans avantages cardiovasculaires. |
Statins associated with 46% rise in type 2 diabetes risk, study shows | 2015 | Prendre une statine est associé à une augmentation de 46% du risque de diabète de type 2, a révélé une vaste étude de suivi chez des hommes en Finlande. Le document a suggéré que l'effet était dû à une diminution de la sensibilité à l'insuline et à la sécrétion. Les résultats, rapportés dans Diabetologia, ont montré que les hommes prenant des statines (n = 2142) avaient un risque accru de développer un diabète de type 2 (ratio de risque ajusté de 1,46 (intervalle de confiance à 95% de 1,22 à 1,74)) au cours de la période de suivi. |
Statins and New-Onset Diabetes Mellitus and Diabetic Complications: A Retrospective Cohort Study of US Healthy Adults. | 2015 | Les utilisateurs de statines avaient plus de risque de développer un diabète (87%), ceux avec un diabète établi avaient énormément plus de risque d'avoir des complications (250%), de plus elles étaient responsable de surpoids / obésité (14%). Conclusions : Diabète, complications liées au diabète et surpoids/obésité ont été diagnostiqués plus souvent chez les utilisateurs des statines que chez les non-utilisateurs similaires dans un groupe d'adultes en bonne santé . Cette étude démontre que les essais cliniques à court terme ne décrivent pas pleinement les risques/avantages de l'utilisation de statine à long terme pour la prévention primaire. |
Increased risk of diabetes with statin treatment is associated with impaired insulin sensitivity and insulin secretion: a 6 year follow-up study of the METSIM cohort. | 2015 | Le traitement par statine augmente le risque de diabète de type 2 de 46%, attribuable à une diminution de la sensibilité à l'insuline et de la sécrétion d'insuline. |
Higher potency statins and the risk of new diabetes: multicentre, observational study of administrative databases | 2014 | Évaluer l'augmentation progressive de l'apparition du diabète à partir de statines plus puissantes comparativement aux statines moins puissantes lorsqu'elles sont utilisées dans la prévention secondaire. Au cours des deux premières années d'utilisation régulière des statines, nous avons observé une augmentation significative du risque d'apparition d'un nouveau diabète avec des statines plus puissantes comparativement à des agents moins puissants (ratio de taux 1,15, intervalle de confiance à 95 % 1,05 à 1,26). L'augmentation du risque semble avoir été la plus élevée au cours des quatre premiers mois d'utilisation (ratio de taux 1,26, 1,07 à 1,47). Conclusions: L'utilisation de statines plus puissantes est associée à une augmentation modérée du risque d'apparition d'un nouveau diabète comparativement aux statines moins puissantes chez les patients traités pour la prévention secondaire des maladies cardiovasculaires. Les cliniciens devraient tenir compte de ce risque lorsqu'ils prescrivent des statines plus puissantes à des patients en prévention secondaire. |
Differential Impact of Statin on New-Onset Diabetes in Different Age Groups: A Population-Based Case-Control Study in Women from an Asian Country. | 2014 | L'impact de la statine-exposition sur les NOD -New Onset Diabet) a été examiné par le biais de multiples modèles de régression logistique. Des analyses de sous-groupe pour explorer le risque de NOD dûs aux statines dans les différents groupes d'âge ont été réalisées. Résultats les statine ont été statistiquement et significativement associées à une augmentation du diabète d'apparition récente. |
Meta-analysis of impact of different types and doses of statins on new-onset diabetes mellitus. | 2013 | Des rapports récents indiquent que les statines sont associées à un risque accru de diabète sucré (DM) par rapport au placebo et que cette relation dépend de la dose. Parmi les différentes statines, la pravastatine à raison de 40 mg/jour a été associée au risque le plus faible de diabète de type 2 nouvellement apparu comparativement au placebo (rapport de cotes de 1,07, intervalle crédible à 95 % : 0,86 à 1,30). Inversement, la rosuvastatine à 20 mg/jour a été associée numériquement à un risque accru de 25 % de diabète de type 2 comparativement au placebo (rapport de cotes de 1,25, intervalle crédible à 95 % : 0,82 à 1,90). L'effet sur le diabète de type 2 semblait intermédiaire avec l'atorvastatine à 80 mg/jour comparativement au placebo (rapport de cotes de 1,15, intervalle crédible à 95 % : 0,90 à 1,50). Ces résultats ont été reproduits à des doses modérées. En conclusion, les différents types et doses de statines montrent différents potentiels d'augmentation de l'incidence de la DM |
Risk of incident diabetes among patients treated with statins: population based study | 2013 | Le taux d'événement brut pour l'incidence du diabète était le plus élevé pour l'atorvastatine (30,70 résultats pour 1000 années-personnes) et la rosuvastatine (34,21 résultats pour 1000 années-personnes) par rapport à la pravastatine (22,64 résultats pour 1000 personnes-années). Simvastatin (26,22 résultats pour 1000 personnes-années), la fluvastatine (21,52 résultats pour 1000 années-personnes), et la lovastatine (21,80 résultats pour 1000 années-personnes) avaient des taux bruts d'événements semblables à pravastatine. Après ajustement pour les facteurs confondants connus, et par rapport aux patients traités par pravastatine, ceux traités avec l'atorvastatine fait face à une augmentation de 22% du risque de nouveaux diabète (ajusté hazard ratio 1.22, 95% intervalle de confiance 1,15 à 1,29). Nous avons également observé un risque significativement accru chez ceux traités par rosuvastatine (1,18, 1,10 à 1,26) et par simvastatine (1,10, 1,04 à 1,17) par rapport à la pravastatine. En revanche, le traitement par la fluvastatine (0,95, 0,81 à 1,11) ou de la lovastatine (0,99, 0,86 à 1,14) n'a pas été significativement associée à un risque accru de diabète (NDT : Toujours par rapport à la pravastatine…, cette dernière étant largement reconnue comme étant diabétogène !) |
The Ugly Side of Statins. Systemic Appraisal of the Contemporary Un-Known Unknowns | 2013 | L'étude la plus récente de la Womens Inititative a étudiée 153 840 femmes ménopausées sans diabète sucré. Il y avait 10 242 nouveaux cas de diabète auto-déclaré sur 1 004 466 personnes-années de suivi. l'utilisation des statines a été associée à un risque accru de diabète sucré et de cette association est restée après ajustement des autres facteurs de confusion potentiels et a été observée pour tous les types de statine. Les auteurs ont conclu que le risque accru de diabète sucré chez la femme ménopausée est un effet de classe des statines |
Statin use and risk of diabetes mellitus in postmenopausal women in the Women's Health Initiative. | 2012 | Dans les modèles non ajustés, l'utilisation des statines au départ était significativement associée à un risque accru de DM (HR, 1,71) en comparaison avec la non-utilisation. Cette association a été diminué mais reste significative après ajustement pour les facteurs confondants potentiels (HR, 1,48). Cette association a été observée pour tous les types de statines. Une association similaire de risque a été trouvée dans l'utilisation des statines, qu'elles soit fortement ou faiblement dosées, avec HRS multivariée ajustée de 1,45 et 1,48 par rapport aux non-utilisateurs, respectivement. Dans les deux modèles ajustés et non ajustés, l'utilisation des statines a été constamment associé à un risque accru de DM dans les sous-groupes par âge. Nous avons observé risque considérablement accru de DM dû aux statines au sein des sous-groupes de femmes blanches, hispaniques, asiatiques et dans les deux modèles non ajustés et ajustés. Dans les modèles ajustés, nous avons observé des RR de 1,49, 1,18, 1,57, et de 1,78 chez les Blancs, Afro-Américains, les Hispaniques et les Asiatiques, respectivement. L'utilisation des statines a été également associée à un risque significativement accru de DM dans les 3 sous-groupes en fonction de l'IMC (<25,0, 25,0-29,9, ≥30.0). En outre, une augmentation significative du risque DM associé à l'utilisation des statines a été observée chez les femmes avec un IMC inférieur à 25,0 en comparaison avec les femmes avec un IMC de 30,0 ou plus après ajustement pour tous les facteurs de confusion potentiels. Dans les modèles ajustés, les RR étaient de 1,89, 1,66 et 1,20 dans les groupes de femmes avec un IMC inférieur à 25,0, de 25,0 à 29,9, et 30,0 ou plus, respectivement. En comparaison avec celles qui n'ont jamais reçu de traitement par statine, le RR non ajustés de 1,82, 1,75 et 1,81 ont été observées pour la des groupes de femmes qui ont déclaré l'utilisation des statines à la fois à l'inclusion et à la visite 3 ans, ont rapporté l'utilisation de statine seule au départ, et ont rapporté l'utilisation des statines seulement à la visite l'année 3, respectivement. Les associations de risque reste significative après ajustement pour l'âge, la race / ethnicité, d'autres facteurs de confusion potentiels, et le score de propension. Les RR ajusté multivariées ont été de 1,47, 1,44 et 1,60, respectivement. |
Statins and the risk of new-onset diabetes: a review of recent evidence. | 2011 | Une méta-analyse récente de la plupart des études et essais majeurs des statines vs placebo avec plus de 90.000 participants ont confirmé qu’une thérapie aux statines était associée à un risque accru de développer un diabète de 9%. Des données récentes publiées ont confirmé un effet dose-dépendante, avec un risque 12% plus élevé de développer un diabète dû aux statines à forte dose par rapport à la thérapie à dose modérée. Dans cette méta-analyse, un patient supplémentaire a développé le diabète pour trois patients protégés d'un événement cardiovasculaire majeur. L'observation de risque de diabète plus élevé reste inexpliquée à l'heure actuelle, bien que des études sur des modèles animaux suggèrent la possibilité d'une altération signalisation de l'insuline périphérique induite par un traitement par statine. |
Risk of Incident Diabetes With Intensive-Dose Compared With Moderate-Dose Statin TherapyA Meta-analysis | 2011 | Conclusion : dans une analyse groupée des données de 5 essais de statine, le traitement par fortes doses de statine a été associé à un risque accru d'apparition de diabète comparée à une thérapie à dose modérée de statines. |
Atorvastatin causes insulin resistance and increases ambient glycemia in hypercholesterolemic patients. | 2010 | En dépit de réductions bénéfiques dans le cholestérol LDL et d'apolipoprotéine B, le traitement de l'atorvastatine a entraîné des augmentations significatives de l'insuline à jeun et des niveaux d'hémoglobine glyquée compatibles avec résistance à l'insuline et l'augmentation de la glycémie chez les patients hypercholestérolémiques. |
Effect of statins on fasting plasma glucose in diabetic and nondiabetic patients. | 2009 | Parmi les patients sans diabète, la glycémie à jeun a augmenté avec l'utilisation des statines de 98 mg / dL à 105 mg / dL, et parmi les non-utilisateurs de statines, le FPG (Fasting Plasma Glucose) a augmenté de 97 mg / dL à 101 mg / dl. Parmi les patients atteints de diabète, la glycémie à jeun a augmenté avec l'utilisation des statines de 102 mg / dL à 141 mg / dL, et parmi les non-utilisateurs de statines, le FPG a augmenté de 100 mg / dL à 129 mg / dl. Après ajustement pour l'âge et l'utilisation de l'aspirine, les bêta-bloquants et les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, le changement de la glycémie à jeun chez les utilisateurs de statines non diabétiques était de 7 mg / dL (vs 5 mg / dl chez les non-utilisateurs de statines) et pour les diabétiques utilisateurs de statines il était de 39 mg / dL (vs 32 non-utilisateurs de statines). CONCLUSIONS : L'utilisation des statines est associée à une hausse de la glycémie à jeun chez les patients avec et sans diabète. Cette relation entre l'utilisation des statines et de hausse des FPG est indépendante de l'âge et de l'utilisation de l'aspirine, les bêta-bloquants et les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. |
Acute onset and worsening of diabetes concurrent with administration of statins. | 2005 | Le patient était un homme japonais de 48 ans qui a subi un examen médical annuel mais n'avait jamais été informé d'hyperglycémie. Quatre mois après le début du traitement par l'atorvastatine (10 mg / jour), un diagnostic de diabète sucré a été établi à partir de ses symptômes typiques d'hyperglycémie, de glycémie postprandiale de 29,8 mmol / l et d'HbA1c de 11,5%. Après 2 mois d'insulinothérapie et 3 mois après l'arrêt de l'atorvastatine, une résolution presque complète du diabète a été observée. Au cours des 3 mois suivants, la diététique seule était suffisante pour contrôler le niveau de glucose dans le sang. Ensuite, nous avons prescrit de la pravastatine (20 mg / jour). Au cours des 3 mois suivants, l'HbA1c a été progressivement augmentée. Cependant, après l'arrêt de la pravastatine, l'HbA1c a diminué progressivement. |
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Association of Statin Therapy Initiation With Diabetes Progression: A Retrospective Matched-Cohort Study | 2021 | Le résultat de la progression du diabète est survenu chez 55,9 % des utilisateurs de statines contre 48,0 % des comparateurs actifs (rapport de cotes, 1,37 ; IC à 95 %, 1,35-1,40 ; P < 0,001). L'analyse secondaire a démontré une relation dose-réponse avec une intensité plus élevée de baisse du cholestérol des lipoprotéines de basse densité associée à une plus grande progression du diabète. Cette étude rétrospective de cohorte appariée a révélé que l'utilisation de statines était associée à la progression du diabète, y compris une plus grande probabilité d'initiation d'un traitement à l'insuline, une hyperglycémie importante, des complications glycémiques aiguës et un nombre accru d'ordonnances pour les classes de médicaments hypoglycémiants. Le rapport bénéfice/risque de l'utilisation des statines chez les patients diabétiques doit tenir compte de ses effets métaboliques. |
Association of Statin Therapy Initiation With Diabetes Progression. | 2021 | Le traitement par statine a été associé à une résistance accrue à l’insuline. L’utilisation de statines était associée à la progression du diabète chez les patients diabétiques – les utilisateurs de statines étaient plus susceptibles de commencer un traitement à l’insuline, de développer une hyperglycémie significative, de subir des complications glycémiques aiguës et de se voir prescrire un nombre accru de classes de médicaments hypoglycémiants. |
Progression of Vascular Calcification Is Increased With Statin Use in the Veterans Affairs Diabetes Trial (VADT). | 2012 | L'utilisation fréquente des statines est associée à une accélération de la CAC (calcification de l'artère coronaire) chez les patients atteints de DT2 (diabète de type 2) ayant une athérosclérose avancée. |
Effect of statins on fasting plasma glucose in diabetic and nondiabetic patients. | 2009 | Parmi les patients sans diabète, la glycémie à jeun a augmenté avec l'utilisation des statines de 98 mg / dL à 105 mg / dL, et parmi les non-utilisateurs de statines, le FPG (Fasting Plasma Glucose) a augmenté de 97 mg / dL à 101 mg / dl. Parmi les patients atteints de diabète, la glycémie à jeun a augmenté avec l'utilisation des statines de 102 mg / dL à 141 mg / dL, et parmi les non-utilisateurs de statines, le FPG a augmenté de 100 mg / dL à 129 mg / dl. Après ajustement pour l'âge et l'utilisation de l'aspirine, les bêta-bloquants et les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, le changement de la glycémie à jeun chez les utilisateurs de statines non diabétiques était de 7 mg / dL (vs 5 mg / dl chez les non-utilisateurs de statines) et pour les diabétiques utilisateurs de statines il était de 39 mg / dL (vs 32 non-utilisateurs de statines). CONCLUSIONS : L'utilisation des statines est associée à une hausse de la glycémie à jeun chez les patients avec et sans diabète. Cette relation entre l'utilisation des statines et de hausse des FPG est indépendante de l'âge et de l'utilisation de l'aspirine, les bêta-bloquants et les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. |
Effects of statins on the adipocyte maturation and expression of glucose transporter 4 (SLC2A4): implications in glycaemic control. | 2006 | L'hyperlipidémie survient souvent chez les patients atteints de diabète sucré de type 2. Bien que les inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines) soient largement utilisés pour contrôler l'hypercholestérolémie, l'atorvastatine aurait également un effet indésirable sur le métabolisme du glucose. Sur la base de ces résultats, le but de cette étude était d'étudier les effets des statines sur les adipocytes, qui jouent un rôle central dans le métabolisme du glucose. Chez la souris NSY, l'atorvastatine a accéléré l'intolérance au glucose en raison de la résistance à l'insuline et de la diminution de l'expression du SLC2A4 dans l'eau. Ces résultats démontrent que l'atorvastatine atténue la maturation des adipocytes et l'expression du SLC2A4 en inhibant la biosynthèse des isoprénoïdes et en réduisant la tolérance au glucose. Ces actions de l'atorvastatine pourraient potentiellement affecter le contrôle du diabète de type 2. |
Cancers :
En ce qui concerne les cancers, nous avons droits à toutes sortes de communications de la part des labos : les statines guérissent le cancer, finalement les statines ne guérissent pas le cancer mais ne les favorisent pas non plus, ah mais si les statines guérissent le cancer…
L’état des lieux : concernant les statines, l’étude PROSPER a démontré une augmentation plus que significative des cancers gastro-intestinaux, l’étude CARE confirme 12 fois plus de cas de cancers du sein chez les femmes et l’étude WOSCOP un doublement des cancers de la prostate chez l’homme.
Plusieurs études postérieures concluent aussi à une augmentation des risques de cancer du sein chez les femmes[16] [17] [18]. Une étude récente explique bien pourquoi les statines augmentent le risque de cancer du sein, contrairement au régime méditerranéen qui lui, le diminue[19].
D’autre part, le cancer est une maladie qui, bien souvent, met plusieurs années (voire décennies) à se développer. Or les études durent généralement 2 ou 3 années et aucun suivi n’est effectué à long terme. Ce qui signifie que personne ne peut affirmer qu’au vu des augmentations des cas de cancers constaté durant les études ci-dessus, celles-ci ne soient pas encore plus dramatiques à plus long terme ! À voir d’ailleurs plusieurs études qui démontre que les cancers et maladies du foie sont sérieusement augmentées (jusqu’à 6 fois plus) chez les personnes âgées dont le taux de cholestérol est trop bas[20]. En outre, de nombreuses études démontrent aussi (voir page 1001 raisons de ne pas faire baisser son cholestérol à l’aide de médicaments hypocholestérolémiants) qu’un taux de cholestérol trop bas est une cause sérieuse d’augmentation des risques de cancers.
Mais ce n’est pas grave : on ne va pas chipoter pour une augmentation des cancers dues aux statines d’ici 10 ou 20 ans et dont il sera très difficile de faire la preuve de la causalité (voir La guerre des labos). De toute façon les labos nieront (comme ils le font toujours) et augmenteront leur chiffre d’affaires grâce aux traitements anticancéreux prodigués suite… aux effets secondaires des statines…
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Long-Term Statin Use, Total Cholesterol Level, and Risk of Colorectal Cancer: A Prospective Cohort Study | 2022 | Nous avons documenté 2 924 cas incidents de CRC au cours du suivi. Dans des analyses entièrement ajustées, une durée d'utilisation plus longue des statines était associée à un risque plus élevé de cancer du côlon (rapports de risque, l'intervalle de confiance à 95 % était de 1,09, 0,95-1,25 pendant 1 à 5 ans ; 1,16, 0,99-1,36 pendant 6 à 10 ans ; 1,08, 0,81-1,44 pour les 11-15 ans ; 1,85, 1,30-2,61 pour les >15 ans ; vs jamais utilisateurs, P = 0,004 pour la tendance) plutôt que le cancer rectal. L'augmentation du risque était due au cancer du côlon proximal (1,16, 0,98-1,38 pendant 1 à 5 ans ; 1,19, 0,98-1,45 pendant 6 à 10 ans ; 1,25, 0,89-1,74 pendant 11 à 15 ans ; 2,17, 1,46-3,24 pendant > 15 ans ; vs jamais utilisateurs, P = 0,001 pour la tendance) plutôt que le cancer du côlon distal. Le taux de cholestérol total n'était pas associé au risque de cancer colorectal |
Statin use and risk of skin cancer | 2018 | Il y avait une tendance vers un risque plus élevé de carcinome basocellulaire avec une plus longue durée d'utilisation des statines chez les hommes (tendance P = 0,003) mais pas chez les femmes (tendance P = 0,86). L'allongement de la durée d'utilisation des statines a été associé à une tendance vers un risque plus élevé de carcinome basocellulaire chez les hommes. |
The Ugly Side of Statins. Systemic Appraisal of the Contemporary Un-Known Unknowns | 2013 | Un examen systématique a trouvé une preuve modérée que les statines augmentent le risque de cancers cutanés non mélanocytaires (ratio risque médian 1.6, gamme 1.2-2. 2). Pour des raisons inconnues, depuis ces publications, le carcinome épidermoïde a été exclu dans tous les rapports d'essais subséquents de statines. Vinogradova et coll. ont documenté qu'à long terme l'utilisation des statines a été associée à un risque accru de cancer colorectal, cancer de la vessie et cancer du poumon |
Exposure to statins and risk of common cancers: a series of nested case-control studies. | 2011 | L'utilisation prolongée (plus de 4 ans) des statines était associée à une augmentation significative du risque de cancer colorectal (odds ratio 1,23), de cancer de la vessie (odds ratio 1,29) et de cancer du poumon (odds ratio 1,18). |
Long-Term Follow-up of the West of Scotland Coronary Prevention Study | 2007 | Lorsque les types de cancer ont été étudiés, il n'y avait aucune suggestion de tendances liées au traitement pour aucun site de cancer, à l'exception du cancer de la prostate, pour lequel il y avait une tendance à une augmentation du risque dans le groupe pravastatine pendant et après l'essai, Avec une augmentation absolue globale de 1,8% à 2,7% |
Use of Statins and Outcome of BCG Treatment for Bladder Cancer. | 2006 | Cependant, chez 53 % des patients qui ont pris des statines, la tumeur est devenue plus agressive, alors que ce changement ne s'est produit que chez 18 % des patients qui n'ont pas pris de statines. De même, 42 % des patients du groupe des statines ont dû subir une kystectomie radicale, comparativement à seulement 14 % des patients qui n'ont pas pris de statines. Nos observations suggèrent que l'arrêt du traitement aux statines pendant l'immunothérapie au BCG pourrait améliorer les résultats cliniques, puisque l'utilisation des statines était associée de façon significative à un risque accru de progression tumorale et à un besoin subséquent de cystectomie radicale. |
Pravastatin in elderly individuals at risk of vascular disease (PROSPER): a randomised controlled trial | 2002 | Les cancers gastro-intestinaux ont été plus fréquents dans le groupe Pravastatine (65 cas vs 45 dans le groupe Placebo). Dans l'ensemble, il y avait un déséquilibre dans le nouveau diagnostic de cancer, qui était de 25 % plus fréquents dans le groupe Pravastatine. |
Statin use and the risk of breast and prostate cancer. | 2002 | Les données de laboratoire suggèrent que les médicaments anti-cholestérol «statine» peuvent avoir un potentiel chimio-prévention contre le cancer dans différents sites, notamment du sein et de la prostate. Cependant, dans un essai de la pravastatine il y avait un excès significatif de cancer du sein dans le groupe de traitement. L'OR (Odd Ratio) pour le cancer du sein chez les utilisateurs de statines était de 1,5, expliqué en grande partie par un OR de 1,8 pour les cas de carcinome in situ. Parmi les cas invasifs, l'OR était de 1,2. Le rapport de cotes pour cancer de la prostate a été globalement de 1,2, et il était de 1,4 pour ceux de stage A. CONCLUSIONS : Les données de la présente étude ne supportent pas un effet protecteur des statines contre le cancer du sein ou de la prostate. |
Carcinogenicity of Lipid-Lowering Drugs | 1996 | Nous avons compilé les données de cancérogénicité pour les rongeurs du PDR de 1994 pour tous les médicaments répertoriés comme "hypolipidémiques" Tous les membres des deux classes de médicaments hypolipidémiants les plus populaires (les fibrates et les statines) provoquent des cancers chez les rongeurs, dans certains cas à des niveaux d'exposition des animaux proches de ceux prescrits aux humains. Des essais cliniques à plus long terme et une surveillance attentive après la commercialisation au cours des prochaines décennies sont nécessaires pour déterminer si les médicaments hypocholestérolémiants provoquent le cancer chez l'homme. En attendant, les résultats des expériences menées sur les animaux et les humains suggèrent que les traitements médicamenteux hypolipidémiants, en particulier les fibrates et les statines, devraient être évités, sauf chez les patients présentant un risque élevé de maladie coronarienne à court terme. |
The Effect of Pravastatin on Coronary Events after Myocardial Infarction in Patients with Average Cholesterol Levels. | 1996 | Il y a eu 161 cancers fatals ou non fatals dans le groupe placebo et 172 dans le groupe Pravastatine.NDLR : Soit une augmentation relative de 6,83% ! Il y avait 11 décès de causes cardiovasculaires (non-coronaire) dans le groupe placebo et 16 dans le groupe Pravastatine (+45,45%) ; 45 dus au cancer dans le groupe placebo et 49 dans le groupe Pravastatine (+8,89%); 4 morts violentes dans le groupe placebo et 8 dans le groupe Pravastatine (+100%); |
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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An analysis of the association between statin use and risk of endometrial and ovarian cancers in the Women's Health Initiative. | 2018 | Dans les modèles dépendant de la durée, les statines n'étaient pas associées au cancer de l'endomètre (HR 0,91, IC à 95% 0,76-1,08), mais il y avait un risque accru de cancer de l'ovaire (HR 1,30, IC à 95% 1,04-1,62) largement du aux effets d'une statine hydrophile, la pravastatine (1,89, IC 95% 1,24-2,88). CONCLUSION: L'utilisation de la pravastatine était associée à un risque accru de cancer de l'ovaire. Des analyses d'un plus grand nombre de cas sont nécessaires pour évaluer ces résultats.. |
Statin use and thyroid cancer: a population-based case-control study. | 2015 | Le cancer de la thyroïde était associé de façon significative à l'utilisation régulière antérieure de statines (RC = 1,40, IC à 95 % = 1,05-1,86). De plus, l'association significative entre le cancer de la thyroïde et l'utilisation antérieure de statines n'existait que pour les femmes (RC : 1,43 ; IC à 95 % : 1,07-1,90), mais pas pour les hommes (RC : 1,28 ; IC à 95 % : 0,75-2,17) CONCLUSION: Nous avons conclu que l'utilisation des statines était associée au cancer de la thyroïde chez les femmes. |
Long-term statin use and risk of ductal and lobular breast cancer among women 55-74 years of age. | 2013 | Les utilisatrices actuelles de statines depuis 10 ans ou plus avaient un risque 1,83 fois plus élevé d'IDC (Invasive ductal carcinoma) et un risque 1,97 fois plus élevé de l'ILC (Invasive lobular carcinoma) par rapport aux patientes n'ayant jamais pris de statines. Parmi les femmes diagnostiquées avec une hypercholestérolémie, les utilisatrices actuelles de statines depuis 10 ans ou plus avaient plus que doublé les risques d'IDC ( 2,04 fois plus élevé) et d'ILC (2,43 fois plus élevé) par rapport aux patientes n'ayant jamais pris de statines. CONCLUSION: Dans cette étude cas-témoins basée sur la population contemporaine, l'utilisation à long terme des statines était associée à des risques accrus à la fois d'IDC et d'ILC. |
Statin use and the risk of breast and prostate cancer. | 2002 | Les données de laboratoire suggèrent que les médicaments anti-cholestérol «statine» peuvent avoir un potentiel chimio-prévention contre le cancer dans différents sites, notamment du sein et de la prostate. Cependant, dans un essai de la pravastatine il y avait un excès significatif de cancer du sein dans le groupe de traitement. L'OR (Odd Ratio) pour le cancer du sein chez les utilisateurs de statines était de 1,5, expliqué en grande partie par un OR de 1,8 pour les cas de carcinome in situ. Parmi les cas invasifs, l'OR était de 1,2. Le rapport de cotes pour cancer de la prostate a été globalement de 1,2, et il était de 1,4 pour ceux de stage A. CONCLUSIONS : Les données de la présente étude ne supportent pas un effet protecteur des statines contre le cancer du sein ou de la prostate. |
The Effect of Pravastatin on Coronary Events after Myocardial Infarction in Patients with Average Cholesterol Levels. | 1996 | Le cancer du sein s'est produit chez 1 patient du groupe placebo et 12 dans le groupe pravastatine (P = 0,002). Sur les 12 cas du groupe de la pravastatine, tous étaient non mortels; 3 est survenu chez des patients qui avaient déjà eu un cancer du sein, 1 était un carcinome canalaire in situ et 1 chez un patient qui prenait de la pravastatine pendant seulement six semaines. Le seul cas de cancer du sein dans le groupe placebo était un cas mortel chez une femme qui avait déjà eu un cancer du sein. |
Pertes de mémoire, dépression, agressivité, démence et maladie d’Alzheimer :
Il est prouvé que les statines provoquent de sérieuses pertes de mémoire (qui cessent dès l’arrêt du traitement). Même la FDA (US Food and Drug Association) s’est fendue d’un communiqué afin que cet effet secondaire soit clairement signalé[21].
Par contre la controverse bat actuellement son plein pour savoir si les statines aggravent la maladie d’Alzheimer bien que de nombreuses études aient prouvée une causalité entre un taux de cholestérol bas et l’augmentation (jusqu’à 6 fois plus) de la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées[22].
Si vous voulez en savoir plus sur les liens entre un taux de cholestérol bas et la maladie d’Alzheimer, je vous recommande fortement ce document de la chercheuse Stephanie Seneff (Senior Research Scientist at the MIT Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory)[23]. C’est en anglais, c’est très technique mais c’est irréfutable !
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Outcome age-based prediction of successful cognitive aging by total cholesterol | 2018 | Certaines associations entre un taux élevé de cholestérol total et le risque de démence diminuent à mesure que l'âge du résultat - l'âge au moment de l'évaluation cognitive - augmente. Les associations significatives entre l'augmentation de la pente linéaire du cholestérol total, le faible âge d'entrée, le faible niveau d'éducation et la non-utilisation des statines et le risque ont diminué de façon significative en fonction de l'âge du résultat. De 85 à 94 ans, la pente linéaire descendante était significative. |
Comparative effect of statins on the risk of incident Alzheimer disease | 2017 | Comparativement aux statines synthétiques, les statines d'origine fongique étaient associées à un risque accru de MA. Les statines lipophiles étaient également associées à un risque plus élevé de maladie d'Alzheimer comparativement aux statines hydrophiles L'analyse primaire a montré que par rapport aux statines synthétiques, les statines d'origine fongique étaient associées à un risque accru de maladie d'Alzheimer Parmi les statines individuelles, seule la simvastatine était associée à un risque plus élevé de maladie d'Alzheimer comparé à l'atorvastatine |
Mood, Personality, and Behavior Changes During Treatment with Statins: A Case Series. | 2016 | Les réactions médicamenteuses indésirables psychiatriques (ADR) ont été signalées comme effets secondaires de l'utilisation de statines, mais la littérature concernant les changements d'humeur / comportement associés aux statines reste limitée. Les participants (n = 12) ont signalé un changement d'humeur / comportement qui a débuté après l'initiation des statines et a persisté ou progressé avec l'utilisation continue. Les problèmes signalés comprenaient des idées violentes, une irritabilité, une dépression et un suicide. Les problèmes ont été résolus avec l'arrêt du médicament et ont récidivé avec le rejet lors de la tentative.
Les ADR ont eu des implications pour les mariages, les carrières et la sécurité de soi et des autres. Ces observations appuient le potentiel d'évolution de l'humeur et des comportements défavorables chez certaines personnes suite à l’utilisation de statines. |
Exploring the Relationship between Statins and Alzheimer’s Disease: Can Statins Really Prevent Alzheimer’s Disease? | 2015 | Il a été prouvé par de nombreuses sources de recherche que les statines ne sont pas très efficaces pour prévenir la maladie d'Alzheimer. Les statines, en particulier celles qui traversent la barrière hémato-encéphalique, peuvent nuire aux axones en abaissant les niveaux circulants d'acides gras et de cholestérol, qui assurent l'isolation des axones. De plus, le nombre croissant d'utilisateurs de statines et l'augmentation de la prévalence de la maladie d'Alzheimer contredisent la théorie selon laquelle les statines diminuent la maladie d'Alzheimer. Il semble que les statines ont très peu d'effet sur la prévention de la maladie d'Alzheimer et il y a une possibilité certaine qu'elles puissent même induire la MA. |
Changes in Memory Function and Neuronal Activation Associated with Atorvastatin Therapy | 2012 | Nous décrivons un homme de 65 ans qui a signalé des troubles cognitifs (troubles de la mémoire et changements d'humeur) après avoir pris 10 mg/jour d'atorvastatine pendant 1 an. Il n'avait aucun antécédent de consommation d'alcool, de traumatisme crânien majeur, de problèmes psychiatriques ou de troubles de la mémoire. Le patient a présenté une activation neuronale altérée (activation réduite du cortex préfrontal dorsolatéral pendant la phase de codage et hyperactivation de plusieurs zones du cortex préfrontal pendant la phase de reconnaissance) et des performances réduites aux tests cognitifs, ce qui correspond à ses symptômes cognitifs. Ces mesures ont été répétées 2 mois après l'arrêt du traitement. Le patient a montré une amélioration des performances cognitives et des schémas d'IRMf similaires à ceux attendus chez une personne en bonne santé. Le patient a également signalé une amélioration subjective de ses troubles cognitifs dans les jours suivant l'arrêt du traitement par l'atorvastatine, qui a persisté lors du suivi 5 mois plus tard (tout en s'abstenant de prendre des statines dans l'intervalle). |
Statin‐Associated Memory Loss: Analysis of 60 Case Reports and Review of the Literature | 2012 | Nous avons fait des recherches dans le système de surveillance des médicaments MedWatch de la Food and Drug Administration (FDA) de novembre 1997 à février 2002 pour trouver des rapports de perte de mémoire associée aux statines. Nous avons également examiné la documentation publiée (à l'aide de MEDLINE) et les renseignements posologiques sur ces médicaments. Sur les 60 patients identifiés qui avaient des pertes de mémoire associées aux statines, 36 ont reçu de la simvastatine, 23 de l'atorvastatine et 1 de la pravastatine. Environ 50 % des patients ont noté des effets indésirables cognitifs dans les deux mois suivant le traitement. Quatorze (56 %) des 25 patients ont noté une amélioration lorsque la statine a été arrêtée. La perte de mémoire est réapparue chez quatre patients qui ont été récusés par le médicament. Des études expérimentales appuient les liens entre l'apport en cholestérol et la synthèse amyloïde ; des études par observation indiquent que les patients recevant des statines présentent un risque réduit de démence. |
Statin-associated adverse cognitive effects: survey results from 171 patients. | 2009 | PATIENTS : Cent soixante et onze patients (tranche d'âge de 34 à 86 ans) qui ont eux-mêmes rapporté des problèmes de mémoire ou d'autres problèmes cognitifs associés à un traitement par statine lors d'une participation précédente à une étude sur les effets des statines. 128 patients (75%) ont déclarés des problèmes cognitifs jugées probablement ou très certainement liés à un traitement par statine. Des 143 patients (84%) qui ont déclaré l'arrêt du traitement par statine, 128 (90%) ont rapporté une amélioration de leurs problèmes cognitifs, parfois peu de jours après l'interruption des statines (temps médian 2,5 semaines). Fait intéressant, pour certains patients, un diagnostic de démence ou de maladie d'Alzheimer aurait été inversée. Dix-neuf patients dont les symptômes avaient régressé ou disparu après avoir interrompu leur traitement par statine et qui ont subi une reprise du traitement ont déclarés à nouveau des problèmes cognitifs (plusieurs fois dans certains pays). Dans ce groupe vulnérable, une très forte relation a été observée entre la puissance de la statine et la fraction des essais subissant des problèmes cognitifs. La qualité de vie a été affectée de manière significative pour chacun des sept domaines évalués. CONCLUSION: Les résultats de l'enquête suggèrent que les problèmes cognitifs associés à un traitement par statine ont une fréquence d'apparition variable et des possibilités de récupération, une forte relation en fonction de la puissance de la statine, et un impact négatif significatif sur la qualité de vie. |
Statin-associated psychiatric adverse events: a case/non-case evaluation of an Italian database of spontaneous adverse drug reaction reporting | 2008 | Les cinq événements psychiatriques les plus fréquemment rapportés en association avec les statines étaient l'insomnie, la somnolence, l'agitation, la confusion et l'hallucination. Seule l'insomnie a été signalée avec une fréquence plus élevée pour les statines par rapport à tous les autres médicaments |
Statins induce differentiation and cell death in neurons and astroglia. | 2007 | Nous avons traité des cultures définies de neurones et d'astrocytes de rats nouveau-nés avec deux statines lipophiles, l'atorvastatine et la simvastatine, et analysé leurs effets sur la morphologie et la survie. Le traitement des astrocytes avec des statines a induit une stellation en fonction du temps et de la dose, suivie d'une apoptose (auto-destruction...). De même, les statines ont provoqué la mort cellulaire programmée des neurones des granules cérébelleux, mais avec une plus grande sensibilité. L'analyse de la voie de biosynthèse du cholestérol a révélé que l'absence de mévalonate et de ses métabolites en aval, principalement le géranylgeranyl-pyrophosphate (GGPP), est responsable de l'apoptose des neurones et astrocytes induite par les statines. |
Behavioral changes with paranoia in an elderly woman taking atorvastatin | 2007 | Il y a eu un certain nombre de rapports publiés sur les effets indésirables du système nerveux central (SNC) avec les statines. Une femme de 79 ans a développé une paranoïa, une anxiété et des changements de comportement environ 2,5 semaines après le début de l'atorvastatine à 10 mg / j. Le patient n'a connu aucun autre changement de médicament pendant cette période. Après 2 mois de traitement, le patient a interrompu l'atorvastatine et ses symptômes ont été complètement résolus après 4 jours. CONCLUSIONS: C'est le premier rapport de cas, à notre connaissance, qui décrit la paranoïa comme l'un des symptômes associés à la thérapie par statine. Notre rapport suggère une réaction indésirable due à l'initiation de l'atorvastatine via la relation temporelle entre le début de l'atorvastatine et l'apparition des symptômes, ainsi que la fin de la thérapie et la disparition ultérieure des symptômes. L'utilisation de l'échelle de probabilité de réaction aux médicaments indésirables de Naranjo pour évaluer la causalité a révélé une association «probable» (score, 5) pour cet événement indésirable. Ce rapport souligne la possibilité de la paranoïa comme un effet indésirable du SNC en raison de la thérapie par statine. Les statines sont fréquemment utilisées dans des populations plus anciennes et devraient donc être considérées lorsque de tels effets indésirables du SNC surviennent pendant le traitement. |
Psychiatric Adverse Reactions with Statins, Fibrates and Ezetimibe | 2007 | Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase («statines») sont largement utilisés à l'échelle internationale. Il y a eu une longue histoire de leur utilisation en Nouvelle-Zélande et cette utilisation a augmenté ces dernières années. Il y a également eu une augmentation du nombre de rapports au Centre néo-zélandais de surveillance des effets indésirables (CARM) des effets indésirables psychiatriques présumés associés aux statines. Les réactions mentionnées dans ces rapports comprennent la dépression, la perte de mémoire, la confusion et les réactions agressives. Des rapports convaincants au CARM de réapparition de ces réactions après le rétablissement ajoutent du poids à des études récentes signalant de graves troubles psychiatriques en association avec le traitement aux statines. L'observation selon laquelle d'autres agents hypolipidémiants ont des effets indésirables similaires soutient l'hypothèse selon laquelle la diminution du cholestérol des membranes cellulaires du cerveau peut être importante dans l'étiologie de ces réactions psychiatriques. |
Short-term memory loss associated with rosuvastatin. | 2006 | La perte de mémoire et les déficiences cognitives ont été rapportées dans la littérature en association avec plusieurs inhibiteurs de la 3-hydroxy-3-méthylglutaryle coenzyme A reductase (statines), mais nous n'avons trouvé aucun rapport de cas publié associé à la rosuvastatine. À notre connaissance, c'est le premier cas signalé de perte de mémoire à court terme à cause de la rosuvastatine. Un homme de race blanche de 53 ans souffrant d'hypercholestérolémie a subi une perte de mémoire après avoir été traité avec de la rosuvastatine à raison de 10 mg / jour. Il n'avait pas d'autres conditions concomitantes ni de thérapies médicamenteuses. Après l'arrêt de la rosuvastatine, les effets indésirables neuropsychiatriques ont résolu progressivement, ce qui suggère une association probable de médicaments. Au cours de l'année suivante, le patient est resté exempt de troubles neuropsychiatriques. Les cliniciens doivent être conscients des réactions cognitives négatives possibles pendant la thérapie par statine, y compris la rosuvastatine. |
Simvastatin-induced decline in cognition. | 2006 | Un homme de 64 ans a développé des difficultés cognitives dans une semaine après le début de la simvastatine à 40 mg / jour. Il y a eu une baisse de 3 points par rapport à la ligne de base dans le bilan de l'examen de l'état mini-mental (MMSE) 2 semaines après la début de la simvastatine, ainsi que des baisses dans les activités de la vie quotidienne et des activités instrumentales des échelles de vie quotidienne. La simvastatine a été interrompue et la cognition du patient s'est améliorée jusqu'à la ligne de base dans les 6 semaines. Le résultat de la simvastatine à la moitié de la dose initiale a été tenté. Sa cognition s'est détériorée sur une période de 2 semaines. La simvastatine a été arrêtée, et les scores MMSE du patient sont revenus à la ligne de base dans les 4 semaines. Ce patient a développé des problèmes de nouvelle apparition avec la mémoire à court terme, la mémoire à long terme et le remplacement de l'objet, en plus des problèmes de base avec les noms et la recherche de mots qui avaient été présents avant le début de la thérapie par statine. La diminution de la cognition identifiée avec les tests neuropsychologiques a été démontrée dans les essais cliniques avec la simvastatine; Cependant, au 23 août 2006, il s'agit du premier rapport de problèmes cognitifs et fonctionnels qui ont été documentés à l'aide d'instruments standardisés. L'échelle de probabilité de Naranjo a révélé une réaction indésirable hautement probable du déclin cognitif associé au traitement par la simvastatine. CONCLUSIONS: Les statines sont couramment utilisées dans la population âgée. La simvastatine semble être associée à une cognition accrue chez notre patient, une personne âgée présentant des problèmes de mémoire préexistants. Les statines devraient être utilisées avec prudence dans cette population vulnérable. |
Treatment of statin adverse effects with supplemental Coenzyme Q10 and statin drug discontinuation. | 2005 | Tous les patients ont arrêté la thérapie par statines en raison d'effets secondaires et ont commencé une supplémentation en CoQ(10) à une moyenne de 240 mg / jour lors de la visite initiale. Les patients ont été suivis pendant une moyenne de 22 mois avec 84% des patients suivis depuis maintenant plus de 12 mois. La prévalence des symptômes du patient sur la visite initiale et sur le suivi plus récent a montré une diminution de la fatigue de 84% à 16%, de la myalgie de 64% à 6%, de la dyspnée de 58% à 12%, de la perte de mémoire de 8% à 4 % et de la neuropathie périphérique de 10% à 2%. Les mesures de la fonction cardiaque ont été soit améliorées ou sont demeuré stable dans la majorité des patients. Nous concluons que les effets secondaires liés aux statines, y compris la cardiomyopathie due aux statines, sont beaucoup plus fréquents que publié antérieurement et sont réversibles avec la combinaison arrêt des statines et supplémentation en CoQ (10). Nous n'avons pas observé de conséquences négatives dues à l'arrêt des statines. |
Severe irritability associated with statin cholesterol-lowering drugs. | 2004 | Six patients référés ou auto-désignés pour irritabilité et mauvais caractère dus aux statines ont complété une enquête fournissant des informations sur le caractère du changement de comportement, l’évolution de l'apparition des symptômes et de la récupération et les facteurs pertinents à la causalité des effets secondaires des statines.Dans chaque cas, la perturbation de la personnalité, une fois évidente, a été continue jusqu'à la cessation de l'utilisation des statines ; et résolu rapidement avec l’arrêt de celles-ci. Chez quatre patients, une reprise des statines a eu lieu, et a conduit à une recrudescence du problème. Tous les patients ont eu d'autres effets indésirables reconnues dûs aux statines. Les manifestations d'irritabilité sévère comprenaient des impulsions homicides, des menaces à autrui, l’agressivité au volant, la génération d’un climat de peur pour les membres de leur famille et des dommages matériels. Ces rapports de cas suggèrent qu’une irritabilité sévère peut se produire chez certains utilisateurs de statines. Bien que cet effet indésirable soit rare, les effets indésirables potentiellement mortels des médicaments doivent être pris au sérieux. |
Randomized trial of the effects of simvastatin on cognitive functioning in hypercholesterolemic adults. | 2004 | Dans notre étude initiale des effets potentiels des interventions abaissant le cholestérol sur le fonctionnement cognitif, le traitement avec la lovastatine par rapport au placebo a entraîné une diminution de la performance sur plusieurs tests neuropsychologiques, alors que les résultats sur d'autres tests n'ont pas été affectés. Comparativement au placebo, on a observé des effets décrétés du traitement par la simvastatine sur des tests précédemment observés comme étant sensibles aux statines (P = 0,008, différence de score z = 0,18, intervalle de confiance 95% [IC]: 0,07 à 0,29) (P = 0,04), différence dans les scores z résumés = 0,17; IC à 95%: 0,05 à 0,29), mais pas sur les tests précédemment observés comme étant insensibles aux statines (P = 0,84; : -0,07 à 0,10). Pour les trois tests spécifiquement affectés par la simvastatine, les effets sur la performance cognitive étaient faibles, se manifestant seulement comme une incapacité à s'améliorer pendant les 6 mois de traitement (comparativement au placebo) et ont été confondus par les différences de base sur un test. Cette étude appuie partiellement les diminutions mineures du fonctionnement cognitif des statines. On ignore si ces effets ont des séquelles à long terme ou se produisent avec d'autres interventions abaissant le cholestérol. |
Does simvastatin affect mood and steroid hormone levels in hypercholesterolemic men? A randomized double-blind trial. | 2003 | Les effets séparés et combinés d'une intervention en régime méditerranéen et d'un traitement par simvastatine à 20 mg / jour PO pendant 12 semaines ont été étudiés chez 120 hommes d'âge moyen hypercholestérolémique mais en bonne santé. La simvastatine a entraîné une augmentation statistiquement significative de la dépression et de la somatisation sans modification des scores d'anxiété, d'hostilité ou d'agression. |
Cholesterol-lowering medication and relapse of depression. | 2003 | Cette étude visait à examiner les effets de la prise de médicaments anti-cholestérol sur les résultats de la dépression chez les adultes âgées déprimées. 243 patients âgés déprimés ont été traités en utilisant un algorithme antidépresseur par un psychiatre gériatrique qui a utilisé le «Depression Rating Scale Montgomery Asberg» (MADRS) lors des visites cliniques pendant six ans. Nous avons défini la rémission et la rechute avec l'utilisation des scores MADRS moins de 7 et supérieur à 15, respectivement. Il n'y avait pas de différences entre les deux groupes sur le temps de rémission. Parmi 167 patients avec des données de suivi, 61,4% des patients prenants des médicaments anti-cholestérol, et 39,8% des patients ne prenant pas de médicaments anti-cholestérol ont connu une rechute au cours de la période de suivi, les patients prenant des médicaments anti-cholestérol rechute plus rapidement que les autres (hazard ratio = 1,791). Ces résultats ajoutent à la littérature liant cholestérol et l'humeur, et soutiennent l'hypothèse de la «dépression vasculaire" dans la dépression gériatrique. Les futures études de résultats de la dépression chez les personnes âgées devront inclure l'examen de série du taux de cholestérol. |
Statin-associated memory loss: analysis of 60 case reports and review of the literature. | 2003 | Sur les 60 patients identifiés qui avaient une perte de mémoire associée à des statines, 36 recevaient de la simvastatine, 23 de l’atorvastatine et 1 de la pravastatine. Environ 50% des patients ont noté des effets néfastes cognitifs dans les 2 mois suivant le traitement. Quatorze (56%) des 25 patients ont constaté une amélioration lorsque la statine a été interrompue. La perte de mémoire a récidivé chez quatre patients qui ont été rechargés avec le médicament. Dans une petite étude randomisée, les patients recevant des statines ont montré une tendance vers une performance cognitive plus faible que ceux recevant le placebo. Cinq études d'observation ont révélé un faible risque de démence chez les patients recevant des statines. CONCLUSION: La littérature actuelle est contradictoire en ce qui concerne les effets des statines sur la perte de mémoire. Des études expérimentales appuient les liens entre l'apport de cholestérol et la synthèse amyloïde; Les études observationnelles indiquent que les patients recevant des statines ont un risque réduit de démence. |
Effects of lovastatin on cognitive function and psychological well-being | 2000 | Après 6 mois de suivi, les sujets traités par placebo s'étaient améliorés significativement (tous P <0,04) dans les cinq domaines de la fonction cognitive. Ces changements représentent des effets d'apprentissage ou de pratique qui sont couramment observés lors de la réadministration de tests cognitifs. Les sujets recevant la lovastatine ne se sont améliorés que sur des tests de rappel de la mémoire (P = 0,03). Les différences dans le changement de performance entre les sujets traités par placebo et ceux traités par la lovastatine étaient statistiquement significatifs pour les tests d'attention (score z = 0,18, IC 95%, 0,06-0,31, P = 0,005) et pour les tests de vitesse psychomotrice , IC 95%, 0,05-0,28, P = 0,004), ce qui indique une amélioration plus marquée du groupe placebo. Les analyses des tests individuels d'attention et de vitesse psychomotrice ont révélé des effets significatifs (tous P <0,05) pour quatre tests. Après le traitement, le groupe de la lovastatine n'a pas montré une amélioration du taux d'erreur pour Digit Vigilance, a fait un peu moins de réponses correctes sur les mots récurrents, et a pris plusieurs secondes de plus pour compléter les tests Elithorn Maze et Grooved Pegboard. Parmi les sujets recevant de la lovastatine, le changement de performance n'était pas lié à la variation en pourcentage du cholestérol LDL sérique, mais était significativement lié au niveau postopératoire (r = 0,21; P = 0,04). Lorsque les sujets étaient divisés en ceux dont le taux final de cholestérol LDL sérique était supérieur ou inférieur au niveau médian, seuls ceux du groupe inférieur (qui avaient un taux moyen de LDL-cholestérol au suivi de 109 ± 11 mg / dL) ont eu une diminution de la fonction cognitive (score z = 0,15, IC 95%, 0,04 à 0,26, P = 0,007). |
Statins--the pattern of adverse effects with empahsis on mental reactions. Data from a national and an international database | 1997 | Les troubles psychiatriques représentent 15 % des réactions aux statines dans la base de données norvégienne. Les réactions comprennent l'agressivité, la nervosité, la dépression, l'anxiété, les troubles du sommeil et l'impuissance. |
Asthénie (fatigue physique) :
Entre 1 et 10 % selon la version officielle des labos. Une fois de plus la réalité est beaucoup plus importante[24] : jusqu’à 40 % des patients traités ressentent une grosse perte d’énergie ou une fatigue généralisée pouvant là aussi empêcher la pratique d’un sport. Il semblerait que les femmes soient plus concernées que les hommes.
La conclusion de l’étude est sans appel : Lorsque vous ajoutez à cela le fait que ces médicaments peuvent avoir un fort impact négatif sur la qualité de vie des patients, je pense qu’il y a lieu de repenser leur utilisation chez de nombreuses personnes.
Une étude récente[25] comparant sur une durée de 7 ans le niveau d’activité entre des personnes utilisatrices et non-utilisatrices de statines confirme une baisse significative de l’activité physique (même après prise en compte des antécédents médicaux et d’autres facteurs potentiellement confondants) chez les personnes prenant des statines, due à une plus grande fatigue générale ainsi qu’aux douleurs musculaires et ce tant que les patients sont sous statines. Ce qui doit être considéré comme une régression, la sédentarité étant une des causes majeure favorisant les maladies cardiovasculaires !
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Statins and Activity, Proceed With Caution | 2014 | Les statines (coenzyme A [HMG-CoA réductase] inhibiteurs de la 3-hydroxy-3-méthylglutaryl) sont des médicaments pris par les patients à haut risque de maladies cardio-vasculaires, dont l'activité physique est une partie importante des recommandations de traitement du comportement. Cependant, les statines sont également liées à des symptômes musculaires et de la fatigue, ce qui peut conduire à une activité physique réduite. Lee et ses collègues, étudiant plusieurs milliers d’hommes âgés de 65 ans et plus, ont constaté que l'activité a plus diminué parmi ceux qui avaient récemment démarré un traitement par statine que chez les non-utilisateurs de statine. L’activité de ces nouveaux utilisateurs de statines était comparable aux non-utilisateurs avant que l'utilisation des statines ait été démarrée. Ceux recevant des statines ont eu une activité physique moins intensive (de l'ordre de 10%, ou 40 minutes de moins par semaine par accélérométrie). Ils sont également engagés dans un comportement plus sédentaire. Cela porte son propre risque cardiovasculaire défavorable, indépendamment d’une activité modérée à intensive. |
Effects of Statins on Energy and Fatigue With Exertion: Results From a Randomized Controlled Trial | 2013 | A notre connaissance, ceci est la première étude randomisée démontrant les effets défavorables des statines sur l'énergie et la fatigue à l'effort. Les effets négatifs ont été observés dans un échantillon de patients généralement en bonne santé ayant reçu des doses modestes de statine, et à la fois la simvastatine et la pravastatine ont contribué à l'effet significatif défavorable des statines sur l'énergie et la fatigue à l'effort. Particulièrement pour les femmes, ces effets défavorables ne sont pas rares. Le Dr Golomb a estimé que la fatigue pourrait affecter entre 20% et 40% des patients prenant des statines. |
Effects of Statins on Energy and Fatigue With Exertion: Results From a Randomized Controlled Trial | 2012 | Les différences dans la variation moyenne en « EnergyFatigEx » étaient significatives pour les statines vs placebo. Chaque statine y a contribué (effets plus importants pour la simvastatine ). Les femmes ont été affectées de manière disproportionnée. La différence moyenne de 0,4 observé pour les femmes recevant de la simvastatine vs placebo représente 4 femmes sur 10 traités présentant une aggravation de perte d’énergie ou de fatigue à l'effort; 2 sur 10 caractérisées à la fois comme «pire» ou «bien pire»; 1 sur 10 caractérisée comme «bien pire» ou combinaisons de ces conditions. Les effets sur EnergyFatigEx étaient significativement défavorables pour les statines combinées et chaque statine séparément. Le solde de ces rapports maximaux d’aggravation vs amélioration maximale ( «bien pire» vs la ligne de base sur chaque composant vs «beaucoup mieux» sur chaque) a été significativement négative pour les statines vs placebo (P = 0,002) et pour chaque statine séparément (simvastatine, P = .03; pravastatine, P = .01). |
Statin-associated muscle-related adverse effects: a case series of 354 patients. | 2010 | Trois cent cinquante-quatre patients (âgés de 34 à 86 ans) ont déclaré des problèmes musculaires associés à la statine. Parmi tous ces patients, 93 % ont fait état de douleurs musculaires associées à l'utilisation des statines, 88 % de fatigue musculaire et 85 % de faiblesse musculaire. Deux cent trente-deux patients (66 %) ont signalé l'arrêt du traitement aux statines après avoir éprouvé des symptômes musculaires ; de ce nombre, 174 patients (75 %) ont signalé une certaine guérison après l'arrêt du traitement aux statines, et 66 patients (28 %) ont signalé une guérison complète de leurs symptômes musculaires après l'arrêt du traitement. D’après les critères de Naranjo, qui cherchent à catégoriser la causalité des effets indésirables, 106 patients (30 %) ont satisfait aux critères présumés de la littérature pour établir une causalité précise des effets indésirables associés aux statines, 194 patients (55 %) pour établir une causalité probable, 54 patients (15 %) pour établir une causalité possible et 0 patient douteux (nous avons exclu les patients présentant d'autres causes connues de symptômes musculaires). |
Treatment of statin adverse effects with supplemental Coenzyme Q10 and statin drug discontinuation. | 2005 | Tous les patients ont arrêté la thérapie par statines en raison d'effets secondaires et ont commencé une supplémentation en CoQ(10) à une moyenne de 240 mg / jour lors de la visite initiale. Les patients ont été suivis pendant une moyenne de 22 mois avec 84% des patients suivis depuis maintenant plus de 12 mois. La prévalence des symptômes du patient sur la visite initiale et sur le suivi plus récent a montré une diminution de la fatigue de 84% à 16%, de la myalgie de 64% à 6%, de la dyspnée de 58% à 12%, de la perte de mémoire de 8% à 4 % et de la neuropathie périphérique de 10% à 2%. Les mesures de la fonction cardiaque ont été soit améliorées ou sont demeuré stable dans la majorité des patients. Nous concluons que les effets secondaires liés aux statines, y compris la cardiomyopathie due aux statines, sont beaucoup plus fréquents que publié antérieurement et sont réversibles avec la combinaison arrêt des statines et supplémentation en CoQ (10). Nous n'avons pas observé de conséquences négatives dues à l'arrêt des statines. |
Affections oculaires :
D’après les labos, peu de problèmes (Peu fréquent : vision floue; Rare : troubles visuels). Une fois de plus la réalité est tout autre car d’après une étude récente (novembre 2013), les statines augmentent les risques de cataracte de 27 %[26].
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Cataracts and statins. A disproportionality analysis using data from VigiBase. | 2019 | Les fondements de l'association entre l'utilisation des statines et la cataracte ont été étudiés à l'aide de la base de données mondiale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les rapports individuels sur l'innocuité (ICSR) pour la surveillance des médicaments (VigiBase) jusqu'en janvier 2019. Une augmentation de la disproportionnalité a été constatée pour la plupart des statines individuelles lovastatine :(ROR : 14,80), atorvastatine (ROR : 3,48), pravastatine (ROR : 3.15), rosuvastatine (ROR : 2,90), simvastatine (ROR : 2,27), fluvastatine (ROR : 2,03) et statines (total) ROR : 3,66). On a constaté une disproportion accrue de la cataracte et des statines (classe de médicaments) sans égard à la lipophilie des statines, au sexe et à l'âge du groupe (plus ou moins 65 ans). Ces résultats suggèrent un risque accru de cataracte associé aux statines en tant que classe de médicaments |
Statin use and risk of cataract: A nested case-control study within a healthcare database. | 2016 | On a observé une tendance légère mais continue vers une augmentation du risque de cataracte à mesure que l'observance du traitement aux statines augmentait dans les modèles de risque ajustés, avec un rapport de cotes significatif de 1,19 (IC à 95 % : 1,01-1,40 %) pour la CDP de 50 à 74 % et 1,20 (IC à 95 % : 1,02-1,40) pour la CDP ≥ 75% vs PDC < 25%, respectivement. Le traitement par statines était associé à un risque légèrement accru de chirurgie de la cataracte. |
Statin Use and Incident Cataract Surgery: A Case-Control Study. | 2016 | Il y avait 2557 (42 %) utilisateurs de statines parmi les cas ayant subi une chirurgie de la cataracte comparativement à 2038 (34 %) utilisateurs de statines parmi les témoins n'ayant jamais subi de chirurgie de la cataracte. L'incidence de la chirurgie de la cataracte a été associée de façon significative à une augmentation de la probabilité d'utilisation des statines (RC 1,29, IC à 95 % 1,19-1,55) CONCLUSIONS : L'opération de chirurgie de la cataracte était associé à une probabilité accrue d'utilisation de statines et souligne la possibilité qu'une utilisation accrue de statines puisse contribuer à l'augmentation des taux de chirurgie de la cataracte. |
Statin use and risk of cataract: A nested case-control study within a healthcare database. | 2014 | Il y avait une tendance légère mais continue vers un risque accru de cataracte à mesure que l'adhésion au traitement par statines augmentait dans les modèles de risque ajustés, avec un rapport de cotes significatif de 1,19 (IC à 95 % : 1,01-1,40 %) pour le PDC de 50 à 74 % et de 1,20 (IC à 95 % : 1,02-1,40) pour le PDC ≥ 75% vs. PDC < 25 %, respectivement. CONCLUSIoNS : Le traitement par statines était associé à un risque légèrement accru de chirurgie de la cataracte. |
STATIN USE AND INCIDENT CATARACT SURGERY: A CASE CONTROL STUDY | 2014 | Il y avait 2 557 (42%) statines parmi les patients ayant subi une chirurgie de la cataracte, comparativement à 2 038 (34%) des statines chez les témoins n'ayant jamais subi de chirurgie de la cataracte (p <0,0001). Après ajustement pour l'âge, le sexe, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, les maladies vasculaires cérébrales, les maladies vasculaires périphériques, les maladies rénales, les stéroïdes oraux et inhalés, la chirurgie de la cataracte était significativement associée à une augmentation des probabilités d'utilisation de statines (OR 1,29, IC 95% 1,19 à 1,55) l'utilisation et l'utilisation sélective d'inhibiteur de la recapture de la sérotonine. L'association persistait après ajustement pour les femmes (OR 1,34, IC 95% 1,22 à 1,49) et hommes (OR 1,17, IC 95% 1,05 à 1,30). La chirurgie de la cataracte est associée à une augmentation des risques d'utilisation de statines et souligne la possibilité que l'augmentation de l'utilisation des statines pourrait contribuer à la hausse des taux de chirurgie de la cataracte. |
Statin use and risk for cataract: a nested case-control study of 2 populations in Canada and the United States. | 2014 | Pour le groupe de la Colombie-Britannique, le taux brut pour l'utilisation d'une statine était de 1,30, et le RR ajusté était de 1,27. Les RR ajustés individuellement pour chaque statine étaient tous statistiquement significatifs. Pour le groupe IMS LifeLink, le RR brut pour l'utilisation de toutes les statine était de 1,13, et le RR ajusté était de 1,07. Cette étude démontre que l'utilisation des statines est significativement associée à une cataracte nécessitant une intervention chirurgicale. Cette relation était conforme dans les deux groupes d'Amérique du Nord. |
Role of Statins in the Development and Progression of Age-Related Macular Degeneration | 2013 | La base de données i3 InVisionTM Data Mart (BioSpace ; Ann Arbor, Michigan) a été utilisée pour accéder aux dossiers médicaux d'un vaste réseau de soins gérés aux États-Unis. Seules les personnes âgées de 60 ans ou plus qui étaient dans la base de données pendant plus de deux années consécutives et qui ont eu au moins une visite chez un ophtalmologiste ou un optométriste entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2007 ont été incluses. Au total, 486 124 bénéficiaires ont satisfait aux critères d'inclusion de l'étude. L'analyse de régression de Cox a montré que l'utilisation de statines pendant plus d'un an était associée à un risque accru de développer une DMLA exsudative (P < 0,005). De plus, les groupes ayant les taux les plus élevés de cholestérol HDL (≥ 60 mg/dL), de cholestérol LDL (≥ 160 mg/dL) et de triglycérides (≥ 200 mg/dL) auxquels on a prescrit des statines pendant plus d'un an présentaient des risques significativement plus élevés de développer ou de progresser vers la DMLA exsudative par rapport à ceux ayant des taux de lipides similaires et utilisant des statines pendant 6 mois ou moins (P < 0,05). |
The Ugly Side of Statins. Systemic Appraisal of the Contemporary Un-Known Unknowns | 2013 | En prévention primaire, nous avons découvert que pour 10 000 patients prenant une statine, il y avait 307 patients supplémentaires atteints de cataractes... Une autre corrélation inquiétante a été détectée avec les statines : l'utilisation et l'apparition prématurée de la cataracte. Il pourrait y avoir une explication à la hausse soudaine du nombre de cataractes chez les hommes d'âge moyen. Il y a une probabilité de 50 % du développement de la cataracte chez les patients sous statines à un âge plus jeune que ceux qui n'en prennent pas, qui les développent à un âge nettement plus avancé. |
Statin use and cataract surgery: a nationwide retrospective cohort study in elderly ethnic Chinese patients. | 2013 | Sur les 50 165 sujets recrutés, 17 670 individus avec une extraction de lentille incidente ont été identifiés pendant un suivi médian de 10,7 ans. L'incidence de la chirurgie de la cataracte était de 49,7 / 1 000 personnes-années dans la période d'utilisation des statines, comparativement à 38,5 / 1 000 années-personnes dans la période de non-utilisation des statines. Le ratio de risque ajusté de la chirurgie de la cataracte était de 1,20 (IC 95% 1,14-1,27; P <0,001) chez les statines par rapport aux non-utilisateurs de statines. CONCLUSION: La statine était associée à un risque légèrement accru de chirurgie de la cataracte. Nous suggérons des contrôles réguliers pour l'opacité du cristallin chez les utilisateurs de statines. |
Association of Statin Use With Cataracts - A Propensity Score–Matched Analysis. | 2013 | Le modèle identifié utilisation finale des statines comme un facteur prédictif indépendant de la cataracte. Nous avons également répété l'analyse en utilisant l'élimination progressive; l'utilisation des statines a continué à être un facteur prédictif indépendant de la cataracte. Le cumul des années de traitement pas la simvastatine a été significativement liés au risque de cataracte. Le risque de cataracte est augmenté chez les utilisateurs de statines par rapport aux non-utilisateurs. |
Age-Related Cataract Is Associated with Type 2 Diabetes and Statin Use. | 2012 | L'utilisation des statines était associée à la sclérose nucléaire et la cataracte sous-capsulaire postérieure. La probabilité de 50% de l'apparition de la cataracte chez les utilisateurs de statines a eu lieu à 51,7 ans et 54,9 ans chez les patients atteints de diabète de type 2 et sans diabète, respectivement. Chez les non-utilisateurs de statine, il arrivait significativement plus tard, à 55,1 ans et 57,3 ans pour les patients atteints de diabète de type 2 et sans diabète, respectivement. Dans cette population, l'utilisation des statines était nettement plus élevé chez les patients atteints de diabète de type 2 et a été associé à des cataractes AR. |
Statin use associated with increased risk of cataract, myopathy, liver dysfunction and acute renal failure with varying numbers needed to harm | 2010 | L'utilisation des statines était associée à une augmentation des risques de dysfonction hépatique modérée ou grave, d'insuffisance rénale aiguë, de myopathie modérée ou grave et de cataracte. Les effets indésirables étaient semblables d'un type de statine à l'autre pour chaque résultat, sauf la dysfonction hépatique où les risques étaient les plus élevés pour la fluvastatine. Un effet dose-réponse était apparent dans les cas d'insuffisance rénale aiguë et de dysfonction hépatique. Chez les femmes, le NNH pour un cas supplémentaire d'insuffisance rénale aiguë sur 5 ans était de 434 (284 à 783), de myopathie modérée ou sévère de 259 (186 à 375), de dysfonction hépatique modérée ou sévère de 136 (109 à 175) et de cataracte de 33 (28 à 38). Dans l'ensemble, les NNH et les NST pour les hommes étaient semblables à ceux des femmes, à l'exception de la myopathie où la NNH était de 91 (74 à 112). |
Maladies rénales :
Les statines accroissent le risque de maladies rénales (lésion aiguë des reins, maladie rénale chronique (CKD) ainsi que néphrite / néphrose / sclérose rénale) de 30 à 50 % d’après une étude[27] parue fin 2015 et qui s’est déroulée sur 8 ans. Donc non seulement vous prenez des statines qui ne servent à rien mais en plus vous avez pratiquement 50 % de risques de finir sous dialyse… C’est ce qui s’appelle un gros progrès !
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Statin Use and the Risk of Kidney Disease With Long-Term Follow-Up (8.4-Year Study) | 2015 | Les résultats de l'étude portaient les lésions aiguës des reins, maladies rénales chroniques (CKD) ainsi que néphrites / néphroses / scléroses rénales. Les utilisateurs de statines avaient plus de risques de lésions rénales aiguës (odds ratio [OR] 1,30), CKD (OR 1,36,), et de néphrite / néphrose / sclérose rénale ( OR 1,35). Dans un sous-ensemble de patients sans co-morbidités, l'association des statines avec CKD est restée significative (OR 1,53).NDLR : Ce qui signifie que sur 8 ans, vous avez pratiquement 50% de risques de finir sous dyalise... dans le meilleur des cas... Les statines augmentent le risque de diabète et de maladies rénales, qui tous deux paradoxalement augmentent la morbidité et la mortalité à long terme. En conclusion, l'utilisation des statines est associée à une incidence accrue de la maladie rénale aiguë et chronique. Ces résultats sont en garde et suggèrent que les effets à long terme des statines chez les patients réels peuvent différer des effets à plus court terme dans les populations d'essai cliniques sélectionnés. |
The Ugly Side of Statins. Systemic Appraisal of the Contemporary Un-Known Unknowns | 2013 | En prévention primaire, nous avons découvert que pour 10 000 patients prenant une statine, il y avait (...) 23 autres patients présentant une insuffisance rénale aiguë et 74 patients supplémentaires atteints de dysfonction hépatique. Une autre corrélation inquiétante a été détectée avec les statines : l'utilisation et l'apparition prématurée de la cataracte. Il pourrait y avoir une explication à la hausse soudaine du nombre de cataractes chez les hommes d'âge moyen. Il y a une probabilité de 50 % du développement de la cataracte chez les patients sous statines à un âge plus jeune que ceux qui n'en prennent pas, qui les développent à un âge nettement plus avancé. |
Statin use associated with increased risk of cataract, myopathy, liver dysfunction and acute renal failure with varying numbers needed to harm | 2010 | L'utilisation des statines était associée à une augmentation des risques de dysfonction hépatique modérée ou grave, d'insuffisance rénale aiguë, de myopathie modérée ou grave et de cataracte. Les effets indésirables étaient semblables d'un type de statine à l'autre pour chaque résultat, sauf la dysfonction hépatique où les risques étaient les plus élevés pour la fluvastatine. Un effet dose-réponse était apparent dans les cas d'insuffisance rénale aiguë et de dysfonction hépatique. Chez les femmes, le NNH pour un cas supplémentaire d'insuffisance rénale aiguë sur 5 ans était de 434 (284 à 783), de myopathie modérée ou sévère de 259 (186 à 375), de dysfonction hépatique modérée ou sévère de 136 (109 à 175) et de cataracte de 33 (28 à 38). Dans l'ensemble, les NNH et les NST pour les hommes étaient semblables à ceux des femmes, à l'exception de la myopathie où la NNH était de 91 (74 à 112). |
Effect of the Magnitude of Lipid Lowering on Risk of Elevated Liver Enzymes, Rhabdomyolysis, and Cancer | 2007 | Il y a eu une relation positive et graduelle entre l’élévation des taux d'enzymes hépatiques pour 100 000 personnes-années et la dose de statine, avec un taux significativement plus élevé d'enzymes hépatiques élevées dans la catégorie à doses élevées de statines comparé à la catégorie à doses intermédiaires, elle-même significativement plus élevé que la catégorie de statine à faible dose (271 vs 195 contre 114 pour 100.000 années-personnes pour chaque réduction de 10% du taux de LDL-C, p <0,001 pour toutes les comparaisons par paires) On a également observé un taux plus élevé d'enzymes hépatiques élevées avec des doses plus élevées de statines lors de l'examen de statines individuelles. Pour chaque réduction de 10% du taux de LDL-C, le taux d'enzymes hépatiques élevées pour 100.000 personnes-années avec la lovastatine à dose élevée était de 2,5 fois plus élevé par rapport à la lovastatine à faible dose et significativement plus élevé que lovastatine à dose intermédiaire. De même, le taux d'enzymes hépatiques élevées avec des doses élevées de simvastatine (80 et 40 mg) était de 1,6 fois supérieure par rapport à une faible dose de simvastatine. De même, le taux d'enzymes hépatiques élevées avec une haute dose d’atorvastatine était 4,0 fois plus élevé par rapport à l'atorvastatine à faible dose. |
Hémorragies gastro-intestinales :
Plus la dose de statines est élevée, plus les risques d’hémorragies gastro-intestinales augmentent. C’est fatal.
Dans tous les sens du terme !
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Statin Use and Gastrointestinal Hemorrhage: A Large Retrospective Cohort Study. | 2018 | Les utilisateurs de statines présentaient un risque élevé d'hémorragie gastro-intestinale, qui était particulièrement apparent au cours de la première année de traitement (rapport de risque ajusté sur un an 1,19 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % 1,15-1,23). Le risque d'hémorragie gastro-intestinale menant à une hospitalisation était encore plus élevé (rapport de risque ajusté sur un an de 1,38 ; IC à 95 % : 1,30-1,69). Les utilisateurs de statines à haute intensité présentaient un taux plus élevé d'hémorragies gastro-intestinales que les utilisateurs à intensité modérée (taux d'incidence pour 1 000 sujets-années 22,2 (IC, 95 % : 21,9-22,8) vs 21,5 (IC, 95 % : 21,3-21,8), respectivement). CONCLUSIONS: Dans une population de sujets commercialement assurés âgés de 30 à 65 ans, les utilisateurs de statines présentaient un risque plus élevé d'hémorragie gastro-intestinale que les autres utilisateurs chroniques de médicaments. Ces résultats sont importants dans le traitement des patients à risque élevé d'hémorragie. |
Accélération du vieillissement :
Une étude effectuée par des chercheurs de l’université de Tulane (New Orleans, USA) sur des cellules souche a découvert qu’un traitement avec des statines accélérait le vieillissement des cellules souches et leur taux de mortalité, réduisant ainsi leurs capacités de réparation de l’ADN. Les statines ont également empêché les cellules souches de générer de nouveaux os et du cartilage.
Vous voulez vieillir plus vite, prenez des statines…
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Diagnosis of osteoporosis in statin-treated patients is dose-dependent. | 2019 | L'ostéoporese était moins présente chez les patients avec un traitement par de faibles doses de statines (0-10 mg par jour), y compris la lovastatine (OR1 : 0,39), la pravastatine (OR : 0,68), simvastatine (OR : 0,70) et rosuvastatine (OR : 0,69). Par contre, le dépassement du seuil de 40 mg pour la simvastatine (OR : 1,64) et le dépassement du seuil de 20 mg pour l’atorvastatine (OR : 1,78) et la rosuvastatine (OR : 2,04) était lié à une surreprésentation de l’ostéoporose. L'apparition de l’ostéoporose était nettement plus fréquente dans la classe d’âge de 40 à 50 ans et que la relation entre le traitement par statines et l’augmentation des risques d’ostéoporose est plus forte dans tous les groupes d’âge chez les femmes. |
The impact of statins on biological characteristics of stem cells provides a novel explanation for their pleiotropic beneficial and adverse clinical effects. | 2015 | Les données indiquent que, comparativement aux CSM (cellules souches mésenchymateuses) non traitées, le traitement des CSM avec des taux sériques de statines a réduit la croissance cellulaire de 31,3 % et 18,8 % dans les deux groupes d’âge respectivement. Il y a eu une diminution significative de 15 % et de 7,5 % de la capacité des CSM traités par statine à former des colonies (UFC). Le potentiel de différenciation des CSM a diminué dans les cellules traitées. Une analyse plus poussée a révélé que l’effet des statines sur la croissance cellulaire se fait par sénescence cellulaire. L’expression de P16INK4a, un régulateur du cycle cellulaire, a augmenté de façon spectaculaire, ce qui prouve qu’il améliore l’activité de sénescence. L’expression de P53, un gène clé impliqué dans la suppression de la tumeur, était également régulée à la baisse. Simultanément, l’expression des gènes de réparation de l’ADN tels que XRCC4 et XRCC6 a augmenté dans les cellules traitées. Ces résultats suggèrent que les CSM sont affectés par les statines en ce qui concerne à l’auto-renouvellement et la différenciation. Une activité accrue telle que XCCR4, P16 et régulée à la baisse de gènes tels que P53 est conforme à cela. Ces données indiquent que les statines diminue le potentiel d’auto-renouvellement et de différenciation des CSM, ce qui peut décrire certains de ses effets secondaires à long terme. CONCLUSION: Notre étude montre que les statines peuvent accélérer le processus de vieillissement. |
Baisse de libido et impuissance :
Voici le discours officiel des labos : Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines : Troubles sexuels
. Mais quand est-il dans la réalité ?
Les statines diminuent fortement le taux de cholestérol qui, comme on l’a vu, est nécessaire au fonctionnement du corps humain et sert notamment à la production d’hormones stéroïdes sexuelles (progestérone, œstrogènes et testostérone). La production de ces dernières est donc diminuée par les statines[28].
Ce qui provoque notamment des problèmes de perte de libido chez les hommes et les femmes, et chez les hommes une augmentation (de plus du double !) des dysfonctionnements érectiles[29] ainsi que de l’hypogonadisme[30].
Sans oublier que ces hormones influent aussi sur d’autres paramètres tels que le sommeil pour la testostérone, les œstrogènes étant impliqués dans le développement du système nerveux central, dans l’homéostasie du squelette et du système cardiovasculaire (les œstrogènes diminuant d’ailleurs chez la femme le risque de maladie cardiovasculaire…). Quant aux progestérones, ils sont en relation directe avec le cycle menstruel féminin, la grossesse et l’embryogenèse (dixit Wikipédia).
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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The Ugly Side of Statins. Systemic Appraisal of the Contemporary Un-Known Unknowns | 2013 | Un effet supplémentaire des statines est le dysfonctionnement érectile, qui est 10 fois plus élevée chez les jeunes hommes prenant la dose la plus faible des statines. Suite à l'arrêt des statines, 50% avait une récupération de leurs facultés érectiles dans les 6 mois. |
Statin-associated gynecomastia: Evidence coming from the Italian spontaneous ADR reporting database and literature | 2012 | Nos résultats suggèrent une association entre la gynécomastie et les statines en tant que classe de médicaments, et la survenue de cet effet indésirable indésirable semble plus probable avec les substances actives qui montrent une plus grande efficacité à inhiber l'enzyme HMG-CoA réductase. |
The Effect of Statin Therapy on Testosterone Levels in Subjects Consulting for Erectile Dysfunction | 2010 | Les deux niveaux de testostérone libre total et calculé sont significativement plus faibles chez les sujets prenant des statines, par rapport au reste de l'échantillon. L'utilisation des statines était également associée à un volume réduit des testicules et une prévalence plus élevée des symptômes et des signes liés à l'hypogonadisme, tel qu'évalué par le score le plus élevé d'ANDROTEST. Nos données ont démontré que la thérapie à base de statine pourrait provoquer un hypogonadisme primaire manifeste et doit être considéré comme un facteur de confusion possible pour l'évaluation des niveaux de testostérone chez les patients avec ED. |
Men treated with hypolipidaemic drugs complain more frequently of erectile dysfunction | 2008 | Nos résultats ont révélé qu'il y avait plus d'hommes impuissants dans le groupe de patients traités avec des médicaments hypolipidémiants (12 % contre 5·6 %, P = 0·0029). L'analyse multivariée a montré que la dysfonction érectile dépendait de traitement avec des dérivés fibrate (rapport de cotes: 1-46 ; 1·27-1·68) et les statines (rapport de cotes: 1 – 51 ; 1·26-1·80). |
Is lipid lowering treatment aiming for very low LDL levels safe in terms of the synthesis of steroid hormones ? | 2007 | Comme nous le savons déjà, le cholestérol est le précurseur des glucocorticoïdes, des minéralocorticoïdes et stéroïdes sexuels, en plus d'être une composante structurelle de la membrane cellulaire. Toutes les hormones stéroïdes (ovaires + testiculaire) sont synthétisées principalement à l'aide du LDL-cholestérol dans la circulation sanguine. En outre, il y a synthèse « de novo » du cholestérol dans les glandes surrénales et les gonades contrôlées par l'enzyme réductase de HMG-CoA. Une troisième voie, qui, dans des circonstances normales, a une moindre contribution par rapport aux deux premiers, est l'utilisation du système circulatoire HDL-cholestérol par les surrénales et les gonades des tissus pour la synthèse des stéroïdes. Notre connaissance très faible des niveaux de LDL est limitée. Toutefois, étant donné que les statines diminuent le LDL circulatoire tant inhibent la synthèse « de novo » du cholestérol, elles sont susceptibles d'affecter la synthèse des hormones stéroïdiennes. |
HMG CoA reductase inhibitors and impotence: two case series from the Spanish and French drug monitoring systems. | 2006 | Les inhibiteurs de HMG CoA Reductase, plus communément appelés statines, sont utilisés dans le traitement pharmacologique de l'hyperlipidémie. À l'heure actuelle, l'utilisation de ces médicaments augmente dans le monde entier. Ils ont été liés à certaines réactions indésirables liées à la drogue, y compris l'impuissance. L'objectif de la présente étude est d'explorer la base de l'association entre l'utilisation des statines et l'impuissance en utilisant les données provenant de rapports spontanés. Nous avons analysé les cas d'impotence associés aux statines collectées par les systèmes de pharmacovigilance espagnols et français. Nous avons utilisé des cas d'impuissance comme numérateur et les données de consommation comme dénominateur pour estimer l'incidence cumulative d'impuissance. Trente-huit cas d'impotence associés aux statines ont été identifiés dans la base de données du système espagnol de pharmacovigilance; Dans l'ensemble, il y a eu une séquence temporelle d'événements dans tous les cas et les effets indésirables ont disparu après le retrait du médicament dans 93% des cas. Seize patients avaient également été traités avec d'autres médicaments. En France, 37 cas ont été collectés. Dans 85% de ces cas, la récupération des effets indésirables a été observée après le retrait du médicament; Il y a eu un refus positif dans cinq cas, et 15 patients recevaient d'autres médicaments en même temps. Aucune différence significative entre les incidences signalées avec différentes statines n'a été trouvée. CONCLUSION: Compte tenu de l'utilisation généralisée de cette classe de médicaments et de la sous-déclaration de cette réaction particulière, elle pourrait affecter un grand nombre de patients. La réaction semble être réversible dans la plupart des cas après le retrait du médicament. Les médecins doivent être conscients de ces effets indésirables potentiels lorsqu'ils prescrivent des statines chez leurs patients. |
Effects of high-dose simvastatin on adrenal and gonadal steroidogenesis in men with hypercholesterolemia. | 2000 | Compte tenu du rôle de la biosynthèse de novo et de l'absorption du cholestérol par les récepteurs dans la stéroïdogenèse normale, nous avons évalué si l'augmentation de la dose thérapeutique de simvastatine, inhibiteur de l'hydroxyméthylglutarylcoenzyme A (HMG-CoA) réductase, à 80 mg/d, aurait une incidence sur la synthèse des stéroïdes gonadiques et surrénaliens chez des hommes atteints d'hypercholestérolémie. La testostérone libre regroupée a diminué de 6,3 % dans le groupe simvastatine, comparativement à une augmentation de 4,9 % dans le groupe placebo (P = 0,588), tandis que la testostérone biodisponible regroupée a diminué de 10,2 % dans le groupe simvastatine et augmenté de 1,4 % dans le groupe placebo (P = .035). |
Maladie de Parkinson :
Un taux de cholestérol bas est un facteur favorisant la maladie de Parkinson (voir en page 1001 raisons de ne pas faire baisser son cholestérol à l’aide de médicaments hypocholestérolémiants). Les statines contribuent hélas aussi à favoriser cette maladie[31]. De plus, l’association est plus forte pour les statines dites lipophiles(atorvastatine, fluvastatine, lovastatine, cérivastatine, pitavastatine et simvastatine), ces dernières pouvant aussi atteindre le cerveau, alors que les solubles dans l’eau, ou hydrophiles (simvastatine) ne le peuvent pas.
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Statins may facilitate Parkinson's disease: Insight gained from a large, national claims database | 2017 | À l'aide d'une importante base de données américaine (MarketScan), nous avons étudié la controverse entourant le rôle des statines dans la maladie de Parkinson. Nous avons effectué une analyse cas-témoin rétrospective. Tout d'abord, nous avons identifié 2322 cas de maladie de Parkinson ayant un minimum de 2,5 ans d'inscription continue avant le code de diagnostic le plus précoce ou la prescription de médicaments antiparkinsoniens. Un total de 2322 témoins ont ensuite été appariés individuellement selon l'âge, le sexe et une fenêtre de suivi pour explorer la relation entre l'utilisation des statines et l'incidence de la maladie de Parkinson L'utilisation des statines était associée de façon significative au risque de maladie de Parkinson, les associations les plus fortes étant pour les statines lipophiles (rapport de cotes = 1,58, P < 0,0001) par rapport aux hydrophiles (rapport de cotes = 1,19, P = ....).25), statines plus non statines (rapport de cotes = 1,95, P < 0,0001), et pour la période initiale après le début des statines (rapport de cotes < 1 an = 1,82, 1 à 2,5 ans = 1,75, et ‐,5 ans de rapport de cotes = 1,37 ; Ptrend < 0,0001). Conclusion: L'utilisation de statines (en particulier les lipophiles) était associée à un risque plus élevé de maladie de Parkinson, et l'association plus forte lors de l'utilisation initiale suggère un effet facilitant. |
Statins, plasma cholesterol, and risk of Parkinson's disease: a prospective study. | 2015 | Cinquante-six cas de maladie de Parkinson ont été identifiés après 1998. L'utilisation de statines avant 1998 a été associée à un risque significativement plus élevé de maladie de Parkinson après 1998 (...), après ajustement pour le cholestérol total et d'autres facteurs de confusion. Inversement, le taux de cholestérol total plus élevé a été associé à un risque plus faible pour les maladies de Parkinson après ajustement pour l'utilisation des statines et des facteurs de confusion. En comparaison avec le tertile le plus bas du cholestérol total moyen, les rapports de probabilité pour la maladie de Parkinson étaient de 0,56 (0,30 à 1,04) pour le deuxième et de 0,43 (0,22 à 0,87) pour la troisième tertile (P (tendance) = 0,02). L'utilisation des statines peut être associée à un risque plus élevé de maladie de Parkinson, tandis que le cholestérol total élevé peut être associée à un risque plus faible. Ces données sont incompatibles avec l'hypothèse que les statines ont un effet protecteur contre la maladie de Parkinson. |
Serum Cholesterol, Statin, and Parkinson’s Risk in the Atherosclerosis Risk in Communities (ARIC) Study | 2014 | Après ajustement pour les statines et autres facteurs confondants, un haut niveau de cholestérol total a été associée à un risque plus faible de PD (Parkinson Disease) après 1998. Comparativement aux participants avec le tertile le plus bas, les OR (Odds ratio) étaient de 0,52 pour le deuxième et de 0,46 pour la troisième tertile (ptrend = 0,037). Cette association a été confirmée en utilisant le niveau moyen de cholestérol total des quatre visites (ptrend = 0,017). Des associations similaires ont été observés pour le LDL-cholestérol. Ni la ligne de base, ni de niveau moyen ou LDL cholestérol total, a été associée à PD survenue avant 1998, mais d'autres analyses suggèrent que la diminution du taux de cholestérol total au cours de cette période a été associée à un risque plus élevé pour les PD (de ptrend = 0,049). L'utilisation des statines était associée à un risque plus élevé de PD (OR = 2,09). CONCLUSIONS : Dans cette étude à base communautaire, un cholestérol total élevé est associé à un risque plus bas, et l'utilisation des statines à un risque plus élevé de maladie de Parkinson. Ces résultats ne soutiennent pas l'hypothèse que les statines auraient un effet neuroprotecteur contre la maladie de Parkinson. |
Les statines chez les femmes enceintes :
Les statines sont déconseillées chez les femmes enceintes (effet tératogène non exclu) ou qui allaitent. Peu d’études cliniques concernant ce sujet, mais le risque potentiel mérite d’être évoqué et concerne surtout l’augmentation des malformations cardiaque chez les nouveaux nés dont la mère à suivi un traitement par statines.
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Statins, ACE inhibitors linked to fetal cardiac anomalies | 2018 | Les femmes exposées au traitement aux statines au cours du premier trimestre de la grossesse ont eu un taux doublé d'accouchement de nouveau-nés présentant une anomalie cardiaque, et un taux accru de près de 400 % d'accouchement d'un bébé présentant une anomalie septale ventriculaire, comparativement aux nourrissons nés de femmes non exposées dans un examen cas-témoin de près de 400 000 naissances aux États-Unis au cours de la période 2003-2014. Une analyse parallèle similaire de la même cohorte a également montré que l'exposition à un inhibiteur de l'ECA à tout moment de la grossesse était liée à des taux à peu près triplés d'accouchement prématuré, d'insuffisance pondérale à la naissance et d'anomalie cardiaque néonatale, comparativement aux femmes non exposées. L'examen a révélé une incidence de 2,1 % d'anomalies cardiaques fœtales chez les nourrissons nés de mères non exposées et un taux de 5,0 % chez les femmes exposées ; le rapport de risque était de 2,5, ce qui était statistiquement significatif. Une analyse plus détaillée a montré que l'incidence accrue des anomalies cardiaques était principalement causée par des malformations septales ventriculaires, qui se sont produites à un taux de 4,3 % chez les nourrissons nés de mères exposées, un taux de 370% plus élevé que chez les grossesses non exposées. L'analyse a montré que la naissance prématurée (moins de 37 semaines d'âge gestationnel) s'est produite à un taux de 24 % chez les nourrissons exposés aux inhibiteurs de l'ECA et 8 % des nourrissons non exposés ; l'insuffisance pondérale à la naissance (moins de 2 500 g) s'est produite chez 15 % des nourrissons exposés et chez 5 % de ceux qui n'y ont pas été exposés, et tout type d'anomalie cardiaque s'est produite chez 4,5 % des nouveau-nés exposés et chez 1,4 % des nourrissons non exposés. Après ajustement, le risque supplémentaire lié à l'exposition aux inhibiteurs de l'ECA à n'importe quel moment de la gestation était une augmentation statistiquement significative de 80 %. |
Central Nervous System and Limb Anomalies in Case Reports of First-Trimester Statin Exposure | 2004 | 52 cas ont été considérés évaluables. Parmi ces cas, il y avait 20 rapports de malformation, dont 5 graves défauts du système nerveux central (dont 2 étaient holoprosencéphalie) et 5 déficiences des membres unilatérales; un patient avait à la fois deux de ces malformations. Les deux cas de carence des membres suite à l'exposition à la simvastatine étaient des anomalies complexes des membres inférieurs, y compris à la fois un raccourcissement des os longs plus aplasie ou hypoplasie de la structure des pieds. Le nourrisson d'un de ces cas et un enfant exposés à la lovastatine avaient également des formes rares de l'association VACTERL (ie, trois ou plus des constatations suivantes: vertébrale, anales, cardiaques, la trachée, l'œsophage, du rein, et les anomalies des membres). Dans tous les cas de résultats négatifs à la naissance, la statine associée était lipophile. La cérivastatine, la simvastatine, la lovastatine, et l'atorvastatine atteignent toutesdes concentrations embryoplacental similaires à celles du plasma maternel. Dans les études chez les animaux, les statines lipophiles ont démontré avoir des effets néfastes sur la reproduction (squelette, viscères, ou système nerveux central axial). Là, j'ai calé sur la traduction : Holoprosencephaly and the VACTERL association have been linked to inhibition of cholesterol biosynthesis, down-regulation of the cholesterol-dependent sonic hedgehog morphogenetic pathway, or both. |
Perte auditive soudaine (SSNHL : sudden sensorineural hearing loss) :
Il semble aussi que les statines peuvent provoquer une perte d’audition. Voici une définition de la SSNHL : Perte auditive neurosensorielle qui survient brusquement en quelques heures ou jours. La gravité varie entre surdité légère et totale.
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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A population-based study on the association between statin use and sudden sensorineural hearing loss. | 2015 | Il y avait une différence significative dans la prévalence de l'utilisation des statines entre les cas et les témoins (27,2 % vs 21,3 %, respectivement ; P < 0,001). Le RC de l'utilisation de statines avant la date de l'indice pour les cas était de 1,36 (intervalle de confiance à 95 %[IC], 1,18-1,57) comparativement aux témoins après la prise en considération du sexe, du groupe d'âge, de l'hypertension, des maladies coronariennes, du diabète, des maladies rénales et de l'hyperlipidémie. De plus, comparativement aux témoins, les RIA ajustés de l'utilisation régulière et irrégulière de statines pour les cas étaient de 1,30 (IC à 95 %, 1,11-1,52) et de 1,49 (IC à 95 %, 1,11-1,93), respectivement, comparativement aux témoins. CONCLUSION : Cette étude a révélé que la SSNHL était associée de façon significative à l'utilisation antérieure de statines. |
Zona :
Le zona est une dermatose virale fréquente, due au virus de l’herpes zoster, le même virus que la varicelle. Les statines favorisent hélas son apparition.
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Statins increase the risk of herpes zoster: A propensity score-matched analysis | 2018 | Les utilisateurs de statines présentaient un risque significativement plus élevé de HZ que les non-utilisateurs de statines : rapport de risque (HR) de 1,25 (IC à 95 %, 1,15 à 1,37) (p < 0,0001). Le risque de HZ associé aux statines était particulièrement élevé chez les personnes âgées : HR 1,39 (IC à 95 %, 1,12 à 1,73) chez les personnes de plus de 70 ans (p = 0,003) et HR 1,18 (IC à 95 %, 1,00 à 1,39) chez les 60 à 69 ans (p = 0,056). De plus, il y avait un p significatif pour la tendance en termes d'effet de dose cumulative entre le risque d'HZ et la durée d'utilisation des statines (p < 0,0001). Conclusions: Ces résultats épidémiologiques fournissent des preuves solides d'une association entre HZ et l'utilisation de statines, et suggèrent que les statines inutiles devraient être évitées. |
Statins can increase the risk of herpes zoster infection in Asia | 2015 | Les patients de la cohorte des statines présentaient un risque 21 % plus élevé de contracter une infection au HZ que les patients de la cohorte non utilisateurs de statines [intervalle de confiance à 95 % (IC) = 1,13-1,29]. L'incidence de l'infection au HZ a augmenté avec le score de l'indice de comorbidité de Charlson (CCI) dans les deux cohortes. Une dose quotidienne moyenne élevée des six types de statines considérés dans cette étude a été associée à un risque significativement accru d'infection au HZ. Le traitement par statine peut augmenter l'infection au HZ en Asie. L'Asie a besoin d'un plus grand nombre d'évaluations des avantages et des risques liés à l'utilisation des statines. |
Herpes zoster is associated with prior statin use: a population-based case-control study. | 2014 | Une analyse de régression logistique conditionnelle a suggéré que l'odd ratio ajusté concernant l'apparition de zona pour les utilisateur de statines était de 1,28 comparativement aux témoins CONCLUSION: Nous avons conclu que l'utilisation antérieure de statines était associée à l'apparition de zona. |
AVC :
Dans les cas d’AVC déjà établis, les statines provoquent un risque élevé de récidive ICH chez les survivants d’un AVC hémorragique.
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Statin Use Following Intracerebral HemorrhageA Decision Analysis. | 2011 | La prévention primaire avec un traitement par statine est projetée pour éviter des moins de 2 décès par soit MI (Myocardial Infarction) ou accident vasculaire cérébral ischémique pour 1000 patients par an, au détriment de provoquer 18 ICH lobaires (chez les patients déjà atteints d'ICH lobaire) ou 3 ICH profonds (chez les patients déjà atteints d'ICH profond) pour 1000 patients par an. Du point de vue de l'invalidité et la perte de qualité de vie résultant, chaque année de la prévention primaire avec un traitement par statine sauve 2,6 QALY de MI ou 2,2 QALY par accident vasculaire cérébral ischémique pour 1000 patients par an, au détriment de 58,6 QALY pour lobaire ICH ou 9 QALY pour ICH profonde. Notre analyse indique que pour des paramètres de risque de récidive élevé d'ICH, on peut préférer d'éviter un traitement par statine. Pour l'ICH lobaire en particulier, qui a un taux de récidive nettement plus élevé que l'ICH profond, la thérapie par statine est prévu d'augmenter la probabilité annuelle de base de récidive d'environ 14% à environ 22%, compensant les avantages cardiovasculaires à la fois pour la prévention cardiovasculaire primaire et secondaire. En résumé, une analyse mathématique de décision des données disponibles suggèrent qu'en raison du risque élevé de récidive ICH chez les survivants d'un AVC hémorragique, même une petite amplification de ce risque par l'utilisation des statines suffit de recommander d’éviter un traitement par statines après un ICH. |
Infections diverses :
Les statines sont associées à un risque accru d’infections de la peau et des tissus mous. C’est nouveau et ça vient de sortir…
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Statin use raises risks for new-onset diabetes, skin infections | 2019 | Les chercheurs ont effectué une analyse à l’aide du suivi des prescriptions (2001-2011) du ministère australien des anciens combattants afin de déterminer les relations entre l’utilisation de statines et les infections de la peau et des tissus mous, l’utilisation de statines et le diabète, le diabète et les infections de la peau et des tissus mous ; et savoir si les statines augmentaient le risque d’infections de la peau et des tissus mous, indépendamment du statut du diabète. Les chercheurs ont calculé les ratios ajustés à la suite de 91, 182 et 365 jours d’utilisation de statines. Dans l’ensemble, les statines étaient associées à un risque accru d’infections de la peau et des tissus mous, des risques similaires étant observés à 91 jours (OR : 1,4), 182 jours (OR : 1,41) ou 365 jours (OR : 1,4) d’utilisation de statines. En outre, ils ont observé l’association la plus forte entre les infections de la peau et des tissus mous avec l’utilisation de l'atorvastatine et de la simvastatine. Cette association a aussi été confirmée chez les diabétiques qui étaient associés à un risque accru d’infections de la peau et des tissus mous aux périodes de 182 et 365 jours, avec des ratios de séquences ajustés de 1,2 et 1,24 respectivement ; toutefois, le risque était non significatif pour une période de 91 jours. |
Les dangers des statines chez les personnes âgées :
De nombreuses études démontrent que l’on vit plus vieux et en meilleure santé avec un taux de cholestérol élevé et donc que faire baisser le cholestérol ne peut-être que préjudiciable chez ces personnes (voir en page 1001 raisons de ne pas faire baisser son cholestérol à l’aide de médicaments hypocholestérolémiants).
Les statines ont aussi des effets secondaires particuliers à cette catégorie de patients qui se traduisent par baisse de la qualité de vie, une plus grande sensibilité aux maladies et même une aggravation de la mortalité.
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Pravastatin for Primary Prevention in Older Adults: Restricted Mean Survival Time Analysis. | 2018 | Sur une période de 6 ans, les personnes traitées par la pravastatine ont vécu (RMST 2 008,1 jours), en moyenne, 33,7 jours de moins que celles recevant des soins habituels (RMST 2 041,8 jours) (différence -33,7 jours, intervalle de confiance (IC)=-67,0 à -0,5 jour, p=.047). La projection sur 10 ans a montré que les personnes traitées à la pravastatine vivraient 108,1 jours de moins (IC 95 % = 204,5 à -14,1, p = 0,03) que celles recevant des soins habituels. |
Statin use and risk of community acquired pneumonia in older people: population based case-control study. | 2009 | Voici la conclusion qu'en fait la chercheuse au MIT Stephanie Seneff : En fait, l'étude de cas-témoins sur la population de Dublin a trouvé que risque de pneumonie était, au contraire, plus élevé (26 %) chez les personnes prenant une statine que chez ceux n'en prenant pas ; et ce risque supplémentaire a été encore plus élevé (61 %) pour les pneumonies assez grave pour nécessiter une hospitalisation. |
Implications of statin adverse effects in the elderly. | 2005 | Les preuves apportées par les essais cliniques confirment les résultats épidémiologiques montrant que le cholestérol élevé perd de son effet avec l'age sur les maladies cardiovasculaires et renverse (et chez les personnes âgées) sa relation avec la mortalité. Les données d'essais randomisés confirment que la diminution du cholestérol ne prolonge la vie chez les personnes âgées, même les personnes à risque élevé de maladie cardiaque, et aucune preuve soutient la présomption que l'impact sur toutes causes de morbidité est plus favorable. Ces résultats augmentent l'importance des effets indésirables des statines (EI) dans ce groupe. En outre, les personnes âgées peuvent être plus vulnérables aux effets indésirables connus, et des preuves fournies font constater que de nouveaux risques peuvent survenir, y compris le cancer, les maladies neurodégénératives et l'insuffisance cardiaque. Les preuves physiologiques concernant l'impact des statines sur la fonction mitochondriale et la fonction mitochondriale sur le vieillissement, confirment ces préoccupations. En outre, l'impact des effets indésirables des statines (par exemple, les muscles et les problèmes cognitifs) peut être amplifié dans ce groupe. Les effets peuvent être attribués erronément au vieillissement. Même une baisse modeste de la fonction cognitive et physique chez les personnes âgées augmente le handicap, l'hospitalisation, l'institutionnalisation, et la mortalité. Le handicap, une fois présent, est moins susceptible de récupérer. L'utilisation des statines chez les personnes âgées devrait être prescrit, voire pas du tout, avec circonspection et un examen minutieux des effets indésirables. |
Low Levels of Low-Density Lipoprotein Cholesterol: A Negative Predictor of Survival in Elderly Patients with Advanced Heart Failure. | 2014 | Les patients ont été divisée en tertiles selon les niveaux de LDL-c: LDL < 90 mg/dl (groupe 1), LDL 90-115 mg/dl (groupe 2) et LDL > 115 mg/dl (groupe 3). Résultats : L'analyse de régression de Cox a révélé que les patients du groupe 3 avaient le meilleur résultat (p = 0,01 vs groupes 2 et 3), avec 58 % d'entre eux survivant plus de 50 mois comparées à 34 % dans le groupe 1. La même tendance a été observée dans le groupe de patients souffrant de cardiomyopathie ischémique et chez les patients ayant reçu un traitement par statines (p = 0,04). Conclusion : Un niveau bas de c-LDL est associé à une réduction de la survie chez les patients âgés avec une HF modérée et sévère cliniquement contrôlée. Les statines ont été indépendamment et de manière significative associées à un risque plus élevé de mortalité. |
Les statines et la réduction de l’efficacité du vaccin contre la grippe :
À la base, nous avons déjà un vaccin dont aucune étude clinique sérieuse à pu prouver une quelconque efficacité ; il s’avère aussi que celui-ci est moins efficient chez les personnes âgées mais, en outre, plusieurs étude ont aussi démontré que les statines réduisent encore son efficacité[32].
À mon avis il ne doit plus rester grand chose…
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Impact of Statins on Influenza Vaccine Effectiveness Against Medically Attended Acute Respiratory Illness | 2016 | Dans l'analyse primaire, l'efficacité du vaccin antigrippale pour la prévention de la "MAARI" (Maladie respiratoire aiguë médicalement assistée) était significativement plus faible chez les utilisateurs de statines que chez les non-utilisateurs pendant les périodes de circulation locale (14,9 % vs 24,7 %) et étendue (14,2 % vs 28,7 %) de grippe. Dans l'analyse ajustée, la différence entre les utilisateurs de statines et les non-utilisateurs en ce qui a trait à la VE grippale était légèrement plus faible, mais tout de même significative pendant les périodes de grande circulation grippale (12,6 % vs 26,2 %). On a également observé une tendance non significative vers une réduction de l'E.V. chez les utilisateurs de statines pendant les périodes de circulation locale de la grippe (14,1 % vs 22,9 %). En conclusion, dans cette étude portant sur une population importante au sein d'un OCM suivi sur plusieurs saisons grippales, nous avons constaté que l'E.V. grippale pour la prévention de l'IAMARI était plus faible chez ceux qui recevaient un traitement concomitant par statine. |
Influence of Statins on Influenza Vaccine Response in Elderly Individuals. | 2016 | La comparaison des titres moyens géométriques inhibiteurs de l'hémagglutination aux souches A(H1N1), A(H3N2) et B a révélé que les titres étaient inférieurs de 38 % (intervalle de confiance à 95 %[IC], 27 %-50 %), 67 % (IC 95 %, 54 %-80 %) et 38 % (IC 95 %, 28 %-29 %), respectivement, chez les sujets traités par statines chroniques, comparativement à ceux non traités par statines chroniques. |
Impact of Statins on Influenza Vaccine Effectiveness Against Medically Attended Acute Respiratory Illness | 2015 | Impact des statines sur l'efficacité du vaccin antigrippal (VE) : L'efficacité du vaccin contre la grippe (VE) contre les MAARI (Medically Attended Acute Respiratory Illness) était plus faible chez les utilisateurs de statines que chez les non-utilisateurs pendant les périodes de grippe (14,1% vs 22,9%; différence moyenne, 11,4%) et généralisée (12,6% vs 26,2%; la différence, 18,4% en moyenne). |
Autres effets secondaires des statines :
En plus de tous ces effets secondaires, les statines sont créditées aussi d’un certain nombres d’effets que l’on peut qualifier d’indirects, tels que la réduction de l’activité physique (les gens se sentent moins concernés par leur santé avec la prise de statines) et l’augmentation de l’obésité (idem).
Nom de l'étude | Date | Ce que l'on peut en retenir... |
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Statin adverse effects: patients’ experiences and laboratory monitoring of muscle and liver injuries | 2015 | Sur le total des 718 réponses valides, 76,0% des patients ont rapporté au moins un symptôme, dont la plupart (69,0%) étaient de probables effets indésirables dus aux statines. Les symptômes Musculo-squelettiques et ceux liés au foie ont été rapportés par 283 (39,4%) et 134 patients (18,7%), respectivement. Les effets secondaires probables / possibles ont été déterminés dans 56,7% des symptômes musculo-squelettiques et gastro-intestinaux. CONCLUSION: De nombreux patients ont présenté au moins un des effets néfastes possibles sur une statine. Les résultats suggèrent que la surveillance en laboratoire est relativement sélectif par rapport aux risques et les symptômes indésirables rapportés par les patients. |
Different Time Trends of Caloric and Fat Intake Between Statin Users and Nonusers Among US Adults. | 2014 | Pour la période 2009-2010, l'apport calorique et en matières grasse étaient significativement plus élevés chez les utilisateurs de statines que les non utilisateurs (54 kcal / j pour l'apport calorique et 2,7 g / j pour l'apport en graisses). Parmi les utilisateurs de statines, l'apport calorique dans la période 2009-2010 a été de 9,6% plus élevé que dans la période 1999-2000. En revanche, aucun changement significatif n'a été observé chez les non-utilisatrices au cours de la même période de l'étude. L'apport en graisses a augmenté de 14,4% chez les utilisateurs de statines tandis qu'il n'a pas changé de manière significative chez les non-utilisateurs. En outre, l'IMC a augmenté davantage chez les utilisateurs de statines (+1,3) que chez les non-utilisateurs (+0,4). Un autre mécanisme possible est que l'utilisation des statines a eu lieu pour des gens qui étaient susceptibles de manger plus. Certains patients peuvent avoir convenu d'initier un traitement par statine, car ils ne voulaient pas de restreindre leur alimentation, tandis que d'autres qui ne veulent pas prendre de médicaments peuvent avoir diminué la pharmacothérapie proposée en faveur de suivre les recommandations diététiques. L'apport en calories et en matières grasses a augmenté chez les utilisateurs de statines au fil du temps, ce qui n'était pas le cas des non-utilisateurs. L'augmentation de l'IMC a été plus rapide pour les utilisateurs que pour les statines non-utilisateurs. Les efforts visant à contrôler l'alimentation chez les utilisateurs de statines peuvent être de moins en moins intensifs. L'importance de la composition du régime alimentaire peut avoir besoin d'être souligné à nouveau pour les utilisateurs de statines. |
Simvastatin impairs exercise training adaptations. | 2013 | Trente-sept participants (exercice ainsi que les statines: n = 18; exercice seulement: n = 19) ont terminé l'étude. La remise en forme cardio-respiratoire a augmenté de 10% (p <0,05) en réponse à l'entraînement physique seul, mais a été diminué par l'ajout de simvastatine résultant en une augmentation de seulement 1,5% (p <0,005 pour le groupe simvastatine + remise en forme). De même,l’ activité de la citrate synthase le muscle squelettique a augmenté de 13% dans le groupe d'exercice seulement (p <0,05), mais a diminué de 4,5% dans le groupe simvastatine-plus-exercice (p <0,05 pour l'interaction groupe par le temps). CONCLUSIONS: La simvastatine diminue l'augmentation des capacitées cardio-respiratoire et du contenu mitochondrial du muscle squelettique lorsqu'il est combiné avec l'entraînement physique chez les patients en surpoids ou obèses à risque du syndrome métabolique. |
- ↑Thierry Souccar Editions : Un effet indésirable des statines : le diabète
- ↑Scientific Research – Open Access : The Ugly Side of Statins. Systemic Appraisal of the Contemporary Un-Known Unknowns
- ↑Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : Les statines sont efficaces et sans danger. Vraiment ? (1/2)
- ↑Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : Les statines sont efficaces et sans danger. Vraiment ? (2/2)
- ↑PubMed : Mild to moderate muscular symptoms with high-dosage statin therapy in hyperlipidemic patients–the PRIMO study
- ↑University of Copenhagen : Cholesterol medicine affects energy production in muscles
- ↑Springer link : Amyotrophic Lateral Sclerosis Associated with Statin Use: A Disproportionality Analysis of the FDA’s Adverse Event Reporting System
- ↑The New York Times : Do Statins Make It Tough to Exercise ?
- ↑Sciences Direct : Drug-induced tendinopathy: from physiology to clinical applications
- ↑Drugwatch : Lipitor and Diabetes
- ↑PubMed : Increased risk of diabetes with statin treatment is associated with impaired insulin sensitivity and insulin secretion: a 6 year follow-up study of the METSIM cohort
- ↑European Medecines Agency : HMG-CoA reductase inhibitors (statins): Risk of new onset diabetes
- ↑JAMA Network : Risk of Incident Diabetes With Intensive-Dose Compared With Moderate-Dose Statin TherapyA Meta-analysis
- ↑Reuters : Pfizer confronts surge of lawsuits over Lipitor
- ↑Voix médicales : Traitement du diabète de type 2 : des propositions alternatives
- ↑MailOnline : Statins risk for women: Taking cholesterol-lowering drug for more than ten years ‘doubles chances of the most common breast cancer’
- ↑Canadian Women’s Health Network : Prudence oblige: L’emploi des statines chez les femmes
- ↑Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention : Long-term statin use and risk of ductal and lobular breast cancer among women 55-74 years of age
- ↑BMC Medecine : Do statins increase and Mediterranean diet decrease the risk of breast cancer ?
- ↑WJeffrey Dach MD : Cholesterol Lowering Drugs for the Elderly, a Very Bad Idea (voir les nombreux liens vers les études concernées)
- ↑FDA : FDA Drug Safety Communication: Important safety label changes to cholesterol-lowering statin drugs
- ↑WJeffrey Dach MD : Cholesterol Lowering Drugs for the Elderly, a Very Bad Idea (voir les nombreux liens vers les études concernées)
- ↑Stephanie Seneff : Nutrition and Alzheimer’s disease: The detrimental role of a high carbohydrate diet
- ↑US News – Health : Statins May Leave Patients With Less Energy: Study
- ↑JAMA Network : Statins and Physical Activity in Older Men
- ↑Jama Ophthalmology : Association of Statin Use With Cataracts – A Propensity Score–Matched Analysis
- ↑American Journal of Cardiology : Statin Use and the Risk of Kidney Disease With Long-Term Follow-Up (8.4-Year Study)
- ↑WEB MD : Statins May Lower Testosterone, Libido
- ↑PubMed : Men treated with hypolipidaemic drugs complain more frequently of erectile dysfunction
- ↑SFEndoctrino : Les statines : un facteur d’hypogonadisme ?
- ↑Express : EXCLUSIVE: Parkinson’s link to statins: Calls to end widespread use of the drug
- ↑Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : La grippe et le vaccin antigrippal
Dernière modification : 2024-01-05